Salon pour la rencontre du Conseil Ducal avec le Roy

Les fenêtres ouvertes laissent entrer un petit vent piquant en cette fin de semaine des saints de Glaces. Mais le soleil brille de mille feux. La pièce est claire et agréable. Sur un petit guéridon, Dautel à fait un magnifique bouquet de pivoines rouges. Il sait que c'est la fleur préférée de sa maîtresse. Il a disposé des verres sur une petite table, une bouteille de mirabelle et une de vin de pays.

Un dernière tour du regard pour être sur de ne rien avoir oublié et le maître d'hôtel ouvre les portes.

Ayant été conviée par la duchesse a une rencontre avec le roy Majoie avait soigné sa tenue, pincer un tantinet ses joues pour les rosir et passer sa main dans ses cheveux pour les replacer puis toqua à la porte ne sachant trop si elle était en retard...ses perpétuels parchemins concernant les mines l'accaparant très souvent lui faisant oublier le temps qui passe...

TOC TOC TOC...

Puis elle attendit

Au moment où il ouvrait les portes pour laisser entrer les conseillers, Dautel entendit une personne frapper.
Il découvrit Dame Majoie la main encore en l'air et la salua.

Bonjour Dame, entrez je vous prie. Vous êtes la première, mais les autres vont suivre certainement.

Il s'effaça pour la laisse passer, puis discrètement se tint debout près de la porte à disposition.

Le bras toujours en l'air n'ayant pu toquer une quatrième fois que la porte s'ouvrit doucement...elle fut surprise de voir une personne qu'elle ne connaissait pas du tout lui ouvrir...il était classy et bien de sa personne visiblement il connaissait l'étiquette et le protocole nécessaire à ce genre de réunion...tout à fait le genre de personne dont la duchesse Floche avait le don de s'avoir s'entourer.

Bonjour sieur....?

Elle entra sous son invite mais se tint près de lui curieuse d'en savoir plus sur sa personne attendant qu'il se nomme.

Je suis donc la première dîtes-vous...humm...bien alors j'attendrais avec plaisir en votre compagnie...à moins que je ne nuise à vos préparatifs...ou peut-être puis-je aider...?

Le travail de Victor le mène actuellement à rencontrer les conseillers ducaux de Lorraine, ce qu'il fît avec grand plaisir. Il faut dire que Victor n'a pas la chance, oui, la chance, de rencontrer de nombreux lorrains, lorsqu'il aime bien la lorraine. Donc, c'est pour rencontrer les différents conseillers ducaux, qui voudraient le questionner, sans doute au sujet de l'Édit Impérial, peut-etre simplement pour faire connaissance. Seul le Très-Haut le sait.

Ce n'est pas un noble habillé d'étoffes soyeuses, pleins de couleurs, engorgées de gemmes et brodés de fils de métaux précieux qui entre, mais un soldat, portant une cuirasse et des épaulières de plattes. Il ne porte que des cuisots et de sombrelets comme armement défensif sur les jambes. Il ne vient pas ici pour combattre, mais parce qu'il est toujours vétu d'une armure italienne.

C'est ainsi qu'il aime être, en soldat.

Donc Victor ouvre la porte du salon préparé en frappant à la porte rapidement. Sa main gauche vient recoiffé rapidement ses mèches blonds, pendant qu'il vient poser ses deux prunelles bleutés sur les gens déjà installé, très peu pour le moment visiblement.

Toutes mes salutations, je suis Victor Hadrien de Sparte. Je suis heureux de vous voir, mademoiselle. Vous aussi, monsieur l'Intendant du castel.

Alors qu'elle entendait toujours des réponses de la personne qui l'avait accueillie elle vit s'approcher un homme à la carrure imposante avec une armure qu'elle n'avait jamais vu...probablement avait-il un forgeron personnel car elle était fort jolie son oeil d'ex-forgeron savait reconnaître le travail de qualité.

Citation :: Toutes mes salutations, je suis Victor Hadrien de Sparte. Je suis heureux de vous voir, mademoiselle.

Victor Hadrien de Sparte...Victor Hadrien de Sparte..je..HUmm...désolée mais votre nom me dit quelque chose et j'arrive pas à mettre le doigt dessus...enchantée messire je suis Majoie conseillère ducale et habitante de Nancy notre capitale je suis ravie de faire votre connaissance

A sa derniere rencontre, les lorrains, surtout le personnel administratif du chateau ont dû s'appercevoir qu'il avait un faible pour l'Hypocrass. Il prend la caraffe pour vider le vin épicé dans une coupe qu'il porte à ses lippes pour s'abreuver d'une gorgée qui descend de sa glotte jusqu'à son estomac. Un sourire se dessine sur les traits sublimes du jeune blondinet.

