Bonjour à tous. Comme vous savez, nous vivons des jours terribles et comme nous nous y attendions aucun parti n'a recueilli de majorité absolue aux élections. Nous devons donc former un gouvernement de coalition, ce qui concède en toute logique une majorité absolue aux conseillers pro-France. La liste Pucelle étant arrivée à la traîne, et tandis que j'irrite par ma seule existence ce cher Hadrien Marcus, je crois que notre parti va se ranger humblement derrière le candidat à la couronne qui sera proposé par la liste Alérion.

Voilà le choix qui semble le plus respectueux du peuple lorrain et du bon sens. Car comme le dit l'Empereur :

Citation :

Nous n'agirons contre le château qu'en dernier recours, si l'un des membres de la liste des Pucelles d'Amédee de Montjoie accède au trône ducal.

Adonc Hadrien Marcus n'aurait rien contre un Duc ou une Duchesse de la liste Alérion.... ou alors il ment, comme cela lui arrive souvent.

Je pense qu'il est temps de passer le Sparte à la question... et de continuer à défendre nos choix avec le front haut.

Voyant Jewak entrer. Bonjour, mon fils, comment allez-vous ?

Bienvenue et féliciations à vous 3.

merci Bambou

Comme il avait commencé par dire ce qu'il avait à dire, Amédée était ensuite resté silencieux,
une main appuyée contre la cheminée, l'autre cramponnée à une corne remplie d'hypocras.

Le regard attiré par la fenêtre, il songeait à la bataille qui s'annonçait.

Le ton de Réki avait un don pour sortir le Montjoye de ses contemplations. Le Condottiere se devait de réclamer un peu de
retenue, et c'était bien la moindre des choses, à défaut de loyauté ou de discipline martiale :


"Le Duché se relève depuis des mois, archidiacre Réki... le vrai défi est plutôt de veiller à ce qu'il ne baisse pas les bras.
Je trouve vos insinuations fort déplacées, au Conseil Ducal nous savons tous que l'Empereur préméditait sa petite guerre.
Les arguments destinés à la foule, ça va dehors, mais c'est pas ici qu'il faut espérer les faire gober à qui que ce soit...

... je vous dis ça gentiment, mais si vous escomptez réellement travailler de concert va falloir se mettre au diapason.
Et j'ai pas l'intention de tourner en rond autour du pot comme tout au long des élections. Nous sommes en guerre.
Pour restaurer légitimement votre Empereur en nos terres, il vous fallait 50 % des voix, or vous ne les avez pas.

La propagande impériale n'est donc aucunement la bienvenue ici. Mathématiquement on peut gouverner sans vous,
alors si j'étais à votre place je me contenterai de me prononcer sur des sujets autres que celui qui fâche.

Il faut se rendre à l'évidence que c'est bien là le seul moyen de vous trouver une quelconque utilité à la Lorraine."


Ses derniers mots prononcés sur le ton de la plaisanterie, il descendit d'un trait son breuvage et reprit son air sérieux.