[RP] Nouveau Duc, Nouvel Héraut, Nouvelles allégeances !

[Mardi 19 Octobre - Grande salle de réception, une après midi ensoleillée]

"Ô belle Lorraine, où coule des flots de Mirabelle ..." Quelques vers gribouillés sur un bout de parchemin, ce n'était que le résultat de l'évasion spirituelle furtive du Von Frayner, ennuyé à rédiger en plusieurs fois de répétitives missives à la Noblesse pour prévenir icelle que le temps des allégeances s'approchaient à grand pas. Oui, à grand pas, car comme la tradition le souhaitait, à chaque nouveau régnant sa cérémonie d'allégeance, logique non ? Mais cette fois-ci ce ne serait plus l'ancienne Maréchale d'Armes Béatriz qui en tiendrait les rennes mais le charmant nouvel Héraut de Lorraine : Alban Erwann Von Frayner. Un nom de famille bien connu dans ces contrées impériales, mais rares étaient ceux qui connaissaient l'intéressé. Oui ce dernier n'avait jamais vécu en Lorraine, tout du moins, point durant sa vie active, sa naissance l'avait fait fils de lorraine, mais ses voyages l'éloignèrent plus d'une fois de sa belle province natale.

La salle du trône était vide, seuls quelques laquais faisaient des allers et retours portant les missives adressés aux différents ducs, vicomtes, barons et seigneurs lorrains pour avertir ces derniers qu'ils devaient se rendre le plus rapidement à Nancy au vu du déroulement prochain de la cérémonie. Au fond seul le Héraut de Lorraine trônait là, assis confortablement devant son bureau, au pied de l'estrade où le trône ducale siégeait avec fierté. Entouré d'un mobilier luxueux astiquer au centimètre près par les laquais, de diverses tapisseries représentant de grands évènements ou des batailles remportés avec fougue par les armées impériales ou lorraines, mais surtout des portraits des hommes et femmes ayant bâti la Lorraine. Une fois de plus le Von Frayner divagua de son travail et examina minutieusement chacun des portraits, plusieurs fois un sourire vint se porter sur les lèvres en reconnaissant BigMetal, Guise ou encore Sybille. Mais à force de divaguer le Chevalier Impérial d'Heinsberg oubliait son travail et se fut avec une courageuse ardeur qu'il continua à rédiger les lettres qu'il se devait absolument de finir avant le couché du soleil.

Quelques heures plus tard le tout fut rédigé et envoyé. Les premiers nobles ne tarderaient pas à faire leur apparition, il le savait, ou plutôt il l'espérait. Mais dans le soucis de faire en sorte que cette cérémonie se déroule en tout quiétude et sans tracas, il ferait appeler le Duc de Lorraine rapidement pour que tout se déroule sans encombres et sans retards. Il s'étira quelques instants, tentant de se remettre en forme, et fit appeler un laquais :

-"Priez sa grâce le Duc de Lorraine de bien vouloir se présenter, la cérémonie d'allégeance va bientôt débuter."

Il allait de soit que sans la présence du duc, aucune allégeance ne serait valable.

Cela faisait déjà quelques jours que l'automne était en Lorraine et qu'il avait reçu les clefs du château. Quelques jours bien remplis à arpenter les couloirs, à rencontrer les conseillers, à s'arrêter quelques instants aux cuisines ou faire un détour par la cave alors qu'il prenait la direction de l'OST. On peut dire que ce mandat avait débuté sur les chapeaux de roues - de charrettes, bien sur !!!

Des brigands/visiteurs/marchands/pèlerins (rayer les mentions inutiles) étaient arrivé en Lorraine et il avait fallut lancer le comité d'accueil qui se tenait sur le qui-vive. Maintenant la situation s'était calmé, Sabifax commençait à avoir le temps de penser un peu à d'autres choses.

Quand même, ce matin là, il se réveilla grincheux... Il aurait préféré rester coucher sur son lit, entortillé entre ses draps et s'y prélasser ou prendre le petit déjeuner en compagnie de son amante. Mais le devoir l'appelait.

Il était prévoyant et il avait donc dressé une petite liste à l'avance, histoire qu'emporté par son élan qu'il n'oublie rien de trop important.

- un Héraut ( c'est obligatoire). Mais c'est pas si facile à trouver! Par chance, il en avait trouvé un, à Vaudémont - PS: Il y a de tout à Vaudémont ces temps ci. Il suffit de demander: brigands, marchands, voyageurs, pèlerins, saoulons, troubadours, maréchaux, militaires, barons, duchesse, vicomtes, dames et seigneurs, chèvres, chiens, loups, louve, amateurs de cognac, héraut, une poivrote future cramée vive, prêtre, diacres, évêques et bientôt le grand inquisiteur en personne. Hey!? On se fait une comédie musicale, un spectacle de bienvenue pour son Eminence Excomunicator ou une 'tite chanson du style 'Allumez le feu' ??? -
- des habits propre ( C'est pas obligatoire, mais fortement recommandé. Note: Faire attention que Prune ne s'essuie pas la bouche dessus, avant la cérémonie)
- une petite collation pour les nobles venus s'alléger
- une grosse collation pour le duc

Il vérifia la liste une dernière fois, tout était prêt.

Sabifax fit un détour par les appartements ducaux pour se changer. Il revêtit un habit rouge et or, puis avant de rejoindre la salle des allégeances, il ouvrit la fenêtre pour laisser une grande bouffée d'air frais envahir ses poumons alors que ses pensées le portaient au delà des murs de la pièce.Puis, brusquement il se retourna et alla prendre place à son bureau pour rédiger une courte missive.

Citation :: A Vous,
Ma bien aimée,

En ce jour se tiendra au castel une petite cérémonie dans la salle de réception.

Une partie de la noblesse nous fera l'honneur d'être présent et l'autre partie ne manquera pas d'envoyer des pigeons pour que nous pourrons faire rôtir ou flamber à la mirabelle. Je suis sur que tout ceci promet d'être fort divertissant!

Ma mie, Vous que j'adore, Je sais que votre charge ducale vous retient souvent, bien trop souvent à mon gout, enfermé dans votre bureau et loin de moi. Mais si un duc ne peut vous arracher facilement à vos comptes, puis je demander à la souveraine absolue de mon cœur de venir à la cérémonie d'allégeance.

Sabifax de Beauregard,
Votre...

Il apposa sa signature puis il ferma les yeux le temps de formuler un vœu avant de sceller la lettre. C'est à ce moment là qu'un serviteur cogna légèrement sur la porte. L'heure était venue. Il prit une grande respiration puis il descendit l'escalier jusqu'à la grande salle de réception. Celle ci était admirablement décorée...

Alban était déjà là, à quelques pas du trône. Le jeune duc balaya rapidement la pièce du regard pour voir si sa suzeraine était arrivée. Ne la voyant pas, il se dirigea immédiatement vers le héraut pour le saluer.

Bonjour messire Alban Erwann,
Comment vous portez vous ?

Il fait quelques pas vers le trône puis se retourne.

Alors... C'est votre première, vous aussi ?

Il posait la question alors que son postérieur ducal s'installait confortablement.

La Duchesse de Ligny avait reçu un courrier lui demandant de venir préter allegeance
ne pouvant se déplacer,elle fit envoyer un parchemin par un de ses coursiers

Citation :: nous, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , dicte La Loyale, Duchesse de Ligny, Vicomtesse de Saint_Georges et Commandeur de l'Alérion Lorrain,

Vous reconnaissons, Sabifax, comme étant le Duc de Lorraine légitime,

Vous rendons ainsi hommage et reconnaissons par là même l'égalité de la dignité de nos rangs.

Vous prêtons également allégeance pour nos terres de Saint_Georges et vous promettons, à vous nostre suzerain, obsequium, auxilium et consilium en tous temps et en tous lieux.

Déclarons également que par nos terres de Ligny, nostre allégeance lige va, comme elle l'a toujours été, à notre empereur LongJohnSilver.

Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.

Si un conflit venait à vous opposer à n'importe quel tiers, alors nostre personne se rangera à vos côtés.

