l'hiver commencait a poindre le bout de son nez en champagne. le calme et la serenité d'un bureau de conflans. il n'avait pas recu de courrier du heraut pour renouvvelé son hommage. Soit il l'envoya quand meme par messager.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Arman Von Frayner d'Azayes, Duc Souverain de Chiny, Vicomte de Provins, Baron de Villemaur, Montmirail et Nogent sur Seine,

Renouvelons hommage pour nos terres de Chiny.

Nous devons à l'Empereur,par nos titres obsequium, auxilium et concilium,

Invitons son representant en Lorraine a ne pas persister dans la felonie et lui demandons de renoncer dans le choix de donner une legitimité a cette federation.

Sachez cependant que mon allégeance prime va au Roy de France et que si conflit devait être entre le Roy et la Lorraine un choix devrait être fait par moi.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre scel.

Nous, Arman Von Frayner d'Azayes, Duc Souverain de Chiny, Vicomte de Provins, Baron de Villemaur, Montmirail et Nogent sur Seine, a écrit et ratifié,

Faict à Villemaur, onziesme jour du onziesme mois de l'an de Grasce mil quatre cent cinquante huit.

Le président de la CAI ne pouvant pas se déplacer en Lorraine pour les allégeances, il fit envoyer un pli comme à son habitude.

Citation :

Nous, Circa Goulard de Rubempré, de la Vernède Sevillano, humble Duc de Noviant et Seigneur d'Abaucourt en Lorraine. Commandeur de l'alérion Lorrain.
A vous, Sabifax de Beauregard, Duc de Lorraine.

En ce jour, nous vous saluons et écrivons.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain, duc de Lorraine par la grâce des urnes et vous prestons allégeance.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Duc de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions faits et cause pour vous.
Sachez cependant que notre allégeance lige va à l'Empereur, que si un conflit devait éclater entre notre saint Empereur et la Lorraine je prendrai cause pour lui sans aucun doute ou justification.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Qu'il en soit ainsi et heureusement.

Dura Lex, sed Lex Ad gloriam


Faict à Aachen le Treizième jour du onzieme mois de l'an de Grasce mil quatre cent cinquante huit .

Dautel entra discrètement dans la salle où se déroulait les allégeances. Dame Floche l'y avait envoyé avec une missive à remettre au maître de cérémonie ... Obligée de rester au coin du feu à Hattonchâtel à cause de son genou, elle recevait beaucoup de courrier et l'une des lettres qu'elle reçu sembla l'étonner plus que lui faire plaisir ... Le maître d'hôtel ne se serait pas permis de poser des questions .. mais elle lui demanda de l'aider à aller jusqu'à la bibliothèque où elle pris une pile de document sur une des étagère ... qu'elle lut et relut. Elle lui demanda d'aller lui chercher une plume un parchemin et son scelle. Ayant écrit une missive Elle lui demanda de bien vouloir aller porter cette lettre à Nancy au Castel.

Il chercha des yeux le maître de cérémonie mais ne l'aperçu point... peu importe il demanda à un garde de l'apporter au duc directement. Il sait que Dame FLoche avait déjà écrit au Hérault dont elle n'avait reçu aucune réponse... donc autant ne pas passer par lui.

Le garde s'approcha du duc et lui tendit une lettre.

Citation :

Votre Grasce Duc Sabifax,

Un ami me dit qu'en copiant les lettres habituellement envoyées pour les allégeances, j'ai fait une erreur. Et que cette erreur vous aurait offensé. Je m'en voudrais d'être le trouble fête de cette cérémonie, je me permets donc de rectifier cette bévue tout à fait fortuite. C'est la première fois que je prête allégeance par ce moyen et j'ai copié sur les anciennes lettres de l'époque du duc Gwendarion et de la Duchesse Bambou dont j'avais pris copie par curiosité.

Si cette première missive, malheureuse, vous à blessé n'y voyez aucune volonté de ma part ... il vous aurait suffit de me faire savoir par le Hérault qu'elle n'était pas adéquate .. je l'aurais refaite derechef.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Floche de Réaumont Kadoc’h,
humble Vicomtesse de Hattonchâtel en Lorraine,

à vous, Sabifax, Duc de Lorraine par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Sabifax, Duc de
Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil
(consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sabifax, Duc de Lorraine, notre
suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre
par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions
que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses
bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans
les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la
signer par l'impression de notre sceau.