Naturellement, quand il bouge, il y a des cliquetis d'armures, mais faible, car les mouvements de l'homme sont justes et gracieux. Pour les experts de combat à la lame, il est évident que Victor est un Bretteur.

J'espère que vous connaissez mon nom, demoiselle. Je suis ce que vous nommez..Le Roi...Je suis le Roi de Lotharingie. Si c'est pour faire plus simple pour que vous sachez qui je suis.

Naturellement, il ne porte rien de la royauté. Il penche lentement sa tête sur le coté pendant qu'il s'exprime.

On lui avait envoyé une missive dans la matiné ou on lui communiquait que tous les conseillers étaient attendu pour rencontrer le Roi de Lotharingie, c'est d'un pas décidé qu'elle marchait vers le salon de la duchesse, elle croisa dans les couloirs quelques collègues qu'elle salua d'un signe de tête avant d'arriver devant la grande porte du salon, celle ci était fermée elle prit une grande réspiration avant de toquer.

Toc .. Toc ... Toc...

Citation :: J'espère que vous connaissez mon nom, demoiselle. Je suis ce que
vous nommez..Le Roi...Je suis le Roi de Lotharingie. Si c'est pour
faire plus simple pour que vous sachez qui je suis.

À ces paroles le visage de Majoie devint rouge comme une pivoine...non mais qu'elle gourde elle faisait...oublier le nom du roi...enfin il est vrai qu'il ne portait que son uniforme de soldat...bien joli d'ailleurs le blondinet à la tignasse rebelle mais comment aurait-elle pu savoir qu'elle se trouvait en face du roi lui-même??? Portant une main à sa bouche,l'autre à son coeur et pliant les genoux rapidement en guise de révérence elle bredouilla....

Veuillez excusez mon étourderie Mon Roy et prenez pour acquis ma profonde joie de vous voir parmi nous

Elle entendit cogner à la porte et regarda le responsable des lieux s'y rendre tout en ne perdant pas du regard le Roy qui appréciait la boisson alcoolisée mise à sa disposition et qu'il porta à ses lèvres.

Les conseillers avaient reçu une invitation à rencontrer le Roy... faut dire qu'avec l'emploi du temps de ce dernier, la jeune femme ne voyait plus beaucoup son cousin. Ce dernier, un peu plus âgé qu'elle, avait autrefois partagé ses jeux d'enfants, aucun ne songeant guère à la politique à cette époque ! C'est donc noyée au milieu de ses souvenirs que la noble entra dans la pièce dont la porte s'ouvrit à son arrivée par les bons soins d'un serviteur bien stylé qui faisait honneur au Castel. Nul besoin de se vêtir autrement qu'à l'habitude, la Sparte était toujours élégante et bien mise, sa robe bleue taillée dans une riche étoffe mettait en valeur ses yeux et ses boucles rousses tout en camouflant légèrement le ventre arrondi de la jeune femme.

Elle apperçut Fee et Majoie qu'elle salua avant de se diriger vers son cousin, nul besoin de révérence auprès de son parent sauf pour les cérémonies officielles où Jade suivrait le protocole à la lettre, ne voulait pas créer un cas de lèse-majesté !

Victor, mon cousin, ravie de vous voir ! Je vous souhaite la bienvenue en notre beau Duché ! Comment vous portez-vous ? Avez-vous fait bonne route ? Avez-vous trucidé quelques brigands en chemin ?

La Sparte se tut, elle bombardait littéralement son cousin de questions ! Elle aurait voulu lui demander comment se portait Azalée et les enfants mais préféra ne pas en rajouter, après tout, il était là pour le travail !

Citation :: Fée salua les personnes présentent d'un signe de la tête et d'un sourire à Majoie, sublimement parée pour l'occasion, Jade était arrivée juste après elle et s'était immédiatement adressée au Roi qui était du reste son cousin. Fée en resta bouche bée ... Elle n'avait jamais su qu'ils avaient un lien de parenté, m'enfin il est vrai qu'elle n'était pas de nature très curieuse.

Ainsi elle marcha dans la pièce et arriva devant le Roi, elle fit une révérence des plus courtoise avant de prendre la parole.

