[Allégeances] XXII, v'là Barberine !

Sur son écritoire, il riait ironiquement. Tout empirait, tout allait vers le pire, tout était clair désormais : La Lorraine n'est plus une terre qui évolue, juste une qui dit évoluer en stagnant. Il avait lâché d'ailleurs la politique pour la même raison : rien ne changeait. Il espérait laisser une place à des personnes plus jeunes et qui apprendront rapidement, mais non ... Tous ceux dans l'actuel conseil faisaient ceci plus fragile. Il avait même ses propres idées machiavéliques pour remédier à ceci, mais il a fini par les abandonner, à quoi bon servirait d'agir pour une terre morte ? Des personnes dans la cervelle et la vision ne dépassent pas le bout de leurs nez (plats ou pointus, on s'en fiche).

Bref, il envoya une autre missive nulle et inutile histoire de dire qu'il est vassal bla bla bla ... Même s'il avait vraiment envie de lâcher ces terres Sancéennes et se taper la Lorraine entière ... Et il en était capable.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Fiha de Sevillano Vénéroso dict le Charmeur, Baron de Sancy,

A vous, Sa Grâce Barberine, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Bonjour.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Sa Grâce Barberine, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sa Grâce Barberine, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes. Mais qu'il soit aussi connu que si vous veniez à enfreindre votre serment envers notre cher Empereur Long John d'Argent, nous prendrons cause pour ce dernier sans hésitation, sans réfléchir aux pertes que nous en encourrons.

Pour que l'autorité de notre assermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer mais sans sceau officiel.

Nous Fiha de Sevillano Vénéroso dict le Charmeur, Baron de Sancy, a écrit et ratifié, à Sancy, le 5 Juillet 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen

[Allégeances] XXII, v'là Barberine ! - Page 3 Fihafihafihasv210

[Allégeances] XXII, v'là Barberine ! - Page 3 Fihafihafihasv210

Il tendit la missive au messager ...
Rapportez la à l'héraut officiant les allégeances, et faites vite je ne veux pas être longtemps attaché à ces cérémonies répétitives ...
Puis il le regarde partir, revenant à ce qu'il faisait ... Des trucs de charmeur

Theudric répondi au hochement de tête de la Duchesse.

Votre Grace, j'ai toujour ete fidéle a la Lorraine et a son peuple. officialisé ceci par un serment il ne peut y avoir qu'une seule réponse... Oui.

Elle s'approche de Theudric et lui fait une accolade, en posant les mains dans les siennes.

je vais maintenant recevoir votre serment,

Veuillez répéter après moi :

Citation :: Nous Theudric,Seigneur de Cattenom , en lorraine,vous reconnaissons, vous Barberine pour légitime Duchesse de Lorraine et vous prêtons allégeance.

De ce fait, nous vous assurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) , si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et sanction de votre main.

Theudric tenais fermement les mains de la Duchesse et la regardant dans les yeux répéta....

Nous Theudric, Seigneur de Cattenom, en lorraine, vous reconnaissons, vous Barberine pour légitime Duchesse de Lorraine et vous prêtons allégeance.

De ce fait, nous vous assurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) , si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et sanction de votre main.

Après avoir entendu le serment de Theudric, Barberine prononce ces paroles

Cher Theudric, Seigneur de Cattenon, en Lorraine, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance. Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de la Lorraine

Elle lui fait le baiser de paix et lui sourit.

Afin de symboliser la Seigneurie qui vous est octroyée acceptez ceci :

Elle détache de son bracelet une petite méfaille ronde et lui tend.

la Duchesse venait de faire le baiser de paix, puis tendis une petite médaille. Theudric presenta sa main afin que Barberine déposa le present.

je vous remercie votre Grace et ferais tous pour etre digne de l'honneur que la Lorraine me fait.

Theudric fit un pas en arriere afin de salué comme il se devait la Duchesse de Lorraine.

Elle incline la tête, et avant de demander à Yarwelh d'approcher on lui remet une missive.