Dernière édition par Alban_Erwann le Jeu 21 Oct 2010 - 3:56, édité 1 fois

Détendu au fond de son siège, les jambes croisées, le regard perdu, l'allure extrêmement fatiguée. C'était le Von Frayner, attendant patiemment que le Duc de Lorraine arrive. Il rêvassait, divaguait, pensait, sur bien des sujets, notamment sur un qui le préoccupait fortement ces derniers temps : sa descendance. Il avait besoin d'un fils, d'un mâle, d'un héritier qui saurait comblé le trou du père si celui venait à disparaître. Car derrière sa charge de Héraut Impérial de Lorraine qui pouvait sembler une vie tranquille derrière un fauteuil confortable à valider les patentes d'anoblissements, à s'occuper de belles cérémonies où la noblesse après quelques paroles bien placées festoyaient ; il y avait le Chevalier Impérial, le Militaire, le Garde Impérial, l'homme dévoué par les armes à sa majesté l'Empereur, l'homme qui avait combattu maintes fois pour la sûreté de la Savoie, de la Franche-Comté, de la Lorraine et pour le retour de la félonne Provence. Une réalité dont peu était conscient ...

Un sursaut léger. Le Duc venait d'entrer dans la grande salle de réception, inspectant les lieux, rien ne semblait lui échapper. Malgré son rang, sa tâche, la sympathie ne disparaissait jamais du visage de cet homme. Chose bien surprenante pour un régnant qui a plutôt tendance a avoir des traits maussades, fatigués ou colériques que joyeux, mais soit, peut être qu'il serait surnommé "Sabifax le Joyeux". M'enfin, là n'était pas l'ordre du jour, ils devaient tout deux se concentrer sur les allégeances. Il se leva pour saluer ce dernier.

-"Bonjour votre Grâce. Je me porte ma foy assez bien, si ce n'est la fatigue qui commence à se faire sentir. Et vous ?
Oui, première fois pour moi aussi, j'espère que la cérémonie se déroulera calmement et comme les us et coutumes le veulent. Malgré mon peu d'expérience sur le terrain, je ne crois pas en un quelconque incident possible. Le tout est d'être détendu et avoir toujours un regard ferme."

Un sourire au duc qui s'asseyait confortablement dans son trône. Trône que le Von Frayner lorgna quelques instants se voyant bien s'y asseoir dans un futur prochain. Un rêve probablement, la politique ne faisait pas encore parti des dossiers de la haute pile qui encombrait son bureau. Et puis après tout, si ce n'est que pour avoir le trône, "on n'est jamais mieux assis que sur son cul" pensa t-il en ricanant intérieurement.
Et hop, déjà une première missive d'une noble et ancienne duchesse de Lorraine, le valet la porta tout d'abord au Héraut, qui après l'avoir ausculté l'apporta au Duc.

-"Voici donc la première allégeance, venant de la Duchesse de Ligny, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch votre Grâce. Il serait judicieux d'y répondre dès maintenant, c'est un conseil que je vous donne là, car vous vous sentirez quelque peu débordé par la suite avec tout se qui arrivera ..."

Alors que la jeune souveraine était en prière, un message se fit lourdement entendre au point d'agacer la jeune femme qui estimait être en droit de ne pas être dérangée durant quelques minutes mais celui ci semblait apporter une missive de la plus haute importance. La brunette remercia le coursier puis se rendit au sein de son bureau ou le Chancelier du Dauphiné devait sans doute se trouver. La Pomme Dauphine l'avait invité à passer quelques jours en ses terres afin d'assister aux allégeances de son vassal, le nouveau régnant de Lorraine. Etait également convié le Vice Chancelier Tenshikuroi ainsi que Dame Mahaut bien que la jeune femme doutait de sa présence au vue des dernières informations qui leur étaient parvenues.

Examinant de plus près la missive elle n'en reconnaissait guère la provenance, léger haussement d'épaule peut importait au final par qui elle avait bien pu être rédigée. Le contenu la mit quelque peu de mauvaise humeur ce qu'elle tenta de dissimuler avec grande difficulté au vue du ton employé sur ce morceaux de parchemin. On exigeait des membres de la noblesse qu'ils se rendent dans les plus bref ce jour même, au Castel de Nancy pour effectuer leurs allégeances. Le héraut parlait également de destitution alors que seul le Duc de Lorraine pouvait statuer sur les dérogeances.

Navrée de vous déranger Excellence mais nous craignions qu'il ne vous faille vous arrêter là dans vos travaux. Figurez vous que l'on nous sommes de nous rendre dans les plus bref délais ce jour même aux allégeances de Lorraine. A croire que certains en oublient ce que peu bien être le savoir vivre fussent ils dans des familles nobles ou que l'on peu aisément se soustraire à ses obligations. Prions pour que votre ami et collègue diplomatique puisse nous rejoindre à temps à Nancy.

Le doute l'assaillait, devait elle réellement s'y rendre ? Elle n'avait malheureusement plus le choix après avoir fait venir le Seigneur de Saint Firmin et avoir promis à son vassal qu'elle serait là pour le guider lors de ses allégeances. Sa bonté la perdrait à n'en pas douté, elle espérait simplement que le Tempéré changerait cela avec le temps.

Le trajet n'était pas long jusqu'à Nancy, s'était l'un des avantages à loger à Salvaine. Romarimont était à mis chemin entre la capitale et la ville d'Epinal. Lors de son arrivée la jeune femme donna quelques instructions aux valets chargés d'apporter les présents qui seront offert en échange des serments vassaliques. Ceux ci avaient pour ordre de ne se montrer que sur un geste de la main de la Vescomtessa afin de ne point troubler la cérémonie.

Une fois cette petite mise au point la brunette posa sa main sur celle du Vicomte de Laragne Montéglin & Baron de Montauban d'Ouvèze tout en faisant son entrée dans la Grande Salle.

[RP] Nouveau Duc, Nouvel Héraut, Nouvelles allégeances ! Couple13

[RP] Nouveau Duc, Nouvel Héraut, Nouvelles allégeances ! Couple13

S'approchant de son ex CAC noisettes de vassal, la jeune femme se plaça légèrement sur le côté afin de présenter son invité.

Mon très cher vassal, je tenais à vous présenter Son Excellence le Vicomte Bastien d'Amilly, actuel Chancelier du Lyonnais Dauphiné.

Monseigneur voici l'un de mes vassaux, Sabifax de Beauregard, videur de cave romarimontaine à ses heures ainsi que Duc de Lorraine.

Un leger sourire se dessina sur les lèvres de l'Altesse Impériale, qui adorait enquiquiner son vassal lorsqu'elle le pouvait que se soit en public ou non d'ailleurs elle ne se privait jamais. S'était semble t il réciproque pour l'Essegney qui n'hésitait jamais à répliquer.

[Domaine de Mercurol, Lyonnais-Dauphiné]

Enfermé dans son bureau, comme à l’accoutumé, Saint-Firmin leva les yeux quand un page s’annonça comme porteur d’une missive. Tenshi toucha des doigts un scel qu’il n’avait vu que très peu jusque là, il lui fallut quelques secondes de réflexion pour en déduire la provenance. Une invitation... à une cérémonie d’allégeances, en terres impériales qui plus est. Voilà quelque chose qu’il n’avait pas l’habitude de faire. Cela n’en restait pas moins une excellente idée et la provenance de l’invitation ainsi que les autres invités Dauphinois finirent de la convaincre de s’y rendre.

Tenshi referma prestement ses dossiers puis fit sceller son cheval le temps de s’assurer que sa tenue serait en adéquation avec sa fonction. Après tout, c’est le Vice-Chancelier Dauphinois que la noble assemblée verrait ce jour là.

Il ne lui fallut que quelques minutes pour se préparer et pour rejoindre Gilles, son garde du corps qui ne le quittait jamais d’une semelle, et ainsi lui dévoiler leur destination.

Mon ami, nous partons séance tenante pour la cité Lorraine de Nancy. J’ai reçu une charmante invitation que je tiens à honorer.