Bonjour Votre altesse, je suis Feeetelfe de Toul, j'ai le plaisir d'être le Procureur de notre belle Lorraine je suis sincèrement honnorée de cette rencontre et permettez moi de vous souhaiter la bienvenue.

Fée lui adressa un sourire et recula de deux pas.

Invité

Isis arriva à la suite de ses collègues conseillers.

Elle entra, les salua d'un signe de tête et se mit au garde à vous devant le roi.
Elle-même étant avant tout soldat, il lui était logique de saluer son roi ainsi.

Mes Respects, votre altesse.
Je me présente
Capitaine Isis pour ce mandat.
Hospitalière-chef du l'Ost Lorrain.
J'espère que vous avez fait bonne route.

Elle resta au garde à vous le temps que Victor lui donne l'ordre de se mettre au repos.

Kyroper suivit les autres conseillers dans la salle; comme pour une occasion particulière, au détail près qu'il n'emporta pas avec lui sa bouteille de mirabelle à la main. Cela devait sans doute être révélateur..
N'étant pas un pro de la courbette ni des révérences; encore moins un habitué des cérémonies pompeuses, Kyroper se présenta face au Roy, s'inclina et lui dit:

Votre Altesse, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Je suis Kyroper, le prévôt. J'espère que vous avez fait bon voyage; et que vous n'avez pas fait de mauvaises rencontres!

Ça allait encore lui retomber dessus, au prévôt, si des brigands s'étaient pointer!

Floche arrive un peu en retard dans le salon réservé aux visiteurs de marque. Plusieurs conseillers sont déjà arrivés et entourent le Roi. Elle aurait du être là avant lui et les lui présenter. Vu la situation, elle reste un peu en retrait par respect pour ceux qui sont arrivés avant et les laisse se présenter. A son habitude, le roi est venu seul et se présente simplement tous comptes fait c'est mieux ainsi chacun aura la possibilité de l'approcher à sa manière et tant pis pour le protocole.

La jeune femme attend qu'il ai le temps de parler à chacun avant d'avancer. Un échange de regard avec Dautel pour qu'il attende encore un peu avant de proposer les boissons.

Devant la jeune femme dont le teint devient aussi rougeâtre que son hypocrass, son vin épicé, son minois se fend d'un sourire amusé, tout en continuant d'avoir la tête penché vers la gauche. Une nouvelle gorgée de son vin préféré et il répond à la jeune femme d'un ton légèrement amusé, mais tout a fait compréhensible des actes de la demoiselle.

Rassurez-vous dame, il n'y a aucune étouderie de votre part. A ce que je sache, vous n'avez pas eu le loisir de me rencontrer souvent, comme à la majorité des différents conseillers ducaux. Vous ne pouviez savoir, juste en me jetant un coup d'oeil, que j'étais le souverain. De plus, ce n'est ni écris, ni gravé, que ce soit sur mon front ou sur mon armure, donc il n'y aucun problème. Je suis enchanté de faire votre connaissance.

Un sourire pendant qu'il se retourne vers le Procureur de la Lorraine, vers laquelle, il rend un léger signe de la tête pour la saluer. Un sourire toujours engendré sur sa frimousse de blondinet.

Procureur Feeetelfe de Toul, je suis enchanté de faire votre connaissance. Si vous voulez savoir, le prédicat convenable est : Votre Majesté, vu que je suis le vassal régnant de Sa Majesté Impériale, l'Empereur Alveran 1er De Varagine. Par contre, vous pouvez m'appeler tout simplement Victor, je n'en prend pas ombrage. Nous ne sommes pas dans une correspondance officielle, mais à une rencontre. Donc, pour moi, il est même préférable que vous m'appelez par le prénom que j'ai recu lors de ma venue au monde.

Il se retourne légèrement, dans un semi-pivot, pied droit au sol pour être vis à vis de toutes les personnes déjà arrivées. Il s'exprime une nouvelle fois d'un ton calme, mais fort pour que tous puissent convenablement l'entendre

Vous pouvez tous, m'appelez Victor ou si le protocole est trop important, ce que je peux comprendre, vous pouvez m'appeler par un prédicat. Sauf que vous pouvez être confortable. Je ne mord pas.