Nous Floche de Réaumont Kadoc’h, avons écrit et ratifié,

Le 26 octobre 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Bon allez, il allait falloir se lancer, Uriel salua le très compétent Maître Dautel, qui lui avait une fois sauvé la mise lors d'un couronnement, car à force de vouloir être l'homme orchestre, il s'était retrouvé tout seul pour tout faire.
Ne connaissant pas trop l'étiquette en de pareilles circonstances, il attendit que son tour vint, puis s'avança vers le trône ducal. Trompettes, sonnez et tambours, résonnez !, voilà l'archidiacre !

Arrivé en face de Sabifax, il hésita un instant à chanter une chanson ...

Citation :

Au clair du Soleil,
Mon ami Sabi,
File-moi ta bouteille,
Tant qu'elle est remplie.

Ma mirabelle est morte,
Je suis malheureux,
Que la tienne soit forte,
Pour l'Amour de Dieu.

... certes, il aurait apprécié la blague, mais il douta que ce fut le cas de tout le monde, il s'abstint donc.
S'inclinant légèrement pour saluer le Duc, il se releva et déclama d'une voix posée et sur un ton convaincu :

Par la Grâce de Dieu, omniprésent, omniscient et omnipotent,

Moi, Uriel de Réaumont Kado'Ch, Duc d'Herbéviller, Baron de Chambley et de Dombasle, Écuyer de l'Alérion Lorrain, vous reconnais, Sabifax de Beauregard comme légitime Duc de Lorraine.

Je vous rend ainsi respect dû à votre rang, et vous prête dès à présent concilium, obsequium et auxilium ; je tiens cependant à préciser que mes charges cléricales ne me permettent pas de prendre les armes ni d'être intégré à une armée, à moins que cette dernière fût Sainte.

Que l'allégeance due par mes terres de Chambley et de Dombasle, que si un conflit venait vous opposer vous, Duc de Lorraine, à un tiers, je prendrais cause pour vous.
Sachez néanmoins que mon allégeance due par mes terres d'Herbéviller va à l'Empereur, que si un conflit devait éclater entre notre Empereur et la Lorraine je prendrais cause pour lui.
Et enfin, en tant que Clerc de la Très-Sainte Eglise Aristotélicienne, mon allégeance lige va à Rome, que si un conflit survenait entre elle et vous, ma cause irait rejoindre l'Immortelle Cité.

Il marqua une légère pause avant de sortir de sa manche un cartouche de cuir, qu'il décapsula - euh non, qu'il ouvrit - il ne contenait hélas qu'un parchemin et non une flasque de quoi que ce fût.

Votre Grâce, je vous prie d'excuser Sybille de n'être point présente. Étant partie visiter ses terres en Périgord, elle a néanmoins pris soin de vous faire parvenir ceci ...

Ainsi, il lui tendit ledit parchemin :

Citation :

Par la grâce des deux prophètes Aristote et Christos, qu'il soit dit, su et répété

Que nous, Sybille Von Frayner d'Azayes dicte La Douce, Duchesse d'Herbéviller, Baronne de Dombasle et de Chambley, Commandeur de l'Alérion Lorrain,

Vous reconnaissons, Sabifax de Beauregard, comme étant le duc de Lorraine légitime,

Vous rendons ainsi hommage et reconnaissons par là même l'égalité de la dignité de nos rangs.

Vous prêtons également allégeance pour nos terres de Dombasle et de Chambley et vous promettons, à vous nostre suzerain, obsequium, auxilium et consilium en tous temps et en tous lieux.

Déclarons également que par nos terres d'Herbéviller, nostre allégeance lige va, comme elle l'a toujours été, à notre empereur LongJohnSilver.

Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.

Si un conflit venait à vous opposer à n'importe quel tiers, alors nostre personne se rangera à vos côtés.

Fait et scellé en nostre castel d'Herbéviller le 1er novembre 1458
Pour la Lorraine,

Puis enfin, il se recula, afin de laisser aux autres l'opportunité de prêter leur allégeance.

Ce fut le tour de Bambou de s’approcher, accompagnée de son mari Promether. La baillie Lorraine avait abandonnée ses petits cochons et les autres animaux qui hantaient son bureau au castel pour venir aux allégeances. Enfin, il espérait ne pas voir débouler dans la salle quelques centaines de petits cochons ou en train de faire d’autres bétises, un peu comme des enfants dans une garderie laissés sans surveillance.