Un sourire triste se dessine sur ses lèvres, mais elle ne se faisait pas d'illusion, elle savait bien qu'il ne se serait pas dérangé.

sans faire plus de commentaires, elle lui répond :

Citation :: Par la présente lettre,

Nous, Barberine , Duchesse de Lorraine, déclarons avoir prit connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous Fiha de Sevillano Vénéroso, dict le charemeur, Baron de Sancy, en Lorraine
protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.

Sur un signe Yarwelh maintenant s'approchait.

elle réalisait que la jeune femme en état de grossesse avancée était debout depuis un long moment.

Elle connaissait le courage de sa connétable qui même tout près d'acoucher ne cherchait jamais à esquiver son travail.

Avant de lui poser la question, elle lui murmure :

yarwelh, une simple inclination de la tête suffira, je considère que ça sera équivalent à te mettre à genoux

puis elle lui demande à voix haute.

Yarwelh de Lacombe; acceptez vous d'être Vassale de la Lorraine ?

Barberine tenait son rosle parfaitement.
Le dernier pli avait eu l'air de la contrarier, et Yarwelh se demanda qui pouvait la faire réagir.
Mais pas le temps de divaguer plus, elle la faisait venir.

Aussi, Yarwelh s'avança encore un peu plus. Elle était contente que ca soit une amie qui lui remette ce titre, plus à l'aise. Mesme si elle savait que c'était Marjolainne qui avait fait la demande. Ca lui donner d'ailleurs plus de valeur. Pas d'amitié sous ce don, juste du travail.

En entendant la phrase de Barberine, la connétable lui sourit pour la remercier.
Elle se pencha toutefois au mieux, bien que ce mieux soit à peine plus que proposé.

Barberine posa alors la fameuse question. C'était plus facile pour elle cette fois ci. Peut estre pour son enfant, peut estre qu'elle avait admis l'idée de la noblesse...

Le travail accomplit jusqu'ici à été fait pour la Lorraine, le peuple et son bien estre. Il n'y a plus grand honneur de voir ce travail récompensé par un lien de vassalité. Alors j'accepte

Avec un léger sourire, Barberine s'approche de son amie , lui fait une accolade, prend ses deux mains dans les siennes.

Puisque c'est ta volonté, je vais recevoir ton serment maintenant, il te suffit de répeter :

Citation :: Nous Yarwelh de Lacombe, Dame de Fraize , en lorraine,vous reconnaissons, vous Barberine pour légitime Duchesse de Lorraine et vous prêtons allégeance.

De ce fait, nous vous assurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) , si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et sanction de votre main.

Bébé n'avait pas l'air d'apprécier l'accolade vu qu'il donna un coups à sa mère. Tant pis. Pour un temps encore, d'ici la naissance, il ne régenterait pas encore totalement sa vie.

Barberine lui prit les mains et lui récita le texte du serment. Heureusement car Yarwelh l'avait oublier.
Elle répéta stricto sensu les dire de son amie. Pas de mauvaises blagues comme avec Mun. La pauvre, elle avait autre chose a faire que de subir Yarwelh s'amusant.

Nous Yarwelh de Lacombe, Dame de Fraize , en lorraine,vous reconnaissons, vous Barberine pour légitime Duchesse de Lorraine et vous prêtons allégeance.

De ce fait, nous vous assurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) , si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et sanction de votre main.

Puis, la connétable se tut, attendant la suite.

elle ne voulut pas prolonger la fatigue de son amie debout aussi elle reprit immédiatement la parole :

Chère Yarwelh de Lacombe, Dame de la Fraize, en Lorraine, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance. Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de la Lorraine.

Elle lui fait le baiser de la paix et lui sourit.

Détachant ensuite une autre médaille de son bracelet, elle la pose dans le creux de la main tendue devant elle, en lui disant.

Yarwelh accepte cette médaille symbole de ta Seigneurie.

Elle ajoute tout bas, si tu es fatiguée, tu peux avoir un verre d'eau, et si tu le désires tu peux écourter la cérémonie, je fermerai les yeux sur cette atteinte au protocole

Yarwelh reçut le baiser de la paix avec plaisir. Elle prit la petite médaille que lui donnait Barberine, un sourire au lèvres. Non pas pour la représentation du fief, mais la jeune femme était en train d'imaginer le bracelet en fin de cérémonie.

Je vous remercie vostre Grasce. Je continuerai mon travail au mieux que je pourrais.