[Nancy, Lorraine]

La route se déroula sans problème. Tenshi n’avait eu qu’à attester de sa qualité de diplomate pour que lui et son escorte puisse traverser les frontières Lorraine, toujours soumises à autorisation. Sur place, il fit signe à Gilles qu’il pouvait se détendre et en profiter pour soigner un peu les chevaux qui venaient d’être très sollicités. Vu le nombre de gardes dans le coin, il n’avait pas besoin de protection rapprochée.

Cela dit, Saint-Firmin n’était pas du tout en territoire connu. A part la Chancellerie Lorraine qu’il avait eu le loisir de fréquenter, il n’avait jamais pris le temps de découvrir ces terres. Ainsi, il balaya du regard la salle jusqu’à trouver des visages connus. Le Chancelier, ainsi que la Souveraine qui l’avait invité ici étaient présent, auprès de celui que Tenshi reconnu à ses armes comme étant le Duc de Lorraine. Le Vice-Chancelier s’approcha donc du petit groupe et d’un signe de tête respectueux, les salua.

Bien le bonjour votre Grasce, je me nomme Tenshikuroi Deschenaux, Vice-Chancelier du Lyonnais-Dauphiné. Et bien le bonjour à vous aussi votre Altesse et Excellence. Puis s’adressant plus particulièrement à Cécilia, je vous remercie pour cette invitation.

Le 19 octobre 1458, dans le courant de la journée ,
La dame de Beaulieu avait reçu deux missives qui lui avaient causé du souci, l'une "lettre cardinalice", indiquant qu'une plainte était déposée à son encontre,
chose qui la poussa à boire ( excuse bidon pour dire que oui elle arrivera dans la réception pompette comme toujours!), elle n'allait pas tarder à être convoquée, dans sa petite tête ça se bouscule , elle se voit déjà au buché en train de rôtir et demander pardon, pour ce qu'elle n'a certainement pas fait, puis se voit déjà à la droite du Sans Nom dans une lune d'enfer,où elle regarde la Lorraine de loin poursuivre son petit bout de chemin sans alcoolique notoire pour déroger à la routine (c'est d'un triste ! y'a de quoi vouloir boire!)
La seconde missive, bien elle était écrit par un nouveau "héros" du duché, jolie plume qu'elle se dit, par contre le contenu est franc , jamais la Zahra n'avait reçu telle lettre clair, du genre "si t'es pas là t'seras destituée, tu redeviendras gueuse" en gros, et là bien, elle a beau être gueuse dans l'âme, fière de ce qu'elle était à la base, bien une fois couronnée , on a du mal à quitter cette chose qui coiffe la tête, surtout quand on a pas les moyens de s'acheter une autre coiffe que cette couronne, par ce que les cheveux en bataille, ça fait vagabonde dans les couloirs de l'administration du duché, puis pour une future érudit en matière d'armée, et une militaire il était hors de question de garder les cheveux en mode "pétard" , bien quand on a déjà eu l'expérience d'être en lice avec une femme, ou en pleine bataille, on a souvent l'expérience "de attend que je t'arrache les cheveux" et mine de rien ça fait "mal" de se faire tirer les cheveux.
Il y avait bien d'autres raisons qui l'attachait à son fief, ses gens, bien oui sans Zahra y'a plus de mariachis, y'a plus d'ambiance à Beaulieu, c'est comme vouloir arracher une mère à son enfant ou bien l'inverse , bref, elle n'avait aucune raison de ne pas venir prêter son serment d'allégeance à sa Grâce Sabifax , pis soutenir la Lorraine c'était un défi qu'elle s'était lancée depuis bien longtemps.

Après avoir donc cumulé les chopes en taverne, de la liqueur, de la bière, de la tisane eh oui, bref, elle se décida à tituber jusqu'au castel, uniforme de connétable sur le dos, elle qui avait commandé de belles robes d'Anjou, tout frais payé par sa fille Calyce, elle n'avait encore rien reçu , donc c'était en mode toujours militaire qu'elle venait aux cérémonies, peu importe lesquelles, en mode Caporale, en mode Connétable (quelqu'un lui avait causé de sardine, allez savoir pourquoi tss, ça va on avait pas encore dit "morue" !)

Les joues toujours empourprées par le froid et l'ivresse, elle entra dans la salle, forcée de constater que ça ne se bousculait pas aux portillons,
elle avait en tête son texte pour les allégeances, priant pour que sa langue ne fourche pas à nouveau quand elle dira les trois termes latins.

Elle s'approcha quelque peu, hésitante, voir titubante, mais bon c'était sa démarche à la dame de Beaulieu,
elle salua les personnes présentes, pis alors là; elle fit une espèce de courbette au duc , qu'elle se permettait de faire uniquement par ce que la salle n'était pas complète !

Bien le bonjour à vous* , "Notre Grâce ", qu'elle lance avec un sourire taquin au ducaillon.

Votre Grâce Cécilia, ravie de vous voir en Lorraine, , Messire la bienvenue.

le bonjour à notre "héros" aussi , la bienvenue en Lorraine, également, votre convocation a fait mouche, on reconnaît bien le caractère militaire de votre personne hein! *elle rit*

La ferme chalonaise du jeune Adrian était bien calme depuis quelques jours. En effet depuis que le jeune garçon n'était plus le maire il avait tendance à rester chez lui pour se reposer et se mettre à jour dans son travail. Aussi on n'avait plus à supporter ses allées et venues incessantes, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, effectuée dans le but d'aller voir si «tout allait bien à la mairie». La propriété avait retrouvé sa sérénité. c'était le matin, un beau mati bourguignon comme on en fait rarement. Le baron était assi à son bureau quand un serviteur pénétra dans les lieux, porteur d'une missive. L noble haussa un sourcil, pris le courrier et congédia l'importun d'un geste de la main... Entrer sans frapper... Il allait entendre parler du pays.... Adrian s'enfonça dans son fauteuil, décacheta la lettre et la lut. Une fois ceci fait il cria:

GINO! FAIT PREPARER LES CHEVAUX, PARAIT QU'IL FAUT SE POINTER À NANCY SEANCE TENANTE!

Il jeta la lettre, de fort mauvaise humeur. Il aurait aimé savoir que les allégeances allaient avoir lieux un peu plus tôt, et non pas si proche de la date fatidique. Il se prépara pour le voyage: une cape chaude, des brais et une chemises résistants, à ses armes, une dague et une épée. Il était fin prêt. Quand il sortit Gino était déjà là, avec l'escorte qu'il avait mise sur pied. Parmi elle se trouvait le messager malpoli. Au moins il n'allait pas pouvoir se reposer, cela tira un léger sourire au baron.

En route mauvaise troupe!

[Nancy]

Il fallut assez longtemps pour rallier la Lorraine, en automne les routes ne sont guère praticable et il ya une sacrée recrudescence de canaille. La troupe avait d'ailleurs rosser un gueux tentant de leur extorquer de l'argent à un croisement. Il devait être saoul car normalement on savait que menacer une troupe armée quand on est seul ce n'était pas bon pour sa santé physique... Mais bon, cela avait été... divertissant. Ils arrivèrent finalement au manoir d'Haussonville. Là Adrian demanda si ça soeur était déjà aux allégeances, on lui dit que c'était sans doute le cas. Sans perdre plus de temps le Montjoie se prépara donc, passant ses atours de cérémonie, d'un bleu profond, puis sauta sur son cheval, direction le chateau: fallait pas arriver trop en retard nan plus hein?

Il pénétra finalement dans la grande salle de réception d'un pas vif. Ouf il n'y avait pas encore trop de monde, ça allait. Il chercha Cécilia du regard et la trouva au bras d'un beau et grand messire, qu'il ne connaissait pas encore. Elle portait une magnifique robe bleue, en adéquation parfaite avec la tenue de l'homme. Il décida de vite aller les saluer. Il fendit la petite foule et se présenta devant sa soeur, un large sourire aux lèvre.

Ton Altesse, c'est une joie pour moi de te voir. Comment vas-tu?
Me présenterais-tu ton «cavalier»?

Il sourit.

Ce devait être la première fois que le Tempéré mettait les pieds en Lorraine de manière officielle. On pouvait dire que pour une première fois, il ne faisait pas les choses à moitié. Il y sautait des deux pieds. Non seulement il y allait pour les allégeances du nouveau duc, mais aussi il entrait dans la salle avec, posée sur sa main, celle de la Souveraine de Romarimont. Les costumes avaient été spécialialement commandés par ladite Souveraine.

