Comme demandé, Perseus ce présenta, récita son serment quand on lui demanda d'avancer et présenta ensuite la copie scellé de cellui ci au Hérault

Citation :

Nous, Perseus Cardofer de pointe noire, baron de Rehainvillier, écuyer de l'alérion Lorrain

En ce jour, tenons à vous prêter allégeance. Nous jurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) au Duché de Lorraine, sa Grâce Sybille von Frayner, ainsi qu'a sa Majesté l'Empereur Long John Silver et l'empire envers qui va notre prime allégeance, de les garder contre tout ennemi extérieurs comme intérieur au péril de notre vie.
Nous faisons cette allégeance sans contrainte, ni tromperie ou vilaine aucune.

Que Dieu et Aristote nous garde et nous ôte de tout égarement.

Faict à Rehainvillier, le trentième jour du mois d’aout de l’an de grâce mille quatre cent cinquante huit

Quand il eu fini, il salua la duchesse avec un sourire et dit:

Et ce serment je le renouvelle avec grand plaisir, sachez le

Depuis quelques mois la Zahra avait passé le clair de son temps à Nancy, comme par des plus grand hasard, ce dimanche 29 août, le destin voulait qu'elle se trouve au fin fond de la cambrousse lorraine, dans un village dit mort, Vaudémont, elle avait ce matin là , une flemme impériale de faire quoique se soit, loin d'être une Speedy Gonzales, elle se leva tôt, puis demanda à la vielle Manon de lui chercher un des plus beau pigeons de sa propriété, un avec toutes les plumes, et les yeux pas crevés , bizarrement depuis qu'elle était prévôt de Lorraine, la Zahra avait perdu un grand nombre de messagers, la plupart ne revenait jamais, qu'ils soient humain, ou simple volatile.

Tandis que la vielle nourrice faisait la chasse au pigeons, la dame de Beaulieu , s'installa pis écrit sa missive, elle était très souvent présente au conseil ducal, le mandat était plus qu'entamé elle avait besoin de fuir un peu la capitale, "trop urbaine", pour une ex paysanne, puis l'air de la mort de Vaudémont lui manquait "gravement", pis la vie un peu trop cher pour la Dame de la Seigneurie la plus paumée de Lorraine, d'ailleurs, elle se demandait si Beaulieu n'était pas à feu et à sang au moment elle rédigeait cette missive, terre cher, qu'elle se devait de défendre et gérer, et qu'elle avait depuis quelques mois abandonnés.

La rédaction fini, la Manon entra dans la salle et lui tendit un pigeons qui ne foutait pas trop la honte,

- toujours pas de sceaux , je les ai perdu, bon ma Manon donne donne ma flasque, je vais faire comme d'habitude, une petite goute en fin d'allégeance.

Elle roule le parchemin et l'accroche au messager, qui se dépêche de voler en direction de Nancy.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Zahra.2, humble Dame de Beaulieu-en-Argonne en Lorraine,

à vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

salut.

Par ma présence, nous vous reconnaissons comme suzeraine , Dame Barberine Sybille Von Frayner, duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Dame Sybille, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre assermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par le sceau officiel de Beaulieu.


Nous Zahra , humble dame de Beaulieu-en-Argonne en Lorraine, a écrit et ratifié,

Fait à Vaudémont le 29 août 1458.


Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

[i]Yarwelh avait reçu convocation pour prester allégeance à la duchesse. Au castel de Nancy.
Sauf que la jeune femme avait passer le précédent mandat à Nancy alors qu'elle n'aimait guère les grande ville. Elle l'avait fait par devoir et cela ne la dérangeait pas. Mais y aller juste pour cela....là oui.
En plus, elle voulait profiter de son fils, tranquillement. Et préparer son départ pour le mariage en FC puis son retrait du monde politique à Fraize, où elle profiterai de la nature qu'elle préférait à la vie citadine. Elle n'avait donc ni l'envie ni le temps de faire un aller retour à Nancy.

La dame de Fraize laissa tomber le parchemin de convocation sur le sofa où elle était assise. Elle répondrait une fois le repas d'Enguerrand finit.
Lorsqu'elle eut enfin les main libre, elle se dirigea vers la table de travail. Parchemins vierges, encre et plume était parfaitement rangés dessus. Elle pouvait donc faire son allégeance. Sauf qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait écrire. Pas encore habituée.
Elle se lança toutefois.
Le "nous" ne lui plaisait pas mais vu qu'elle l'avait tant et tant entendu qu'il lui paraissait obligé, mesme si elle n'en était point sure.
Elle devait parler de Contrexéville ou pas?
Le plus simple était de reprendre le serment.

Citation :

Nous, Yarwelh de Lacombe, Dame de Fraize et de Contréxéville

A vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine.

En ce jour, vous saluons et écrivons.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine, duchesse de Lorraine par la grâce des urnes et vous prestons allégeance.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions faits et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.


Faict à Epinal le vingt neuvième jour du septième mois de l'an de Grasce mil quatre cent cinquante huit.