Chere Bambou de Réaumont Kado’ch dite « la discrète », Duchesse de Neufchâteau, Vicomtesse d’Ancerville sur Meuse, Dame d'Avricourt, Commandeur de l’alérion lorrain, je vous accorde aujourd'hui protection, justice et subsistance. Qu'Aristote vous garde et vous aide à continuer à oeuvrer pour le bien de la Lorraine et de ses cochons.


Bon… elle lui avait quand même déjà annoncé, qu’après ce mandat, il ne lui resterait plus qu’un cochon à s’occuper.


Quand le baron Afta – celui qui se prend pour un prince - s’approcha.
Il ne l’ avait pas vu depuis un sacré bout de temps. En fait, depuis qu’ils avaient ensemble écrit quelques chapitres de la constitution… Un an déjà et Afta n’avait rien perdu de sa classe habituelle.

Salut à Toi, Afta.
T’aurais put dire que tu promisco ‘obsequium, auxilium et consilium’.

Mais si tu connais le latin aussi bien que Zahra quand elle parle des ‘canis’ d’un cardinal.
Je veux bien accepter ton allégeance et je t’accorde protection, justice et subsistance.

La cérémonie achevait, le diacre et ami Uriel s’avança pour s’alléger à son tour.

Cher Uriel de Réaumont Kado'Ch, Duc d'Herbéviller, Baron de Chambley et de Dombasle, Écuyer de l'Alérion Lorrain, je vous accorde aujourd'hui protection, justice et subsistance. Qu'Aristote vous garde et vous aide à continuer à oeuvrer pour le bien de la Lorraine.

Il se leva pour lui faire l’accolade qui scellait le serment puis regarda la soulotte ducale s’avancer vers lui et courbetter. Par chance, elle ne s’effondra pas sur le plancher… surement qu’elle était de plus en plus habituée à se tenir droit marlgré l’ivresse.

Cher Zahra.2, Dame de Beaulieu-en-Argonne en Lorraine, je vous accorde aujourd'hui protection, justice et subsistance. Qu'Aristote vous garde et vous aide à continuer à oeuvrer pour le bien de la Lorraine.


Après avoir lut la lettre de Floche que lui tendait un messager d’ Hattonchâtel, Un petit rire ducal résonna dans la sall. Oups… désolé pour le protocole, mais n’a pas put se retenir…
Il prit sa plume pour répondre.

Citation :

A la Vicomtesse de Hattonchâtel en Lorraine,

Ma chère Floche,

Je vous rassure, nous n’avons pas pris ombrage suite à votre première lettre, ne doutant pas une seconde qu’une erreur accidentelle s’y soit glissé.Il est tout à votre honneur de montrer votre attachement à l’histoire de notre duché et de faire ressurgir des modèles d’allégeances vieilles de plusieurs mois.

Votre parole est à elle seule suffisante pour prouver à nos yeux la valeur d’un serment que vous prononcez et votre loyauté envers le duché.

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous, Floche, Vicomtesse de Hattonchâtel en Lorraine, en Lorraine, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Allez savoir pour quelle raison, il souligna quelques mots sur le parchemin.
Puis il resta pensif un instant… et finalement il se tourna vers le héraut.

Chevalier Alban… Je me posai une petite question.
Si une vicomtesse aigrie et frustrée médisait en notre dos et envoyait à mes amis des courriers insultants à l’ encontre Y aurait-il là une rupture du serment vassalique ou l’hypocrisie fait elle partie des comportements de la noblesse?


Vint ensuite la longue série des courriers à répondre….

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous, Niconoss, Baron de Forbach et Seigneur de Manonville, en Lorraine, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous, Rosana45 de Beauregard ,de Roquevillard, Dame de Pierrefitte Sur Aire, Dame d'Hommert, en Lorraine, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous Fiha de Sevillano Vénéroso dict le Charmeur, Baron de Sancy, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous Melodie Von Strass de Réaumont Kados'ch,dite la Louve ,Baronne d'Ottange, Chevalier de l'Alérion Lorrain en Lorraine, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous Elia von Strass d'Acoma, Vicomtesse de Calvignac en Guyenne et Baronne de Coussey en Lorraine, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous Circa Goulard de Rubempré, de la Vernède Sevillano, humble Duc de Noviant et Seigneur d'Abaucourt en Lorraine, Commandeur de l'alérion Lorrain, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous ma grande amie Sybille Von Frayner d'Azayes dicte La Douce, Duchesse d'Herbéviller, Baronne de Dombasle et de Chambley, Commandeur de l'Alérion Lorrain,, Commandeur de l'alérion Lorrain, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Citation :

A Arman Von Frayner d'Azayes, Duc Souverain de Chiny, Vicomte de Provins, Baron de Villemaur, Montmirail et Nogent sur Seine.


Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance envers l’emperereur.


Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Un coursier aux armes des d'Harlegnan se présenta dans la salle de reception.
Ses vetements couverts de poussiére prouvaient qu'il venait de loin et que le voyage avait été éprouvant.
Sa maitresse la Duchesse de Chaligny lui avait remis son allegeance à remettre au heraut de Lorraine en precisant que si elle n'etait pas remise à temps , elle l'ecorcherait vif et suspendrait sa carcasse aux murailles de son chateau.

Il ne savait pas qui etait le heraut ni meme à quoi il pouvait ressembler , aussi demandat il à un soldat de faction à la porte .
Celui ci lui montra du doigt un homme vers lequel il s'approcha et mit un genou à terre en lui remettant le pli scellé qu'il avait transporté depuis le Béarn

Citation :

Par la Grâce d'Aristote,
Nous, Telya d'Harlegnan, Duchesse de Chaligny, Vicomtesse d'Oostende, Baronne de Saint Nicolas en Flandres et Baronne d'Ingelmuster , Dame de Caestre et d'Hulst

A vous, Sa Grâce Sabifax de Beauregard,Duc de Lorraine par la grâce des urnes.


Salutations.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Sa Grâce Sabifax de Beauregard,Duc de Lorraine.


Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Telya d'Harlegnan, Duchesse de Chaligny, Vicomtesse d'Oostende, Baronne de Saint Nicolas en Flandres et Baronne d'Ingelmuster , Dame de Caestre et d'Hulst avons signé et ratifié

Date en l'enceinte de la bonne ville de Pau, le dix neuviéme jour du dizième mois de l'an de Grâce mil quatre cent cinquante huit.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Après avoir été couronné, Ankis se rendit compte que les délai étaient trop court pour lui pour lui permettre de se présenter à la cérémonie d'allégence sans se faire remarquer pour son retard. Il choisit donc de prendre la plume afin de prêter un serment presque semblable a celui qu'il avait prété en entrant au conseil ducal.

Citation :

Nous, Ankis de Roquevillard, Seigneur de Xonrupt

A vous, Sabifax de Beauregard, Duc de Lorraine.

En ce jour, vous saluons et écrivons.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain, duc de Lorraine par la grâce des urnes et vous prestons allégeance.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Duc de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions faits et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.


Faict à Saint Dié le vingt-cinqieme jour du onzieme mois de l'an de Grasce mil quatre cent cinquante huit .

Peu après Bambou, Promether s'avança. Un des derniers... fiouuu la fin était proche.
Un des conseils qu'il donnerait au prochain régnant sera de ne pas se pointer pour les allégeances... de s'inventer un rhume ou de prétexter une bonne gueule de bois et de tout faire par courrier.


Cher Promether Von Strass Réaumont Kado’ch , Seigneur de Charny en Lorraine, je vous accorde aujourd'hui protection, justice et subsistance. Qu'Aristote vous garde et vous aide à continuer à oeuvrer pour le bien de la Lorraine.


Un jeune homme essoufflé lui tendit un parchemin.
Toujours les memes gestes, les mêmes mots à quelques mots près.

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous Telya d'Harlegnan, Duchesse de Chaligny, Vicomtesse d'Oostende, Baronne de Saint Nicolas en Flandres et Baronne d'Ingelmuster , Dame de Caestre et d'Hulst, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Au suivant...

Il baille.