Elle était déjà venue dans ses terres, mais l'inverse ne s'était jamais produit. C'est non sans une certaine appréhension que le chancelier dauphinois s'avançait dans la salle avec la jeune von Frayner. Oh oui! le vicomte avait l'habitude des mondanités. Mais celle-ci n'était pas une simple mondanité. Il serait rassuré par la présence de son vice-chancelier et de son ambassadrice. C'est donc une belle délégation dauphinoise qui se rendait aux allégeances lorraines. Pour qui était l'honneur? N'allons pas chercher trop loin non plus.

C'est donc tentant d'afficher une attitude relativement décontractée, mais un peu tendu néanmoins, que le chancelier parut devant le nouveau duc de Lorraine. Les présentations furent faites et il s'inclina devant le duc.

Votre Grasce, c'est pour moi un plaisir que de me trouver en ces lieux ce jour d'hui. Permettez-moi de vous transmettre les félicitations du Lyonnais-Dauphiné pour vostre accession à cette dignité.

Les arrivées ensuite se précipitèrent. Le vice-chancelier était sur leurs talons et vint saluer le duc de même. Deux autres personnes se présentèrent ensuite. Une dame à laquelle le Vicomte rendit son salut et un jeune garçon. Ce dernier s'était adressé à Cecilia sur le terme de "Ton Altesse". Curieux, mais seulement pour un temps. Son visage lui rappelait curiseument quelqu'un. Il tourna la tête vers Son Altesse, puis la ramena directement sur le jeune garçon. Serait-il possible qu'il s'agissât du jeune Adrian?

Le fauteuil... euh pardon, le trône... était confortable, mais sans plus. Combien de postérieurs s'y étaient assis dessus ? Si on ne compte pas les valets et autres serviles qui ont profité d'un instant seuls dans la salle pour poser leurs séants dessus pensant qu'un charme s'opèrerait faisant d'eux, le temps d’un rêve, duc de la Lorraine. Mais, le trône n'a aucun réel pouvoir magique. Certains le pensent et le duc sourit se rappelant la missive qu’il avait reçu :'une question, pourquoi tu m'a faite éradiquée, c'est pas très noble, t'es duc t'es sur?'

Un petit rire se fit entendre dans la salle. Peut-être que certains pensaient que le duc Sabifax avait droit de vie et de mort immédiate. Comme si il était en liaison directe avec le Très-haut, sans passer par l'évêque Zippo, ni même le grand inquisiteur, celui là même qui arriverait bientôt pour lui rendre visite.
Le rire cessa et son visage laissa voir un brin de suspicion inquiète quand il réalisa qu'il avait quand même reçu un courrier d'une morte... Naaah! Impossible! Sans doute quelqu'un avait voulu lui faire une petite blague.

Quoique... il pourrait en profiter pour lancer une légende... Faire savoir à tous, qu'une personne avait osé dire du mal du duc Sabifax et... 2 jours après, elle fut foudroyé par la colère divine. Le genre de rumeurs qui devraient servir de leçon et entretenir la légende du 'gros méchant Sabifax' gniark gniark gniark.

Alban_Erwann a écrit:: -"Bonjour votre Grâce. Je me porte ma foy assez bien, si ce n'est la fatigue qui commence à se faire sentir. Et vous ?
Oui, première fois pour moi aussi, j'espère que la cérémonie se déroulera calmement et comme les us et coutumes le veulent. Malgré mon peu d'expérience sur le terrain, je ne crois pas en un quelconque incident possible. Le tout est d'être détendu et avoir toujours un regard ferme."

La fatigue ?
Et bien... Il serait dommage que vous soyez fatigué. Ne vous ai je pas dit qu'après cette cérémonie, nous souhaiterions vous avoir à notre table pour un bon repas. J'ai demandé d'apprêter quelques lapins, faisans, sangliers et d'ouvrir des bonnes bouteilles qui gisent dans le bas fond de la cave ducale.
Ensuite.... rien de tel pour digérer et se divertir que de prévoir un bal jusqu'au petit matin. N'est ce pas un jour de fêtes?

Évidemment, il plaisantait. Le duché n'avait pas les moyens de se payer de telles festivités. Ces temps ci, il fallait avant tout continuer de serrer la ceinture.

Alban_Erwann a écrit:: -"Voici donc la première allégeance, venant de la Duchesse de Ligny, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch votre Grâce. Il serait judicieux d'y répondre dès maintenant, c'est un conseil que je vous donne là, car vous vous sentirez quelque peu débordé par la suite avec tout se qui arrivera ..."

Écoutant le conseil avisé du héraut, il prit une plume et commença à coucher les mots sur un parchemin.

Citation :: Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , dicte La Loyale, Duchesse de Ligny, Vicomtesse de Saint_Georges et Commandeur de l'Alérion Lorrain, en Lorraine, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Il remit le parchemin scellé au jeune héraut, puis il tendit le bras pour saisir le verre qui attendait à coté de lui. Dans un mouvement lent, il le porta à ses lèvres en but une petite gorgée. Du coin de l'oeil, il aperçut sa suz qui remontait jusqu'à lui.
Ah! Tiens... finalement, elle était venue accompagnée. Son futur époux ?
Sabifax repose son verre sur un petit plateau argenté, juste à temps pour répondre à son salut.

Bonjour votre grasce, * Voyez comment il lui cause bien à sa suzeraine. *
Vous nous voyez ravi de vous voir ici. Avez vous fait bon voyage sur nos routes Lorraines?

Il tourne son visage vers le jeune homme qui accompagne Cecila quand il se présenta comme le chancelier du Lyonnais Dauphiné, le duc se rappela qu'au lendemain de son élection, il avait reçu de ce duché un courrier de félicitations.
Le vice chancelier était aussi là en arrière, son visage n'était pas inconnu. Ah oui! Il l'avait déjà croisé dans les couloirs de l'ambassade.

Soyez les bienvenues, messires.
Je vous remercie pour vos vœux
C'est un plaisir de recevoir une délégation aussi prestigieuse du Lyonnais dauphiné.

Ouais bon... il se doutait quand même que ce n'était pas pour lui qu'ils étaient là, mais surtout pour accompagner Cecilia.

Il se penche un peu en avant vers sa suzeraine et dit d'une voix juste assez forte pour qu'elle l'entende.

Il nous faudra nous entretenir après, je me demandais comment c'était passé la récolte de mirabelle en vos terres. Mais pas de suite,
là... j'ai besoin de vous durant cette cérémonie alors ne vous éloignez pas trop.

Voyant ensuite qu'elle était bien entourée et pressée de questions, il se cala dans son fauteuil en attendant la suite.

Son nez remarqua l'approche de la poivrote mirabellisée...
Sa démarche la trahissait tout autant que ses joues rougeâtre et son haleine que l'on respire à 10 pieds de distance.

Bonjour Zahra de point deux de Beaulieu en argonne en Lorraine, * Il reprend son souffle *

J'ai réfléchi.... oui oui ca m'arrive parfois... aux derniers évènements .Je me suis dit que tu devrais arrêter de boire. Au moins le temps que le grand inquisiteur fasse son tour en Lorraine puis reparte sans t'avoir mis au bucher.

Zahra s'améliorait quand même. Cette fois-ci, elle avait réussi venir jusqu'au castel sans que le duc apprenne qu'elle était tellement pompette que 'gnépabotib....'

Pas encore bien loin de l'empire elle avait rebroussé chemin lorsqu'elle c'était souvenu qu'il devait être le temps des allégeances, la petite troupe s'éloignait pourtant de l'Empire pour rejoindre la Champagne et visiter de nouvelles terres quand le carrosse Volpilhat avait fait demi tour.
Ce serait la deuxième fois qu'elle entrerait dans cette salle de réception pour prêter allégeance au duc de Lorraine, serait ce le même sentiment de timidité qui l'envahirait comme la première fois,c'est vrai qu'a cette cour la plus part des visages lui était inconnu, et parfois cela ne lui plaisait que partiellement.
Toute fois accompagné de sa dame de compagnie elle entra dans la salle de réception discrètement, et la petite rousse étudiant le Duc qui parlait avec une jeune femme resta à sa place.
Cette fois ci la salle était bien agitée, une délégation qu'elle ne se rappelait avoir vu la dernière fois et puis... c'est tout, on attend un peu de suite dans la cérémonie pour passer à son tour.