Il scrute avec un certain amusement, plutot un contentement lorsqu'il voit une femme s'approcher de lui et se mettre au garde-à-vous. Victor a tout simplement gardé son instinct militaire. Rapidement, l'air contenu dans son torse s'échappe par sa bouche, sans aucuns bruits désagréables, pour bomber rapidement son torse, certes dissimulée par son armure. Les pieds, au sol, en ligne verticale avec ses épaules. Sa main vient rapidement se porter à sa tempe dans un salut militaire qu'il rend, deux ou trois secondes, un temps réglementaire devant le capitaine avant de ramener ses mains derrières son dos, juste un peu plus élevé que son fessier.

Mes Respects, Capitaine Isis de Lorraine.
Repos Capitaine Isis, repos.
Je suis enchanté de vous connaitre.

Un léger sourire avant de répondre maintenant au prévot qui vient se présenter.

Je suis enchanté de vous connaitre, Prévot Kyroper. Vraiment enchanté.

Par la suite, il se retourne vers Floche avec un sourire légèrement amusé, car elle est également, avec Jade, les deux seules personnes qu'il sait reconnaitre. Même connaitre, qu'on peut dire.

Toutes mes salutations, Votre Grandeur. J'espère que vous vous portez bien !

Maintenant, c'est le temps de répondre à sa cousine, visiblement.

Ma chère cousine, je suis heureux de te rencontrer au conseil ducal de Lorraine.

A nouveau, il se porte en angle pour pouvoir s'exprimer fort et clairement à tous les lorrains, des conseillers ducaux, dans la pièce. Il n'est pas là pour faire un discourir, mais plusieurs questions reviennent, alors, il veut répondre à celles-ci à tous et toute, dans le même temps.

Je suis vraiment heureux d'être parmi vous, car il y a très peu d'occassions pour que vous puissez me rencontrer. Sauf que pour cet objectif, je vous annonce qu'un Château, le château royal de Besancon est en construction pour que vous puissez me voir, me rencontrer et également discuter avec moi. Je vous remercie de votre acceuil et de faire votre connaissance. Ma route fut longue, mais l'arrivée fût une récompense agréable car je peux voir vos minois et m'entretenir avec vous tous, même si mon travail est chronophage est ardu. Surtout que ces temps-ci, je dois me rendre à de maints lieux, comme la Bretagne pour rencontrer leur Roy ou en Franche-comté pour boutter l'Hydre et les ennemis en dehors de notre royaume, ce que je ferais, pour toutes les provinces de la Lotharingie. Je vais très bien, vraiment très bien et j'espère que vous allez bien. Comment allez-vous, vous tous, dites moi.

Ella arriva enfin au salon depuis quelque temps elle avait du mal a se déplacer la fatigue se fit sentir depuis un grand moment ,en plancant sa main sur son ventre bien rond .
Enfin au moins elle était presente en entrant elle vit déjà des personnes presente,la duchesse était la et moi toujours en retard le sourire au levre .

Saluant les personne presentent,s'avançant et s'inclina devant son Altesse et fit un salut à sa grâce Floche en se demandant si mes douleur n'aller pas faire des siennes pas le moment hein mon bébé.

Bonjour,

Mes Respects, votre altesse.
Je me présente:

Medecin-Major à l'Ost
Juge En Lorraine .

Enchanté de vous rencontrer

Ella resta ainsi et attendit que les autre fit de meme .

Florche rit doucement quand Victor la salue.

Voyons Victor, si vous désirez qu'on vous appelle par votre nom, ici où le protocole n'est pas important, montrez l'exemple, appelez moi Floche. Elle lui sourit. Bienvenue parmi nous et merci d'être là. C'est une joie et un honneur pour chacun de nous de pouvoir vous approcher.

A ce moment, le juge entre d'une démarche fatiguée. Floche sourit intérieurement en se demandant pendant quelle réunion, levée de couleur ou autre cérémonie elle va accoucher. La jeune femme fait signe à Dautel d'avancer un siège pour Ellebasi, et l'aide à s'asseoir.

Victor, voici notre juge Ellebasi qui continue courageusement à participer à la vie active malgré une grossesse avancée. Ele n'est pas la seule d'ailleurs.

Floche fait un discret sourire à Jade qui, à son habitude, reste stoïque.

Victor sourit simplement à Floche.

Vous avez raison, je devrais tout simplement vous appelez Floche, mais je préfère savoir si vous le préférez plutôt que faire bas des prédicats. Par exemple, dans une lettre officielle, je n'ai pas le choix de respecter une discipline protocolaire, sinon, ca deviens tout simplement n'importe quoi. Sauf que comme j'ai dis, vous avez tout simplement raison, Floche.

