Occupé à nettoyer son trousseau de clef dans sa pièce réservée, un des gardes vint le chercher

Y a la Dame d'hier qui veut te voir

La Dame d'hier ?

Le vieil homme se gratta la tête et réflechit, puis se décida à suivre le garde, après avoir revêtu sa veste épaisse, le froid était encore cinglant, pas le moment d'attraper la mort, une fois dehors il plissa les yeux et reconnaissant ladite personne, dit

Votre Grâce ? Vous avez besoin de quelque chose me fait-on dire ?

Pilli se présenta au poste de garde cherchant la personne responsable des clés. Elle apperçoit un homme et va vers lui.

Bonjour messire, je suis Pilliwyggin de Reaumont kado'ch, dame de Menaucourt. La duchesse Marjolainne m'envoie chercher les clés afin d'acceder à l'école de privoté pour devenir sergent de Nancy.

Elle fit une pose puis ajouta.

Je suis redevenu depuis peu tribun à Nancy et par là même fait partie du conseil municipal de cette ville. Puis je avoir accès aux deux lieux qui y correspondent ? ... et si e n'est vous ... pouvez vous m'indiquer la personne qui en ai chargé ? ... Je vous en remercie

Pilli sourit à l'homme devant elle. De toute évidence, elle avait eu la chance de rencontrer la bonne personne.

Je vous remercie pour votre obligence. J'avoue que je me perds encore dans ses couloirs. Je n'ai pas encore eu le loisir de visiter les lieux.

Elle le vit se tourner vers une dame et lui assurer qu'il allait revenir. Puis revenant sur elle lui demanda de le suivre lui désignant l'entrée. Pilli regarda la dame et lui sourit.

Veuillez m'excusez dame de vous faire patienter jusqu'à son retour.

Puis se tournant vers l'homme.

Bien messire je vous suis volontier. Et merci pour les clés.

Bonjour, je suis Kera52 et je demande accès pour commencer ma formation à la maréchaussée.

Alban vit enfin apparaître les hauteurs du castel de Nancy. Il avait longuement voyagé pour s'y rendre et n'était point là pour discuter de sornettes quelconques, s'il était ici, c'était pour l'Empire, c'était pour l'avenir. Il chevauchait ardemment nuit et jour car désormais le temps lui était compté, il était selon lui de la plus haute importance de se rendre dans les provinces du SRING. Il devait instaurer un dialogue et se présenter, s'il était ici, s'était en candidat au poste de Haut Connétable et pour présenter sa vision des choses. Dès qu'il franchit le pont levis et qu'il se situa au corps de garde, il salua le soldat en faction et lui dit :

-"Bonjour garde ! J'aurai besoin que tu appelles dans les plus brefs délais la duchesse de Lorraine, et si cette dernière est occupé un membre éminent du conseil ducal. Je me nomme Alban Erwann Von Frayner, et je suis ici en tant que candidat au poste de Haut Connétable Impérial. Mon affaire est de tout urgence et je te prierai de faire vite. Merci à toi."

Nicolas avait était prévenue par un garde qu'un sir nomé Alban Erwann Frayer,attender au Pont Levis , le garde avait souligné que c'était urgent. Il alla au Pont Levis, il vu le sir qui avait l' air attendre, il s' approcha vers lui:


Bonjour! Je suis Nicolas membre du Conseille Ducal, que puis-je pour vous ?

Il n'eut pas à attendre longtemps qu'un membre du conseil ducal se présenta. "Les gardes sont efficaces ici." pensa t-il avec un sourire aux lèvres. Le conseiller ducal lui semblait plutôt jeune, il lui répondit avec toute la courtoisie nécessaire :

-"Ravi de vous rencontrer messire, Alban Erwann Von Frayner, chancelier de l'Ordre des Lames, mais là pour tout autre chose ..."

Il n'eut le temps de finir sa phrase qu'il ne fut coupé par un nouvel arrivant, le Von Frayner l'observa et en quelques instants reconnu le Baron Fihafihafiha avait qui fut un temps il avait œuvré à la hérauderie. Content de retrouver une connaissance, il lui répondit d'un air enjouée :

-"Ravi de vous revoir Baron Fiha ! Il est vrai que je ne suis pas un habitué des contrées lorraines, et que ma venue est plutôt surprenante. La raison n'est point indiscrète, bien au contraire, elle est adressé aux membres du conseil ducal.
Comme j'allais le dire à votre collègue, si je suis ici, c'est parceque, comme vous devez le savoir, le HCI est actuellement entrain de choisir son nouveau Haut-Connétable. J'y ai postulé voyez vous.
Mais une chose me fait défaut, les entretiens concernant ces élections se tiennent à huit-clos, et c'est durant ces entretiens que nous exposons notre vision futur de l'empire, du HCI et nos propositions.
J'aurai aimé que ces entretiens soient publiques pour que tous puissent voir ce que nous pensons, mais cela n'est guère possible. Alors j'ai pensé à me rendre dans chaque province de notre cher empire, et d'exposer aux conseils ducaux et comtaux dans une séance publique mes opinions et idées et en discuter et débattre par la suite avec eux.
Tout ceci n'est bien sûr qu'une proposition que je fais au conseil ducal de Lorraine, car je pense que c'est uniquement dans un contexte de débat et de discussion que le HCI s'avéra comme une haute autorité impérial présente dans la vie politique, social et militaire de tous les jours ce qu'elle se doit d'être.
Voilà la raison de ma venue."