[Castel de Nancy, Donjon Central, Conseil Ducal]

L’atmosphère du bureau était chaude et le châle belu de ciel reposaot mollment sur le fautuei ; de velours cramoisi. Dans l’âtre crépitait un feu de bois, seul bruit audible en dehors du crissement de la plume sur le vélin. Cyann, Commissaire au Commerce pour l’heure, s’affairait à écrire à ses confrères pour trouver quelque débouché au surplus de fruits amoncelés sur les étals avant que le temps ne les transforme en compote… ou pis. Peut être que l’on devrait remettre en usage le pilori histoire d’écouler les fruits pourris se disait al blonde. Elle lâcha un rire en grelot en imaginant certains fâcheux le visage constellé d’épluchure. Larrière saison avait été fort belle, il semblait que la récolte de fruitsfut belle partout …La plantureuse blonde soupira tout en se massant distraitement le ventre. C’est alors qu’à la porte on frappa et qu’un valet entra porteur d’une missive.

La jeune femme en prit connoissance puis, de ses longs doigts blancs tachés d’encre, elle enroula à nouveau le parchemin.

Merci Godrik, vous pouvez disposez. Ah heu non !
Faites dire à Blanche que j’ai besoin de ma robe … de velours vert mordoré bordée, celle à l’escarboucle.

Elle ajouta de la main un signe genre « allez y »

Elle comprendra.

Cyann se replongea dans son courrier et apposa sa signature. Puis, au lieu de courir pour répondre à l’invitation de son suzerain, elle entama une autre lettre pour un confrère et ainsi de suite. Ce n’est que plus de deux cloches plus tard qu’elle se leva et sortit de son bureau pour rejoindre ses appartements. Elle en ressortit encore deux cloches plus tard et se dirigea vers la salle d’un air distrait.

Les gardes postés devant la lourde porte de bois ornementée de poignet de bronze sculptée en forme d’alérion, lui jetèrent à peine un regard tant ils étaient habitués à sa présence et écartèrent leur lance pour la laisser pénétrer dans la sale du trône.
Là, un homme en livrée aux couleurs du duché de lorraine lui demanda qui annoncer.
Cyann plissa les yeux, qui pouvait bien être cet importun en voilà une question .. bien embarrassante… La jeune femme scruta le visage de l’homme en se demandant d’où il sortait … peut être était ce un homme de la maison du nouveau héraut. Cyann sourit en coin et planta son regard océan habité de lutins facétieux et dit a voix basse au garçon

Je suppose que quelque chose comme e « Cyann, Commissaire au Commerce de Lorraine » conviendrait …

Cyann, une fois annoncée de la sorte, fit quelque pas et entra dans la salle. Elle cligna des yeux pour s’habituer à tant de luminosité : dans la salle du trône, tous les chandeliers avaient été allumés pour l’occasion et la salle resplendissait de mille feux reflétés par les tenus d’apparats de la Haute Noblesse. Peu étaient arrivés encore, si faict qu’elle ne mit pas longtemps à repérer le duc Sabifax sur son trône, entouré du héraut reconnaissable aux signes de sa charge, un couple en tenue de velours bleus de nuite blanche magnifiquement ouvragés, restait non loin de lui; la jeune femme se demanda qui cela pouvait il bien être, pas moins d’un vicomte ou d’un duc songea t elle. Toutefois, son attention était avant tout accaparée par le visage de son duc. Elle resta plantée là, un moment, à le regarder un sourire framboise égaré sur ses lèvres. Il discutait avec les uns et les autres. Il semblait tellement à sa place songeait-elle. Ayant pour sa part « fait allégeance » depuis longtemps déjà à sa majesté, elle se demanda bien à quoi elle allait occuper son temps. Peut-être aurait elle dû amener sa harpe ? Au moins aurait-elle pu chanter quelque ballade … Elle soupira et chercha des yeux le buffet. Elle se mordit la langue. Elle aurait parier qu’il aurait été mal vu dans ce genre de réception de se servir avant que toutes les formalités soient finies… Elle soupira regardant avec regret un plat de charcutailles à faire pâlir Napoléon …

melrikk avait reçu la convocation pour l'allégeance du nouveau duc de Lorraine, son cousin Sabifax. Voici donc le deuxième Beauregard duc de Lorraine après feu le duc Gwendarion, leur cousin commun.

Toujours prit par les affaires militaires, le baron de Gondreville profita d'une accalmie pour se rendre au castel de Nancy. Laissant un instant les hommes de sont armée, il prit la route au petit matin.

Arrivé au castel il se rendit de suite dans la grande salle de réception ou plusieurs personnes étaient deja présentes. Bien qu'il était habituer à ces cérémonies, melrikk n'était pas du genre à se mettre en avant plus qu'il ne faut dans de tel moment. Il les salua et attendit la suite.

Un envoyé de l'ancien Sénéchal de lorraine arrivé d’Alençon, portai une missive cacheté pour le nouveau maître de Lorraine.

Citation :

Votre grâce, étant aux prises avec moult vilain, nous ne pouvons venir nous présenté au devant de vous. Aussi recevez de par cette envoyer notre allégeance.

Citation :: Par la présente, nous, Theudric von Strass, Baron de Bléré, Seigneur de Cattenom, reconnaissons le Duc de Lorraine Sabifax de Beauregard comme notre légitime suzeraine pour nos terres de Cattenom.
Nous prestons allegeance et jurons fidélité, conseil et service.

Fait à Alençon Duché d'Alençon, le 24ième Jour d'Octobre de l'An de Grasse 1458.

Ellebasi arriva à la cérémonie, apres avoir reçu la missive de venir au allégeance, elle s'habilla pour la circonstance .

Arrivant à vit déjà présent certaine personne .

Cyann,Zahra melrikk sa grâce Sabifax qui etait deja sur les lieu .

Bonjour Votre grâce en s'inclinant ,Zhara ,cyann vous allez bien ?en leur souriant chaleureusement .

Elle se mit à sa place et attendit que les autre arrive pour prêter allégeance au nouveaux Duc de Lorraine qu'elle connaissait très bien .

Citation :: Bonjour Votre grâce en s'inclinant ,Zhara ,cyann vous allez bien ?en leur souriant chaleureusement .

Cyann sortit de ses pensées qui prenait des chemins d'amertume qui'il ne fait pas bon de fréquenter tant le spas s'y embourbent et planta son regard aussi franc qu'océan dans celui de la mairesse.

Bonjour dame Ellebasi, je suis ravie de voir icelieu. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point il fait bon de croiser des gens hosnete et investi a vostre image, en ces temps troublés où la Lorraine en a tant besoin...

Cyann vacilla légèrement et se rattrapa discrètement au coin de la table, devant l'air un rien surpris d'Ellabasi la blonde sourit et grimaça quelque peu.

Voyez qu'il fait toujours être bon de n'être point loin du buffet !

Cyann rit néanmoins quelques rides au coin des yeux rendait son rire un rien étrange.

Accepteriez vous de me donner le bras Dame la mairesse ?

Nous pourrions aller saluer Dame Zahra de Beaulieue et ... le duc naturellement ...

Voilà que la salle commençait grandement à se remplir, la noblesse lorraine faisait petit à petit son apparition ainsi que quelques invités d'on ne sait où. Bref, le Von Frayner observait tout cela d'un œil vigilent, comptant une à une les personnes arrivant, reconnaissant certains visages qu'il avait rencontré ou croisé ces derniers jours. Assis commodément dans son siège face à son bureau, un laquais vint lui porter deux nouvelles missives, des allégeances sans doutes, surtout qu'il avait expressément demandé aux laquais de ne jamais tarder sur les missives qui lui seraient adressés en sa qualité de Héraut Impérial de Lorraine. Une à une, il ouvrit les lettres et y découvrit bien évidemment des allégeances. Il les lut pour en prendre connaissance et rayer les noms de sa petite liste nobiliaire. Puis il se leva pour les porter au Duc de Lorraine :

-"Votre grâce, voici encore deux allégeances, une de Theudric von Strass pour sa seigneurie de Cattenom et une autre du Baron de Forbach, Niconoss d'Acoma."