Je suis enchanté de faire votre connaissance, Honorable Juge. Je suis satisfait de savoir, que même si vous portez la vie, vous continuez le travail au sein de votre duché pour le bien collectif, malgré que votre préoccupation première de mère serait que vous soyez en santé.

Au tour d'un impérial confirmé de rentrer dans la salle, la nouvelle constitution lui semblait importante pour la suite de ce qui était devenu un royaume, mais aussi de l'empire entier. Il connaissait le Roy pour avoir échanger plusieurs fois avec lui, mais aussi car il était un bon ami des Spartes qui était la famille royale. Il aperçu affairé autours du roy, presque l'ensemble des conseillers, même sa sœur était encore la malgré sa grossesse de plus en plus avancée. Il attendit un moment de libre pour se présenter au devant de son suzerain certes indirect mais quand même. Il s'inclina en signe de respect puis se mit au garde à vous pour se mettre à ses ordres.

Vostre Altesse,
Tout mes respects, je suis à vos ordres et à votre service.

Constance après son voyage au Louvre était un peu fatiguée. Les voyages c'est bien joli, on est assis et on attend... enfin ça c'est la théorie car en pratique c'est d'un ennui mortel et impossible de dormir ou de se reposer. Imaginez donc un aller retour au Louvre sans parler du travail exécuter au Royaume de France. Suite à cela elle avait du retard à rattraper et ne savait plus trop où donner de la tête.

La Duchesse l'avait prévenue de la venue prochaine du Roi, elle n'avait pas retenu la date d'arrivée. Ne voyant très peu de Conseillers au Conseil elle finit par en conclure que peut-être le jour était arrivé et qu'il était temps de se rendre au lieu prévu. Avant cela elle décida de faire honneur au Roi même si aucun lien de vassalité ne les liait. Elle enfila donc la tenue qu'elle avait fait faire à ses couleurs : azur, de gueule et or. Elle posa sa couronne sur ses cheveux tressés et alla au Salon particulier de la Duchesse.

Constance salua Dautel avant qu'il ne lui indique où se rendre. Quand elle entra Niconoss était en train de saluer un inconnu. Le titre "d'Altesse" lui mit le doute mais il devait bien s'agir du Roi que les Lorrains attendaient. En effet Constance avait réfléchi à la question : les Empereurs et les Rois étant des Majestés, le fait que nous ayons un Roi nommé par l'Empereur ne devait rien y changer. Elle avait décidé qu'elle appelerait le Roi Majesté, il vallait mieux viser trop haut que d'utiliser un titre trop peu élevé.

Elle salua de loin d'un signe de tête les Conseillers et s'avança vers l'homme qu'elle ne connaissait pas encore. Elle lui fit une révérance avant de se présenter.

Votre Majesté c'est un honneur de vous rencontrer.
Je me nomme Constance de Clèves, Vicomtesse de la Fère et Dame de Maintenay. Je suis ici en tant que Porte Parole Ducale.
J'espère que vous avez fait bon voyage.

La dernière phrase lui avait été soufflée par son bas du dos endolori.

On peut dire qu'en ce moment Victor était très occupé surtout avec les histoires militaires italiennes, l'élection qui dure depuis un mois pour élire le nouveau Roy de Germanie par les Princes-électeurs, l'annonce pour nommer le futur Roi des Romains, le rex romanorum, soit l'Héritier présomptif du Saint Empereur Romain Germanique, la guerre contre les brigands, la Croisade et tout ce que vous pouvez imaginez. Enfin, peut-etre pas tout. On ne sait jamais ce que les gens peuvent imaginer, le Roi de Lotharingie est un tantinet fatigué.

En ce qui concerne le prédicat utilisé par Constance de Cleves, c'est le bon. Un Roi qui règne, comme le Roi de Lotharingie, de Germanie également, c'est effectivement, Votre Majesté.

En ce qui concerne Nico' il sourit lorsqu'il se met au garde-à-vous devant lui. Il lui rend également sa salutation militaire, en devenant extrêmement droit, en expiant l'air de ses poumons et en lui adressant le signe protocolaire de la main.

Mes Respects, Niconoss, mes respects.
Vous pouvez vous reposez.

En ce qui concerne Constance, il se retourne vers elle gentillement et courtoisement.

Toutes mes salutations, Dame Constance de Clèves. J'ai fais un bon voyage. J'espère que vous allez bien, vicomtesse.

Invité

Isis remercia le roy d'un sourire et se mit au repos.