Et c’est partit… comment on dit déjà ? Ah oui, un pas devant l’autre. Les gens défilaient et lui filaient la migraine au point qu’il se surpris même à reprendre une bonne dosée de la petite fiole qu’il portait toujours à sa ceinture, mélange d’opiacés qui lui explosait le cerveau. Parfait pour faire passer ce genre de désagréments comme pour animer une soirée huppée de gamins décérébrés qui se shootent jusqu’à plus en pouvoir. Associé à de l’alcool, il parait qu’on pouvait assister à des débordements des plus… symathiques, mais malheureusement que la morale réprouvait fortement. Sales jeunes ! Ça savait plus se tenir, ça picolait, ça se droguait comme pas deux… Foutus nobles pré-pubères ! Ah putain que c’était bon !

Le Chlo s’avança en direction de Zahra et Afta qui venaient de terminer leurs serments. De la main il leur fit signe, parce que bon, tout d’suite ça l’fait mieux quand on salue ses potes.

Wesh Zahra ! Ton Altesse ! Comment qu’vous allez ? Ca f’sait longtemps… Comprenez… C’est que j’ai été pas mal malaade…Parait qu’on a même dit que j’étais mort !

Bon sérieusement faut vraiment qu’on s’en jette deux ou trois après le défilé casse couille. Surtout que là… On va avoir un truc à fêter ! Allez j’envoie le serment minute et je vous r’joint !

Reprenant petit à petit ses esprits (oui faut comprendre que vu la dose qu’il s’était enfilé à certains moments de sa vie, les effets avaient tendance à s’atténuer chez lui… l’accoutumance… du coup il devait en prendre plus, et plus souvent), il se dirigea vers le trône et rajusta sa longue cape de zibeline brodée d’hermine, mais pas la même hein, il s’en était rachetée une, en fait une dizaine d’un coup, une idée de sa femme ça encore, foutue dépensière ! Mettez 2000 écus entre les mains d’une gonz’ et vous verrez ce qu’elle vous en fera… Tout dépensé en fringues ! En bijoux ! (en caillouuux !!!) Les femmes nous mettront sur la paille… M’enfin quand vous êtes le mec le plus titré de France, y a des choses que vous pouvez vous permettre quitte à emprunter à ces usuriers spinozistes aux taux exorbitants ! Le complot spinoziste… Ils dirigent le mondeuuuuh en fait !

Bref, il avait des fringues neuves et super classes, ça vous l’aurez compris et il se la pétait un peu, alérion d’or autour du cou. C’était tout de même la seule récompense qu’il eut jamais mérité de sa vie, alors évidemment il en prenait soin, comme de la prunelle de ses yeux ! Il ne l’avait même pas fait fondre lorsqu’il s’était retrouvé fauché ! D’autres n’avaient pas eu les mêmes scrupules… suivez mon regard… Mouahahahahaha ! Bande de pauvres !

Il s’approcha un peu plus du trône, voyant la place laissée libre par son beauf’. Il s’éclaircit la gorge et regarda le duc dans les yeux. Ça faisait longtemps… Comment on faisait déjà ? Ah oui, on ployait le genou… Mais ça c’était devenu bien difficile pour un Chlo, encore heureux qu’il était souverain le Grand Manitou de la Lorraine, parce que sinon il aurait eu droit à l’hommage en marche. Mais Chlo était juste un duc, et non pas un souverain et donc se pliait aux convenances d’autant plus qu’il était vassal… Mais son sang Von Frayner avait un peu de mal à l’accepter.

Bonjour Vot’ Grace, puisque c’est ainsi qu’il faut vous appeler maintenant… Ça change hein ? J’me souviens encore d’un temps où vous étiez un petit pouilleux… Tout petit tout mimi qui gueuliez en gargotte contre le grand méchant Guise… et d’encore un temps où fallait vous appeler votre honneur. Et maintenant vous êtes le grand méchant sabifax qui terrorise les lorrains… Eh ben… Comme quoi, les gens finissent par comprendre… Faut juste un peu de temps.

Il renifla un instant et sourit un peu plus.

Notez que je ne vous le reprocherais pas, je trouve juste… dommage qu’on en soit arrivé là. Finalement ce qui a toujours dérangé c’est que Guise ne faisait pas de népotisme… Enfin… laissons le passé où il est. Aujourd’hui le bourreau, le criminel, le despote de la Lorraine c’est vous !