Il les lui tendit, l'une après l'autre :

Citation :: Par la grâce d'Aristote, nous, Niconoss, dict "le devoué", humble Baron de Forbach et Seigneur de Manonville en Lorraine,

à vous, Sabifax, Duc de Lorraine par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Sabifax, Duc de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sabifax, Duc de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que de part mes anciennes fonctions impérial, nous renouvelons notre allégeance qui prime sur tout autre a notre Empereur LongJohnSilver, a qui nous donnons notre épée, et toute notre détermination.
Et que si un conflit venait vous opposez vous, Sabifax, Duc de Lorraine, a l'empire ou a l'empereur, nous prendrions fait et cause pour ce dernier.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Profitons également de cet allégeance pour faire part comme nous vous l'avions déjà annoncer par mésange, que nous avions répondu à la levée de ban lorrain en étant représenté par nos vassaux, Ellebasi d'Acoma et Balsamo. Ne pouvant pas nous déplacer nous même, dû à nos obligations dans le duché d'Alençon.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Niconoss, Baron de Forbach, Seigneur de Manonville en Lorraine, a écrit et ratifié,

Le 20 Octobre à Alençon.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Puis il s'avança ensuite vers l'assemblée des nobles qui discutait encore tranquillement. Il était temps que les allégeances orales débutent, et pour cela le Héraut Impérial comptait bien faire un petit discours, ne serait-ce que pour se présenter à la noblesse qui l'assommerait bientôt de questions, demandes, requêtes, demandes de témoignage pour anoblissements, officialisation etc ... Il s'avança donc sur l'estrade et prit la parole, n'osant pas vraiment réclamer le silence avec fermeté, il s'imposerait par lui-même, son caractère assez rigide de militaire et sa voix portante feraient l'effet espéré.

-"Seigneurs & Nobles de Lorraine,

Sans doute avez vous été mis au courant de la nouvelle nomination d'un Héraut Impérial en vos contrées, si ce n'est pas le cas, les missives vous demandant de vous présenter à la cérémonie d'allégeances vous l'auront sûrement fait remarquer. J'ai en effet été nommé à la Marche de Lorraine pour combler le vide que laissait depuis sa démission l'ancienne Maréchale d'Armes Impériale, Béatrice de Castelmaure-Frayner.

Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je me nomme Alban Erwann Von Frayner, Chevalier Impérial d'Heinsberg et depuis maintenant une semaine Héraut Impérial de Lorraine. Il peut paraître que je suis assez sec ou rapide sur certaines choses, la preuve en est de ces missives pour la cérémonie, certainement mon caractère de militaire comme l'a fait remarqué la Baronne de Beaulieu, mais aussi le fait que je prend petit à petit mes marques étant donné ma récente nomination à ce poste. Vous n'avez pas devant vous un inculte dans le domaine de l'héraldique, non, je vous rassure, j'ai bien passé deux mois en tant que poursuivant d'armes ès généalogie et j'ai d'excellente notions juridique & héraldique. Néanmoins certaines choses m'échappent encore, mais tout cela ne saurait tarder à être comblé. Je tenais particulièrement à me présenter à vous car une bonne entente entre Héraut et Noblesse est quelque chose d'important, et pour cela il faut bien que vous me connaissiez quelque peu.

Pour en venir à la cérémonie, elle va débuter immédiatement. Bien que vous connaissez certainement tous le déroulement de cette cérémonie, je vais tout de même en rappeler les points capitaux. Chaque Noble Lorrain devra se présenter, un par un, face au duc, ou bien de manière écrite et scellé, pour lui prêter serment d'allégeance. Ce serment débutera par une reconnaissance du suzerain puis devra contenir l'auxilium (aide), l'obsequium (respect) et le consilium (conseil) qui sont les devoirs fondamentaux d'un vassal à son suzerain. Par la suite, le Duc, s'il accepte votre allégeance, vous accordera protection, justice et subsistance."

Le duc avait certainement cloué le bec de la Zahra en lui proposant aussi calmement ce conseil " ne plus boire en attendant la suite de l'histoire de la dite convocation et de la plainte à son encontre dictée par le cardinal Inquisiteur", dit-donc, encore heureux qu'elle n'avait pas encore plié le genoux pour faire son allégeance et qu'elle n'avait pas reçu celle du duc , pour sur que dans un coup impulsif elle lui aurait dit " nan votre grâce vous pouvez rayer les "consiliums" du moins sur ma consommation de boisson, pour ce qui est des conseils dans les techniques de secrétaire créateur de boulier etc je veux bien garder, elle s'était un peu éloignée donc pour se trouver une place pénard d'où elle pourrait suivre la cérémonie en attendant son tour, elle remarqua l'arrivée d'autres personnes, Ellebasi, qu'elle appréciait , pour sa discrétion et son travail à l'Ost et à la prévôté, toujours aussi professionnelle et sérieuse, sauf quand elle faisait les visites médicales " le Zhara faut arrêter de boire", ça passait plus ou moins mal, mais bon c'était un conseil de médicastre, puis à ses côté la plantureuse Blondasse et oui c'est ainsi qu'elle la nommait bon pas publiquement , si non elle risquerait de finir en lice, avec le couple sabifaxien et cyannesque elle n'aurait aucune chance la guerrière impériale autoproclamée, faut pas charier non plus.

Elle les salua donc, effaçant sa moue, bien oui elle avait une mine boudeuse, quelqu'un qui lui suggère si calmement de cesser de boire, pis devant des gens qu'elle connait pas, quelle humilation pour elle? eh oui, être alcoolique en 1458 c'est difficile, surtout quand on fait partie de la noblesse.

Bonjours à vous mesdames, ravie de vous voir, pas mal de monde s'est déplacé en personne pour ces allégeances, ça risque de durer, je vous laisse saluer notre "conseiller Duc"moi je suis passée le voir, j'attends que ....

Pis, la silence, le nouvel "l'héros"du duché allait parler, ah l'angoisse, c'était donc la seule avoir fait la remarque au dit héraut, pour qui qu'elle allait passer la dame de Beaulieu pour la dame qui râle, pour une militaire dite disciplinée ça ne le faisait pas trop, elle se contente de regarder ses bottes, pis relève la tête, l'héros s'était planté il avait dit baronne, à moins qu'elle soit élevée à ce rang sa Beaulieu en Argonne, elle sourit se disant que le héros était direct pis plutôt bavard, jusqu'ici ça commençait dans le silence ce genre de cérémonie et ça se terminait dans le silence, là ça commençait bien, un conseil du duc alors qu'elle n'a encore rien demandé, un discours de l'héraut, bref tout pour oublier la première missive qu'elle avait reçu en ce 19 octobre, du cardinal Coldeweck.

Elle souffle à Ellebassi,
j'attends que les autres passent devant, ils viennent de loin, pis sont duc etc, me semble qu'il y a un certains ordre à suivre, la haute noblesse , ensuite la petite je suis pas sûre mais bon autant patienter...

Oui, encore là c'était calme, des fois il y avait de drôle de messes basses dans ce genre de cérémonie, du genre soit les potins, soit les critiques etc ...
Côté potin, elle apprenait que la MAI avait laissé son poste, comme quoi ils ne savaient pas toujours tout les nobles!

Du bout des doigts, Sabifax s'amusait à suivre les formes sculptés sur sur l'accoudoir du fauteuil ducal, songeant qu'une couronne apportait autant de soucis que de cheveux blancs... A travers le brouhaha qui emplissait la salle, son regard se portait souvent vers la porte. Viendrait-elle ? Au fond de lui même, il l'espérait. Depuis qu'il était duc et elle prise dans ses comptes, elle restait toujours sa plus proche conseillère mais ils étaient tout deux occupé par leurs taches respectives.
Quand à l'entrée de la salle on annonça....