Même si elle n'avait pas trop eu d'occasion de rencontrer de si haut dignitaire, elle partait du principe qu'ils étaient avant tout des hommes ou des femmes comme tout le monde.
Puis voyant les autres conseillers ainsi que la duchesse arrivés, elle se retira et alla se mettre près d'une fenêtre et regarda dans la direction du l'ost

Bambou arriva tout essoufflée, la Duchesse lui avait envoyée une invitation lui disant que Victor de Cernex venait nous rendre visite, elle espérait arriver avant sa venue, elle déchanta quand elle vit déjà un attroupement autour du Roi.

Elle se fit la plus discrète possible, ne voulant pas se faire trop remarquer, elle vit que Constance avait fini de se présenter, elle se plaça devant lui et fit une légère révérence.

Votre Majesté,

Bonjour et bienvenue en notre belle Lorraine
Je me présent à mon tour, je me nomme Bambou de Réaumont Kado’ch Von Strass, Duchesse de Neufchâteau, Vicomtesse d’Ancerville sur Meuse et Dame de Charny. Je suis ici en tant que Commissaire au commerce Ducale.

Marjolainne était dans son bureau quand on vint lui déposer un parchemin de la duchesse. Elle se dit qu elle le lirait aprés qu elle devait d abord finir certains papiers.
Les heures passèrent quand ayant fini elle leva enfin les yeux de ses livres de comptes et son regard se posa sur le parchemin

oh mince j ai oublié ,voyons ce que la duchesse nous demande

Marjolainne commença la lecture ,et se leva d un coup

Mon dieu ,le Roi nous fait l honneur de sa visite et je vais y etre en retard.

tempis pour la robe ,elle ferais l affaire . elle se redonna un coup de brosse ,lissa les plis de sa robe et fonca dans les couloirs du chateau pour arriver à la salle ou tout le monde devait y etre

Elle fit un signe à Dautel puis entra en douce et se mit derriere sa fille

le temps que celle ci se présente au Roi ,elle pensa qu elle lui en voulait de ne meme pas avoir eu la décence de répondre à sa lettre .mais bon il etait le Roi et elle se devait de faire son devoir

Quand celle ci eu fini de se présenter ,elle fit de meme.
Elle fit d abord une réverence

Votre majesté soyez la bienvenu dans notre duché, je suis Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , Duchesse de Ligny et Vicomtesse de Saint_Georges.
Je suis ici en temps que Bailli

Marjolainne ayant fini sa présentation se releva et alla rejoindre sa fille

Du moins, le Roi est satisfait que de nombreux conseillers ducaux lorrains se pressent pour le rencontrer. Pas parce qu'ils se pressent pour le voir, hein, mais plutot parce qu'ils sont actifs. Victor laisse les deux nouvelles femmes arriver. Un sourire toujours afficher sur ces lippes. Des nouveaux visages, de nouveaux aristotéliciens avec lesquels, il a la chance de connaitre. C'est un don du Très-Haut de pouvoir discuter et voir des frères, des collègues.

Il bouge légèrement la nuque pour se replacer confortablement, parce qu'il faut dire, qu'il a fait un long voyage. Surtout que ces derniers temps, il a participé à l'effort pour envoyer l'Hydre dans un autre-monde.

Je suis enchanté de vous connaitre, Votre grace Bambou de Réaumont Kado’ch Von Strass.
Oui, j'ai fais un bon voyage et je vous en remercie et j'espère que vous vous portez bien, Duchesse Bambou.

En ce qui concerne Marjolaine, Victor ne peut pas contester qu'il n'a pas répondu à sa missive dans laquelle, elle souhaitait le rencontrer chez elle. Par contre, il a effectivement pris l'adresse civique de la jeune femme et l'a autorisé à le rencontrer. Pourtant, il ne l'a jamais vu. Peut-etre a-t-elle fait un erreur dans l'écris de son adresse ? Ou peut-etre est-ce Victor qui l'a mal annoté.

Sauf que jamais le Souverain a refusé de communiquer autrepart avec Marjolaine. Il ne pensait pas qu'elle souhaitait un retour de missive. Si elle en souhaite un, elle peut toujours lui envoyer un rappel de courrier ou en parler ici-présent. Victor ne lui en voudrait pas.

Je suis également enchanté de vous connaitre, Votre Grace Marjolainne de Reaumont Kado'ch.
J'espère que vous allez bien !

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Salon pour la rencontre du Conseil Ducal avec le Roy

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