Avant d’expédier la liste de belles paroles qui me permettront de conserver ma couronne, mon blason et ma liste de titres super longue juste pour faire le concours de celui qui a la plus grosse, je voulais m’excuser de mon absence de ces derniers mois. J’ai négligé mes terres et mes devoirs, et croyez le… c’est mal… j’étais en convalescence… un terrible combat naval nous a opposé à une bande de pirates… et… voilà… j’savais pas nager. Enfin bref… les représailles furent terribles et je ne m’étendrais pas là-dessus. Que voulez vous… j’ai été pas mal malaaade…

Enfin voilà, je voulais vous dire que c’est finit ! Je me casse ! Je me tire, j’en ai ras le cul de ce duché pourri !Vous avez vu la bande de pécores qu’on doit se taper ? Sont plus bêtes que leurs pieds ! Ils font un pain dégueulasse… on s’pête les dents dessus et on est obligé de mentir pour l’exporter ! Ils sont même pas polis ! Je démissionne de TOUT ! Conseil Constitutionnel, hérauderie ! J’en ai plus rien à péter ! J’vais aller ouvrir mon bar à p.ute en Alençon et exporter mon médoc ! Vous n’imaginez même pas mon soulagement à l’idée de partir loin de l’opportunisme béat et d’un climat délétère plus pourri que jamais.

Je passerais parfois en chambre des nobles surveiller si l’herbe de l’armoire magique d’Afta pousse bien, l’arroser un peu quoi ! Pis jeter deux trois’teilles avec Zahra. Mais pour le reste, la gestion des affaires courantes, vous en parlerez à mes vassaux ! Sont pas encore au courant mais ils le feront.

Je ne sais même pas comment vous avez fait pour diriger cette tribu de ploucs ! Ils trouveraient même pas leur bite pour pisser ! Et quand quelqu’un leur dit quoi faire, ils bêêêêêlent un « NOOOON » abêtissant. Même si ça peut les sauver ! Juste par principe. Guise disait souvent… une heure avec les lorrains et j’ai envie de tuer tout le monde… alors imaginez 24 heures ? Ben je crois que je le comprend !

Il secoua la tête, désolé de s’être laissé emporter aussi facilement alors qu’il voulait en arriver au plus important… le bilan. Parce qu’après deux ans à la tête d’un des fiefs les plus pourris de Lorraine, il était tout de même assez fier d’en avoir fait quelque chose.

D’ailleurs je vais en profiter, avant de partir, pour vous faire le bilan de la gestion de mon fief depuis qu’il m’a été confié il y a de cela au moins deux ans.

Sincèrement ! C’est un bled paumé, en pleine campagne lorraine avec une tour en ruine et des murailles en bois pour toute protection. Déjà j’ai vu ça j’me suis dit… v’la l’désastre… Z’avez trois dizaines de pécores dont la moitié sont au bord de la révolte ! J’vous raconte même pas ! Y avait même, suprème hérésie, des franc alleux un peu partout. Et quand j’ai voulu aller mâter la première révolte paysanne qui a foutu la baraque du prévot à feu et à sang, j’me suis aperçu que sur les dix gardes, trois avaient dépassé 80 ans, y en avait même un qui avait la jambe tellement rongée par la gangrène que le gars, véridique hein, il faisait un élevage d’asticot sur sa jambe et qu’il les vendait pour que les gens puissent aller à la pèche. Et sur ceux qui restaient, y en avait 4 qu’avaient balancé leur armure dans les douves à la suite d’un paris apparemment très sérieux dont-ils n’ont jamais osé m’avouer l’enjeu. Bon ben vous m’connaissez, on y est allé quand même… on s’est fait dérouiller…

J’ai passé un an à remettre tout ça en état, grâce à l’aide de mon cousin. Et pensez vous que la Lorraine m’a filé un coup d’main ? Que dalle ! J’ai pu aller m’brosser ! En plus fallait entretenir nos milices pour la guerre civile contre l’état despotique lorrain… j’aime autant vous dire que j’ai pas craché sur les écus de Bolchen. J’ai encore les factures si ça vous intéresse, j’les garde pour quand la lorraine aura un peu plus de liquidités… parce qu’en plus si je suis sensé faire ça gratuitement… Chuis pas là pour récupérer les merdes des autres ! L’Ost c’est 40 jours gratuit par an ! Sauf à Carlat, mais Carlat de toute façon c’est chez moi et c’est pas ici !

Enfin voilà ! J’ai du restaurer l’ordre, à ma manière… Ca a été net et radical. Bon, y en a bien un ou deux qui sont v’nus chialer mais… j’les ai pendus à un arbre, ça les a fait sécher, ces trou du cul !