Cyann, Commissaire au Commerce de Lorraine

Une respiration plus forte que les autres souleva son torse ou était ce un battement de cœur plus violent que coutume. La blonde franchissant le seuil de la porte capta toute son attention aussi sur que si un rire reconnaissable entre mille avait traversé la pièce jusqu'à ses oreilles. Il soupira de la voir si loin de lui. Surtout qu'elle avait une bien meilleure place que la sienne, ben oui... juste à coté du buffet. De simple plateaux posés sur des tréteaux, recouverts d'une nappe blanche, sur lesquels s'étalait de larges plateaux remplis de victuailles: des cochonnailles du père cochonou - de Vaudémont, bien sur! Peut-être était-ce le cochon toujours pas retrouvé de l'ex mairesse!?, du poisson, salé et fumé - pour tout les gouts, et des fromages.... dont certains suffisamment fort pour couvrir l'odeur du poisson. Ah! puis du pain, il avait venir les plus belles miches des boulangers, petits pain blancs tout juste sorti du four et à la croute dorée dont l'odeur chaude se mêlait aux effluves des autres mets pour venir titiller les narines gourmandes. Bref... il salivait doublement de voir la plantureuse blonde se tenir à quelques pieds de lui, accotée sur la table des réjouissances des gourmands.
Oh... qu'il fallait qu'il la surveille, il connaissait sa gourmandise et son coup de fourchette - même si il n'y avait pas besoin de fourchettes pour dévaliser le buffet - et elle risquait de se retrouver avec un petit ventre aussi gros et tendu qu'après avoir mangé un délicieux coq au vin ( spécialité sabifaxienne).

La salle se remplissait lentement, lorsque le héraut de service pris la parole. Ah ouais... lui, il avait fait fort pour son entrée en matière. Le duc, il avait reçu quelques commentaires de certains nobles. Du genre ' eh oh... tu lui diras au héraut qu'il ne peut pas nous destituer comme ça.' Là, il avait fallut faire preuve de diplomatie ' Yé jeune, c'est sa première fois.... tout comme moi. Il faut pardonner.'

Tout en écoutant le héraut impérial, il en profite pour regarder ceux qui sont déjà arrivés. Son cousin Melrikk est présent, cela fait déjà quelques semaines qu'il lui avait reparlé. Oh rien de très palpitant, mais plutôt une discussion militaire, quand les 'pèlerins' traversaient Epinal sous le regard des soldats en train de former les rangs. Dans l'autre coin de la salle, une rousse qu'il n'a jamais vu, se fait discrète. Le souvenir de la dernière rousse qu'il a rencontré effleure son esprit. Il ravale sa salive. Pourvu que tout se passe bien, se dit-il.

Zahra, elle bougonnait dans son coin. Froncement du sourcil, alors qu'il se demandait si... 'Naméhooo, elle va pas partir à brailler en plus...' De toute façon, c'est pas parce qu'il a dit tout haut ce que tout le monde sait déjà qu'elle doit faire la tête. Faut assumer!

Pas loin de là, Ellebassi, mairesse de Verdun à qui il adresse un petit signe de la main. L'hospitalière de l'Ost, toujours accompagnée de son sourire avait rejoint Cyann et les deux femmes conversaient.... à coté des pichets de vin. Ouais... Sabifax allait devoir surveiller. Il attend, espère, souhaite, prie pour que la troubaba tourne un peu sa tête, juste le temps de capter son regard, croiser ses yeux et puis qui sait, en profiter pour échanger un regard bleu, complice et amoureux.

Alors que le discours du héraut se terminait par les consignes d'usage. Ah! Le duc se retint de lui dire d'ajouter 'Bienvenue dans la salle du trône. Boissons, apéritifs et mises en bouche seront servis pour vous faire patienter et un petit cadeau vous sera remis par notre présidente de la cdn. Nous vous souhaitons de passer de bonnes allégeances.'

Elle s'était fait un peu tirer l'oreille avant de venir, en ce moment elle n'aimait pas sortir de sa retraite presque volontaire.

Mais si elle voulait conserver son havre de paix, elle devait aparaître à cette cérémonie.

En pénétrant dans la salle elle marque un temps d'arrêt en entendant le nom prononcé par le héraut .

*Comment ça la CAC ici ? Bien qu'ayant des liens connus avec le Duc, elle n'est pas noble ! Serait ce vrai ce qu'on raconte, et qui malgré son éloignement volontaire des choses du pouvoir parvenait jusqu'à elle ? J'espère qu'elle ne sera pas aux côtés du Duc, cela va donner l'impression qu'elle reçoit elle aussi les allégeances, quelle maladresse, vouloir honorer sa maitresse devant tout ce monde !!.*

un regard cirgulaire rapide l'informe qu'il n'en est rien * OUFFFFFF!!!!*.

La corvée de sortir de son silence devenait d'un seul coup plus pesante. *Qu'on fasse vite et qu'elle rentre chez elle au calme *!

Elle s'incline brièvement devant le trône avec un sourire crispé et va rejoindre la cohorte, pas si nombreuse que cela de ceux qui attendent leur tour.

Décidément elle est arrivée trop tôt.

Elle fait un sourire à Melrikk, à Ellebasi, et une bise à Zahra, ayant toujours plaisir à rencontrer la jeune brune impertinente, et attend qu'on l'appelle avec un ennui grandissant. La prochaine fois, c'est sur elle enverra un courrier.

La jeune femme, étant retenue ailleurs, fit son devoir d'allégences en envoyant une missive au Castel...

Citation :: Nous, Spectralya de Beauregard d'Youville de Champlain, Duchesse de Dabo, rendons hommage au Duc de Lorraine élu , et reconnaissons l'égalité de nos Rangs.

Qu'Aristote nous donne à tous, la force et guide nos pas pour faire de la Lorraine le Duché qu'il mérite d'être.

Nous vous jurons respect (obseqium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Par le fait même, nous renouvelons notre serment d'allégeance envers l'Empereur légitime de Saint Empire Romano Germanique LongJohnSilver.

Spectralya de Beauregard d'Youville de Champlain,
Duchesse de Dabo

Arrivant à la porte de la grande salle d'apparat, la rousse remit une mèche rebelle en place, lissa les plis de sa robe de velours cramoisi du plat de la main d'un geste élégant et léger et relevant la tête pour cacher la fatigue qui pesait sur ses épaules, entra.

Le duc était déjà assis et maints nobles formaient une haie de chaque coté du trône dans un parfait désordre ... bruissement de conversations, de rires, de .. hoquets ? .. Cléo tourna la tête pour voir d'où venait ce curieux rot mirabelisé ..

héhé !! Zarha avait pris de l'avance sur les libations de la journée .. la jeune CAM adressa un grand sourire à Z et continuant son entrée, alla rejoindre les gens qu'elle connaissait ..

bonjour Ell ! comment vas-tu ? * bise affectueuse à la maire de Verdun* je suis passée par ta ville, mais une mauvaise fièvre m'a clouée au lit et je n'ai pu venir te saluer ... j'en suis désolée
Mais je vois que tu as une mine superbe .. l'amour sans dfoute .. hihi !

Se penchant vers la blonde touloise qu'elle avait appris à respecter, la rouquine lui adressa un petit salut de la tête ponctuait d'un sourire amical

Bonjour Barberine .. tu vas bien j'espère et merci pour ton aide à la maréchaussée
il y a pleins de gens que je n'ai jamais vu .. je ne savais pas que la Lorraine avait tant de nobles ...

La Dame d'Adaincourt, peu habituée à ces cérémonies, s'approcha discrètement pour saluer Cyann et le Duc Sabifax qu'elle côtoyait quotidiennement sans autant de cérémonie dans les bureau du CD .. mais bon, là c'est un truc sérieux pensa-t-elle je dois faire une révérence ou lui embrasser les pieds ??
ou un petit "bonjour votre altesse .. euh .. sérénissime Duc de Lorraine " ?? non, peut-être pas tout ça ..