Et d'ajouter tout bas

Je prefere un verre de mirabelle. Et je vais juste prendre un fauteuil. Courage, c'est bientost fini pour toi aussi.

Yarwelh fit un pas en arrière, laissant la suite de la cérémonie se dérouler normalement.

Un peu plus loin, alors que l'anoblissement suivant commencait, elle s'assit avec soulagement.

Elle fait signe à Rosana45 d'approcher à son tour, L'ancienne Duchesse Marjolaine avait choisi de récompenser les mérites de la jeune femme, avec raison.

Avec un sourire Barberine s'adresse à elle :

Rosana45 de Roquevillard acceptez vous d'être vassale de la Lorraine ?

Rosana avança , fit une revérence à la Duchesse Barberine et tout en souriant lui répondit clairement.

Votre Grace , c’est avec honneur et fidélité que je me met a la disposition de la Lorraine . J accepte cette récompense avec humilité et respect comme marque de reconnaissance pour mon travail accompli .Je serais fière d'être Vassale de la Lorraine

Avec un léger sourire, Barberine s'approche de la jeune femme , lui fait une accolade, prend ses deux mains dans les siennes.

Puisque c'est ta volonté, je vais recevoir ton serment maintenant, il te suffit de répeter :

Citation :: Nous Rosana45 de Roquevillard, Dame de Pierrefitte-sur-Aire, en Lorraine,vous reconnaissons, vous Barberine pour légitime Duchesse de Lorraine et vous prêtons allégeance.

De ce fait, nous vous assurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) , si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et sanction de votre main.

Rosana souriait à Barberine , confiante elle répeta en meme temp que la Duchesse .

Nous Rosana45 de Roquevillard, Dame de Pierrefitte-sur-Aire, en Lorraine,vous reconnaissons, vous Barberine pour légitime Duchesse de Lorraine et vous prêtons allégeance.

De ce fait, nous vous assurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) , si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et sanction de votre main.

ayant reçu le serment de la bouche de la jeune femme'elle lui dit alors

Chère Rosana45 de Roquevillard, Dame de Pierrefitte-sur-Aire, en Lorraine, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance. Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de la Lorraine.

Elle lui fait le baiser de la paix et lui sourit.

Détachant ensuite une autre médaille de son bracelet, elle la pose dans le creux de la main tendue devant elle, en lui disant.

Rosana accepte cette médaille symbole de ta Seigneurie.

Rosana était rougissante de plaisir .

Votre Grace , je me montrerais digne de votre confiance et je continuerais ma tache avec honneur . Je vous remercie .

Elle était émue face à la Duchesse et face à la Lorraine . Elle fit un reverence respectueusement .

La jeune Duchesse fait maintenant signe à Sabifax resté dans le fond de la salle de s'approcher, et lui demande à son tour

Sabifax, acceptez vous d'être Vassal de la Lorraine ?

En souriant elle attend sa réponse

La Maréchale assistait à la cérémonie en hochant de temps à autres la tête, satisfaite de son déroulement. Un messager vint lui remettre une lettre, qu'elle lut, approuva et posa dans le plateau dévolu aux courriers d'allégeance.

Citation :: Par la grâce d'Aristote, nous, Circa Goulard de Rubempré de la Vernède Sevillano, humble Duc de Noviant et d'Abaucourt en Lorraine,

à vous, Barberine, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Marjolainne, Duc de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),
Que nous réaffirmons notre allégeance lige à notre Empereur, sa majesté impériale LongJohnSilver,

Que si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, notre suzerain, à lui, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Circa G. de Rubempré de la Vernède Sevillano, humble Duc de Noviant et Seigneur d'Abaucourt en Lorraine, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du Castel de Noviant, le premier jour du mois de Juillet de la Sainte année 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

[Passage express, retour prévu, comme annoncé, le 12 juillet]

Barberine, en attendant la réponse de Sabifax, tournait et retournait la lettre d'hommages recue quelques instants plus tôt.

Perplexe elle se demandant si le Duc de Noviant n'était pas surmené, ou n'avait pas eu un léger trouble de mémoire.