Tout ça pour dire que ce fief ne m’a engendré que des dépenses ! Pensez donc ! L’Aigle, on peut exporter le fer ! A Jublains, on a des forges réputées ! En Médoc, on vend du vin à plus en pouvoir, d’ailleurs j’vous en ai apporté ! Mais Château rouge… ben c’est déficitaire… Y a RIEN ! C’est pourri, il fait froid et les gens vous insultent. Nan franchement… j’ai fait l’effort de bien entretenir le truc mais… entre les brigands, les révoltes paysannes, soit disant parce que je suis un tyran et un traitre ! Ca c’est de trop ! Une révolte légitimiste ! Quelle aberration !

Il inspira un instant… les effets néfastes de l’opium… sales jeunes…

Bon ben voilà mon cher suzerain, vous trouverez l’acte d’aveu et de dénombrement dans les papiers fournis… pis la facture avec… à régler si possible en espèces sonnantes et trébuchantes. J’ai récapitulé par mandat ducal… comme vous pouvez le voir, les dépenses ont culminés sous les mandats de Bambou et de Pirlet, preuve de l’insécurité des terres lorrains à cette époque… ‘Fin la Lorraine me doit protection… c’est pas normal qu’on doive engager autant de gardes. Mais j’ai détaillé les dépenses, vous pourrez constater.

Il ploya le genou devant lui, le regardant.

Bon ben, moi Chlodwig von Frayner d’Azayes, Archichancelier de Bolchen, Grand Maitre du poney fringant, Secrétaire particulier de son Eminence Ingeburge, Conseiller es magouilles du duc de Dun le roy, Duc de l’Aigle et de Bellesme, Vicomte de Jublains, baron de… on est obligé de finir la liste des titres. Bon je passe au plus important, vous me pardonnerez si je saute les baronnies.

Je vous reconnais, Sabifax comme duc de Lorraine légitime et en plus de ça j’vous jures que si y a des gens qui viennent vous emmerder, j’leur démonterais la face ou j’enverrais des gens pour le faire. Pis bon, si z’avez besoin d’aide, y aura toujours moyen de s’arranger, hein, conseil, coup d’mains… vous savez où m’trouver.

Et voilà c’est une belle sermentation, mais le cœur y est… désolé si j’ai pas pu rajouter l’hypocrisie habituelle, cette fois c’était au dessus de mes forces.

Il sourit et se releva, la tête lui tournant encore un peu. Il était fatigué d’avoir trop parlé, mais bon… les au revoir… faits… le bilan… fait… le serment… fait… manquait plus que la cloture en beauté… et ils allaient se saouler dans un coin… et pourquoi pas faire un aquarium dans la salle du conseil… ouaiiiis….

Une missive vint s'ajouter à la pile des allégeances, peut être bien la dernière, mais c'était tout à fait exprès, le Von Frayner n'avait pas voulu mélanger son rôle de Héraut à celui de Commandeur ad intérim.

Citation :

Au Duc de Lorraine Sabifax de Beauregard,
Salutations,

Nous, Alban Erwann Von Frayner, Chevalier Impérial d'Heinsberg, en notre qualité de Commandeur ad intérim de Lorraine, pour l'Ordre des Lames dit Garde Impériale, et donc de Seigneur-Gestionnaire d'Avillers, nous vous reconnaissons comme suzerain des terres lorraines attribués à la prestigieuse élite militaire que nous représentons.

Comme la tradition l'exige, nous vous jurons donc auxilium, consilium et obsequium tant que vos actes n'iront jamais à l'encontre de sa Majesté l'Empereur, de son Empire et du Peuple Impérial, si tel chose devait se produire, nous prendrions bien évidemment fait et cause pour ces derniers.

Ad Majorem Imperii Gloriam !

Fait et Scellé en Nancy le XXI ème jour du mois de Novembre de l'an MCDLVIII.

Les allégeances seraient clôturés le lendemain.

( HRP: l'anoblissement d'Ankis n'ayant pas encore eu lieu, sa lettre ne sera pas pris en compte. )


On garde le meilleur pour la fin ?
Tout comme les vins, celui qu'on débouche ne doit jamais faire regretter le précédent...