Elle reprit sa place auprès de ses amies attendant que le tour des simples Dames vint pour prêter allégeance à son Duc ... c'est bien comme ça que cela doit se passer ?
Mais ils attendent quoi ??
j'ai des mines à m'occuper et de mes maréchaux et de ... mon "rhume" qui demande médicament embouteillé spécial bouilleur .. halal ! il manque plus que j'attrape froid avec cette fièvre de cheval

Toujours assise la Zahra, attendait que ça s'active avec impatience, sourire aux lèvres quand elle voit débarquer Barberine, "dite" Maman, lors de son mandat de duchesse, la dame de Beaulieu avait été une prévôt particulièrement accrochée aux jupons de la duchesse, les samedi et dimanche les jours d'absences de la Barbie étaient des jours trop long et ennuyeux, au moins , elle et Sybille avaient eût la sagesse de ne pas lui déconseiller de boire pendant le service au conseil, la poivrote même avait réussit à souler les duchesses, ce qu'elle n'arrivait pas à faire avec Sabifax, apparemment c'était une mauvaise passe une histoire d'écus, pis quelle injustice le duc a le droit de se souler sans être "grondé" et mal vu, pis c'était pas le lendemain de cette cérémonie qu'elle le soulerait namého faut pas pousser le bouchon trop loin non plus!

Pour la peine, "foie " de Zahra qu'elle allait s'en prendre aux caves de ses terres au duc, puis au réserve du castel de Nancy, de toute façon on avait jugé qu'elle aimait la corruption surtout quand c'était du liquide alcoolisée, elle salut d'un signe de la main Barberine , pis là soudain, un hoquet qui se permet de se faire entendre, la voila qui baisse la tête l'air de rien, yeux qui fixent ses bottes pour pas croiser les regards de l'assemblée, attendez un jour elle s'était fait virer d'un couronnement par un Évêque ( Msg Graoully dict le barbare Breton dixit Z. bourrée) , juste pour cause "d'ivresse", elle n'allait pas la refaire là, donc modération, puis pas de délire éthylique pour cette journée, en respect de son ami et certainement frère d'esprit le Sabifax, une fois la crise de hoquet passée, elle relève la tête, ce coup ci les joues rosies par le gêne, puis sourit à la Cléo Camée.

C'était long, mais la salle se remplissait peu à peu, l'aurait bien taquiné le héraut, mais le connaissant que peu, elle gardait ça pour un autre jours, "sérieux prévenir le jour même pour une telle cérémonie, c'est "d'un nul , encore un chouia je serais venue en robe de chambre tellement j'étais pas prête ! c'te honte...*hips*", pis l'avait déjà eût son compte le "héros", elle lui avait répondu une missive sur un coup impulsif, du genre" on voit le ton militaire de l'héraut" compliment pour lui, certainement pour d'autres ça aurait relevé d'un manque de tact.

Il commençait à faire soif, la main qui se dirige vers son corsage, discrètement, pis sort une flasque, la voila qu'elle la débouche et qui en boit une lampée, pis la referme et la range aussi tôt, soupire de plaisir, puis la voila prête à poireauter encore, les idées plutôt claires, une fois hors de cette salle elle ira dans la salle d'armes et au lieu de faire son inventaire elle dormira tranquillement.

A peine fussent ils arrivé que le Vice Chancelier Dauphinois fit son entrée au sein de la Grande Salle. La jeune femme lui fit un sourire.

Soyez le bienvenue en Lorraine votre Excellence. Vous n'avez pas à me remercier, c'est avec joie que je vous ai invité à venir assister à ses allégeances vous pourrez également visiter mes terres une fois la cérémonie close.

A peine eut elle finit de répondre à Tenshi que l'une des poivrotes de Lorraine fit son entrée. Heureusement pour la jeune souveraine elle n'avait pas eu le loisir de s'enfiler un ou deux verres de prune avec son vassal comme il était coutume lors de leur réunion. Pour peu qu'on l'apprenne et on la collerait également dans le groupe des soiffards.

Ravie de vous recroiser Zahra.

Pas le temps de converser un peu plus avec la mirabelisée que son esprit glisse ailleurs un peu comme dans Prison Break que l'on découvrira bien des années plus tard. Bref passons, s'était au frangin de montrer le bout de son nez et à voir l'expression de son visage bien que la curiosité le titillait, l'héraut débutant et au combien insultant avait dû provoquer l'ire du jeune Baron de Viviers.

On ne dit pas "Ton Altesse" mais "Votre Altesse" Adrian. Je te présente, le Chancelier Dauphinois, Bastien d'Amilly ainsi que le Vice Chancelier, Tenshikuroi. Vos Excellences voici mon demi frère, Adrian de Montjoie, Baron de Viviers et Seigneur de Provenchères.

Haussement de sourcil en voyant que son vassal la remarque enfin.

Ce n'est pas trop tôt mon cher, je commençais à me demander si vous alliez m'adresser la parole ou non. Sans doute l'abus de prune commence t il a être nocif pour vous. Autoritaire avec le Sabi? Meuh non elle adore simplement l'enquiquiner, c'est un peu de l'amour vache entre eux à bien y réfléchir. N'espérez pas que je vous confie ne serait ce qu'une minute les clefs de la cave romarimontaine mon très cher vassal, auriez vous oublié que vous les avez perdu il y a peu ? Nous allons nous placer au premier rang afin de pouvoir intervenir lorsque le moment sera venu La réponse s'était faite de manière à ce que seul l'ex CaCnoisettes puisse entendre.

Sitôt ce petit intermède terminé, la "maîtresse de cérémonie" prit place au premier rang en compagnie de ses chevaliers servants et de son demi-frère attendant de pouvoir s'alléger quand le boxon serait terminé. Un geste de la main de son vassal qui semblait l'inviter à passer en premier attira l'attention de la Présidente de la Chambre des Nobles. Bon bah quand faut y aller faut y aller ... genoux ployé devant le vassal-suzerain.

Nous, Cecilia von Wittelsbach-Frayner, jeune Duchesse de Romarimont, Vicomtesse de Charmes, Baronne de Deuilly & de Rambervillers, Demoiselle de la Garde Freinet, vous reconnaissons vous, Sabifax de Beauregard, comme Duc de Lorraine.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) pour nos terres de Charmes, Deuilly et Rambervillers. Nous promettons également de combattre le doute et la colère pour que toujours nous puissions remplir notre engagement le bras solide et l’esprit clair, dans le respect et la pitié comme nous le faisons chaque jours.

Qu’humblement nous œuvrerons à mettre en lumière les flagorneries ainsi que les qualités des méritants en chassant la jalousie et l’injustice et ce pour le bien de notre Duché ainsi que celui de cet Empire.

Déclarons également que de par nos terres de Romarimont, notre allégeance lige va à Sa Très Gracieuse et Très Aristotélicienne Majesté, l'Empereur LongJohnSilver. Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui. Si un conflit venait à vous opposer à n'importe quel tiers, alors notre personne se rangera à vos côtés.

Puisse Sainte Pomme Dauphine vous guider et vous protéger.

C'est sur ses paroles emplies de sagesse que la jeune femme termina son allégeance attendant la suite du programme.

Yarwelh s'était retirée dans son domaine de Fraize (hum hum si le rp avance ^^).
Elle ne voulait plus d'aucune contrainte mondaine, ne voulait plus de grand rassemblement de personnes. Elle profitait juste du calme de son castel et de son fils. Chaque jour, elle le passait à son coté, esperant le retour de son père.
Malheuresement pour elle, il y avait une chose à laquelle elle ne pouvait se soustraire: les allégeances.
Aussi lorsque vint la convocation, elle soupira. Si elle voulait faire vite, elle devait y aller seule. Mais elle n'aimait guère laisser Enguerrand seul avec la nourrice, meme si elle avait confiance en elle.
Tant pis. Elle ferait le chemin au galop, et repartirai juste après.

En entrant dans la salle, elle esperait que la cérémonie fût commencée, afin de repartir au plus vite.
Mais non, personne encore agenouillée devant le duc.
Aussi se plaça-t-elle dans un coin, attendant que la cérémonie commence puis son tour.
En attendant, elle regarda qui était présent ou non.

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[RP] Nouveau Duc, Nouvel Héraut, Nouvelles allégeances !

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