En effet elle n'arrivait pas à savoir à qui il rendait hommage, à Elle la nouvelle Duchesse, ou à Marjolaine la Duchesse précédente.

De plus elle pensait qu'Abaucourt était une Seigneurie et non un
Duché, dans ce cas c'était d'un serment dont elle devait faire état.

Elle ne pouvait accepter cet hommage tant que els choses ne seraient pas éclaircies et rectifiées.

Elle dépose la lettre de côté, en attendant d'en savoir plus.

une autre lettre intriguait Barberine.

Elle avait reçu ceci :

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
Nous, Sébastien Louis Etienne de Dhoye, Dict Selee le Magnifique, Vicomte de Gérardmer,

à vous, Barberine, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,
Salut.

Par la présente lettre, Nous vous reconnaissons comme suzeraine et nous plaçons sous votre protection.

Que nous vous devons désormais Respect (Obsequium), Aide (Auxilium) et Conseil (Consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que l'indignation du Très Haut s’abattre sur nous, si nous devions faire défaut à se serment.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Qu'il en soit ainsi et heureusement,
Amen.

Nous Selee de Dhoye, Vicomte de Gérardmer, a écrit et ratifié en notre Vicomté.

Sébastien L.E de Dhoye,
Vicomte de Gérardmer,
Commandeur de l’alérion lorrain

or il lui semblait que celui qui se prétendait Vicomte de Gerardmer n'avait pas été convié à preter serment. Elle ne voyait pas non plus le Vicomté parmi les fiefs de lorraine.

Dans le doute elle met le parchemin de côté en attendant qu'on lui dise si elle devait accepter ou non ce serment.

La duchesse, l'ex-procure, son amie, Barberine lui fit un petit signe alors qu'il était resté en retrait, se contentant d'observer la cérémonie. Il sourit en voyant s'avancer Rosa.... Son ex-ex-femme. Meme si elle disait fuir la politique et ses vicissitudes, elle méritait son titre pour son travail sans relâche au service des lorrains.

Leur fils, Brisson était présent. Sabifax regarda le visage heureux du jeune garçon voyant sa mère se faire honorer. Il avait bien grandi depuis la dernière fois. Serait-il aussi fier quand son père s'avancerait ?

Il s'avança, remontant l'allée d'un pas tranquille en direction du sourire de la duchesse. Arrivée en avant du trone, il se rappela les fois ou à la même distance, ils n'avaient qu'à tendre le bras pour se passer la bouteille de mirabelle ou la charcutaille. Un petit sourire dessina une courbe au coin de ses lèvres.

Oui votre gar.... Grâce, C'est avec honneur et fierté que j'accepte d'être vassal et serviteur du duché de Lorraine.

L'ex-juge inclina légèrement la tête devant elle. Il figea, regardant fixement le bas de la robe de la duchesse et attendant qu'elle reprenne la parole. Il se demanda si elle avait toujours ses chausses au pied...

Un petit clin d'oeil discret : la Duchesse regardait son ami l'ex juge, qui avait accepté de quitter les murs épais du palais de justice, pour le carreau des mines dans l'intérêt de la Lorraine, se hater lentement.

elle imaginait san peine qu'il se souvenait en cet instant précis de leurs réunions de travail un peu arrosées dans le bureau de l'un ou de l'autre, les somnolences qui s'ensuivaient parfois, le mini scandale évité de justesse, à cause de quelques orteils qui s'étaient échappés de ses bottes.... cette époque semblait loin déjà.

aujourd'hui c'est chaussée, et même fort joliment qu'elle officiait ici.

réprimant un fou-rire , elle reprend le cours de la cérémonie, s'approche du jeune Homme pour lui donner une accolade, dans laquelle elle ne décèle aucune odeur de sa boisson favorite, prend ses deux mains dans les siennes :

Tu viens d'acccepter d'être vassal de la lorraine, je vais maintenant recevoir ton serment.

Il te suffit de répeter :

Citation :: Nous Sabifax, Seigneur de Wiesviller, en Lorraine,vous reconnaissons, vous Barberine pour légitime Duchesse de Lorraine et vous prêtons allégeance.

De ce fait, nous vous assurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) , si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et sanction de votre main.

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[Allégeances] XXII, v'là Barberine !

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