C'était l'apothéose, le final en beauté - Là, encore c'est une façon de parler... j'ai pas dit que Sabifax trouvait que Chlo était beau - Après Zahra, l'ex gueuse, alcoolique notoire, après prince Afta et ses herbes magiques.. Voila... * roulement de tambour imaginaire, vu que le duché a pas les moyens de se payer la fanfare *
Chlo! Futur-ex ou ex-futur empereur de Lorraine ou nobliau pantouflard qui deviendra sénile bien avant l'age, le corps ravagé par les excès de la vie et les abus de toute ces choses que l'on ne trouve pas si facilement sur les marchés lorrains. Enfin... je dis ça, mais j'en sais rien... je ne fais que me fier aux rumeurs.
Par chance - ou malheureusement ? - c'est pas tous les nobles lorrains qui sont comme lui.

Et c'est là que ça a dérapé... il a ouvert la bouche.
Il ne s'arrête pas le chlo quand il parle. Mais on va le laisser faire, on sent bien que ça le soulage... qu'il en a gros sur la patate et qu'il faut que ça sorte. Allez... lâches toi...
C'est comme son testament lorrain qu'il nous livre là. On a juste l'envie de se lever d'y donner une petite tape sur l'épaule pis d'y dire 'T'en fais pas... va boire un coup puis ca ira mieux'. Naaah mauvaise idée, si on le fait boire apès, il n'arrêtera plus de parler....


En plus, il essaye de lui refiler les dettes....



Cher Chlodwig von Frayner d’Azayes, noble le plus titré de lorraine, après vous avoir patiemment écouté je vous accorde aujourd'hui protection, justice et subsistance. Qu'Aristote vous garde et vous aide à .... moins œuvrer pour le bien de la Lorraine.

Ahem.... pour les remboursements de défense, faut voir ça avec la connétable... * désigne Zahra du doigt *


Euh... subsistance, ca veut dire que je dois aussi rembourser ses dépenses de boissons et de médocs ????

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons Alban Erwann Von Frayner, Chevalier Impérial d'Heinsberg, en votre qualité de Commandeur ad intérim de Lorraine, pour l'Ordre des Lames dit Garde Impériale, et donc de Seigneur-Gestionnaire d'Avillers, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

La petite duchesse avait du s'échapper pour une mission à régler loin de lorraine et ce en plein milieu de la cérémonie d'allégeance néanmoins se rappelant pas avoir prêté allégeance au nouveau Duc régnant elle avait vite fait envoyer un valet porter un courrier.
Allé savoir par ou il passait, mais quand le héraut prononça la fin de la cérémonie le jeune homme lui tendait le courrier.

Excusez moi de vous portez si tard ce courrier, et déjà il donnait au jeune héraut la lettre de sa maitresse.

Citation :

Nous, Catalina de Volpilhat, Duchesse de Salm
A vous, Sabifax de Beauregard, Duc de Lorraine.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain, duc de Lorraine par la grâce des urnes et vous prestons allégeance ainsi qu'a notre Empereur.

Nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Duc de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions faits et cause pour vous.

Faict à Cosne le 24 novembre de l'an 1458

Ah! des retardataires...

Citation :

Par la présente,

Nous, Sabifax de Beauregard , Duc de Lorraine, déclarons avoir pris connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à Catalina de Volpilhat, Duchesse de Salm, protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Puis le vidame s'approcha, il reçut son allégeance, espérant que cette fois ci ce serait vraiment le dernier.


Cher Mun von Frayner von Strass, Vidames Vice Dominus Vétéranus, Régent de la province de Trêves, Duc de Vittel, Régent des Baronnies de Fontnoy et d’Amance et Seigneur de Montigny, Commandeur de l'ordre de l'Alérion Lorrain, Etoile de Rubis d'Isendul, Grand Officier de l'Ordre de Sainte Kyrène et Lieutenant Banneret de l’Office des Trois Ecus, je vous accorde aujourd'hui protection, justice et subsistance. Qu'Aristote vous garde et vous aide à continuer à oeuvrer pour le bien de la Lorraine.

Après les allégeances, il restait encore une petite cérémonie à tenir.
Ankis entra dans la salle. D'un geste de la main, Sabifax l'encouragea à s'avancer. Puis il prit la couronne que le jeune héraut lui présenta et il l'éleva au dessus de lui.

Ankis, pour service rendu à la Lorraine, j'ai l'honneur de vous octroyer aujourd'hui au nom de Sybille Von Frayner, la Seigneurie de Xonrupt.