Acheva-t-il avec un large sourire.

bonsoire je suis un habitant de toul qui aimerais entammer une formation as la maréchausser

Hathor passant pas là vit Seigneurbaz demander une formation la maréchaussée.

Bonsoir
Je suis le prévôt des maréchaux. Je suis étonnée de vous voir là car je n'ai reçu aucune demande d'un lieutenant vous concernant.
Pour quelle maréchaussée venez-vous ?

bonsoir, ma dame le prévot

pour répondre avos question:je vien

pour celle de toul mais c est pas cloé c est qui ma envoyer ici j ais été envoyer par armel

parce que j aimerais aider toul donc elle ma dit que d aller voir ici dame armel

je c est que j aurais peux etre du attendre la acord de cloé mais si déja je pouvais fair la formation pour les satge je propose que si sela range cloé t attendre que elle me trouve de la palce

Spagyricus arriva devant le castel d'un pas vif et d'humeur badine. Le renouveau printanier lui donnait le sourire et cette marche de quelques jours jusqu'au Castel de Nancy l'avait particulièrement vivifié. Malgré cela c'est avec soulagement non feint qu'il se présenta au corps de garde.

Salutations Gens d'armes ! Je suis Spagyricus, dit l'Argousier, et je suis de Vaudémont.

Sur ces mots, il accomplit une première révérence précédée de moulinets du poignet, à la manière de ces saltimbanques cisalpins qu'il avait pu voir oeuvrer sur ces tréteaux itinérants. Se redressant, il reprit sa présentation.

La raison de ma venue ? interrogea-t'il, les doigts pointés sur son propre, avant d'ouvrir les mains vers les gardes. , Il n'y en a aucune officielle en réalité.... si ce n'est la curiosité ! La curiosité d'un simple Lorrain qui aime son duché ! Il avait lancé ces mots presque en criant, emporté par son succinct discours. Et c'est arpentant le pont-levis, une main se massant le front et l'autre tournoyant dans l'air qu'il continua d'un ton vif. Car en réalité, moi qui n'assouvit cette curiosité que sur dans les halles et gargottes du Duché, je me trouve peu satisfait. J'entend, j'écoute mais de paroles, je ne perçois que des cris. "Toi ceci !" ; "Toi cela !" ; "Mon père @ un plu gro cheval ke le ti1 !" ; "C'est cti qui dit qui y est...", j'en passe et des meilleures... ...

Une courte pause s'ensuivit, durant laquelle Spagyricus se lissa la barbichette de sa main redevenue calme. Semblant plus que concentré, il reprit d'un air qui se voulait grave. Toutes ces infâmes allégations sont d'ailleurs fatigantes à la longue. Que dis-je ! Plus que fatigantes ! Elles ont bien failli me faire prendre mes jambes à mon cou pour me porter loin d'elles ! Oui ! Je vous le dis ! J'ai pensé quitter le Duché ! Mais voilà... Je ne suis pas une de ces vieilles femmes à l'esprit faible, de celles qui hurlent au fantôme dès qu'elles voient une branche d'arbre voler aux vents du crépuscule. Non !

Alors j'ai fait usage de mon modeste esprit... Car plus que tout, je voulais savoir ce qu'il en était vraiment de notre Duché... Exsangue ? Tenu par des malfaisants ? Miné par des polémiques paralysantes ? Et c'est là que j'ai songé à ma Mère Grand, cette bonne, douce et sage femme... Qu'Aristote ait son âme... Et cette femme, la mère de ma mère, parlait souvent de noeuds. De ceux qui vous empoisonne la vie en emmêlant vos brins de laine alors que vous êtes en train de tisser... Et elle disait toujours... Spagyricus prit alors une voix chevrotante. "Cherche le bout du fil mon garçon, cherche le bout du fil... Et tu trouveras d'où vient le noeud... Ne te restera qu'à le défaire."

Il se tourna alors vers les gardes, l'index levé, ayant retrouvé sa voix normal. Ce que je m'empressais toujours de faire car aussi douce fut-elle, elle avait le soufflet facile la Mère Grand dès lors qu'elle vous trouvez trop lent ! Mais passons... Il est certain que si elle avait été pourvue d'aussi jolis becs-de-corbin que les vôtres, en désignant les armes des Gardes, elle n'aurait pas hésité à trancher le noeud, tel un illustre Alexandre ! Mais ce n'était pas le cas... Ni le mien d'ailleurs. Car je viens sans arme ici.Il prononça ces mots planté devant les Gardes, les mains ouvertes.

Et si jamais vous ne l'aviez pas compris, je ne viens que pour écouter que ce qui se dit. Pour m'informer sans plus dépendre des sacs de noeud et autres embrouillaminis que l'on nous offre en place publique ! Oui ! Pour écouter ce que chaque simple Lorrain comme moi peut écouter... A la source. Spagyricus avait fini son discours sur un ton plus doux et s'était posté, mains croisées, devant ces Gens d'armes qui n'avait pas sourcillé devant la verve soudaine de l'homme de Vaudémont, ayant conservé leur même sympathique air bovin durant tout le discours. La conclusion tint en peu de mots mais fut formulée avec un large sourire... Ceci étant su, croyez-vous qu'il me soit possible d'entrer maintenant ?.....