Yarwelh signa ensuite la lettre. Une fois l'encre sèche, elle roula le parchemin, le scella et l'attacha au volatile. Un pigeon vu qu'Olivier était parti en retraite avec les siens, plus rapides.
Elle ne doutait toutefois point que la lettre arrivasse à destination

A peine relevée de la mauvaise fièvre qui l'avait tenu loin des affaires du duché, FLoche demande à Pal Frenier d'atteler la voiture et de la conduire à Nancy pour aller prêter allégeance à la Duchesse Sybille. Elle n'avait pu assister au couronnement et tenait à faire le déplacement plutôt que d'écrire. Pour éviter de trop se fatiguer pendant le trajet de Hattonchâtel jusqu'à Nancy, Floche ferma les yeux, il ne lui fallu que quelques instants pour tomber endormie.

Frenier du la réveiller à l'arrivée au Castel. Elle lui demanda un peu d'eau et s'aspergea le visage avant de remettre un peu d'ordre dans sa coiffure quelque peu mise à mal. Elle se pinça les joues comme faisait sa mère adoptive quand elle était petite pour se donner un peu meilleure mine. Heureusement le tissus de sa robe ne froissait pas et c'est avec dignité et calme qu'elle entra dans la grande salle où quelques personnes étaient déjà arrivées. Le Colonel Theudric était en train de se relever alors que la duchesse recevait une lettre. Floche s'approcha et attendit qu'on lui fasse signe d'avancer.

La Maréchale veillait au grain. Elle avait salué, bien entendu, son aimable et aimée cousine, et avait répondu à sa question par de plaisants mots.
Puis la corvée était arrivée. Veiller à ce que tout se déroulât pour le mieux.

Lorsqu'une période creuse parut s'installer, Béatrice tira un papier de sa manche et souffla à l'oreille de Sybille :

-"Voilà les ennoblissements validés pour le mandat de votre prédécesseur. Octrois à officier par vous, Sybille, dès qu'il vous plaira d'appeler les impétrantes... Si elles se présentent."

Citation :

Nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Souveraine de Bolchen, Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux & Baudricourt, Baronne de Chablis & Laignes, Maréchal d'Armes Impérial,

À tous qui la présente annonce entendront ou liront,
À Sybille von Frayner, Duchesse régnante de Lorraine,
À Barberine, Duchesse sortante de Lorraine,
Au peuple de Lorraine,

Salut.

A l'issue de son mandat à la tête de la Lorraine, Sa Grâce Barberine a engagé quatre procédures d'ennoblissement, en ayant donné un ordre de priorité, de sorte qu'en vertu des lois héraldiques, au plus trois ennoblissements soient effectués sous son mandat ;

L'assemblée des hérauts du Saint-Empire ayant été consultée, & en vertu des édits sur la noblesse, nous actons ce jour l'élévation au ban de Lorraine de Cleo92 de Réaumont-Kadoc'h, qui devient Dame d'Adaincourt & portera « D'azur au griffon d'or; au chef d'argent chargé de trois étoiles de gueules. », soit, après dessin :

Item, actons ce jour l'élévation à la noblesse de Ellebasi40 d'Acoma, qui devient Dame de Grostenquin & portera « Parti de gueules au dextrochère de carnation, vêtu d'azur mouvant d 'un nuage d'argent tenant une épée d'argent garnie d'or accostée de deux cailloux d'or; et d'argent au lion de sable, armé lampassé et couronné d'or », soit, après dessin :

Actons le non-aboutissement des deux autres procédures d'ennoblissement, les mérites ayant été jugés insuffisants en regard des exigences établies par les statuts de la noblesse

Accédons à la demande de Barberine, Duchesse de Lorraine sortante, quant à son fief de retraite. Elle devient ainsi Vicomtesse de Dun & portera « De gueules, à la tour d’argent donjonnée, couverte et terrassée de même, accostée de deux écus d’azur semés de croix recroisetées au pied fiché, à deux bars adossés et à la bordure , le tout d’or », soit après dessin :

Fait pour valoir ce que de droit,
Pour l'Empereur,

Daté à Nancy, le 27 août de l'an d'Horace MCDLVIII.

la duchesse Marjolainne etant alitée depuis quelques mois elle fit parvenir au castel un parchemin avec son allégeance

Citation :

nous, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , dicte La Loyale, Duchesse de Ligny, Vicomtesse de Saint_Georges et Commandeur de l'Alérion Lorrain,

Vous reconnaissons, Sybille, comme étant la Duchesse de Lorraine légitime,

Vous rendons ainsi hommage et reconnaissons par là même l'égalité de la dignité de nos rangs.

Vous prêtons également allégeance pour nos terres de Saint_Georges et vous promettons, à vous nostre suzeraine, obsequium, auxilium et consilium en tous temps et en tous lieux.

Déclarons également que par nos terres de Ligny, nostre allégeance lige va, comme elle l'a toujours été, à notre empereur LongJohnSilver.

Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.

Si un conflit venait à vous opposer à n'importe quel tiers, alors nostre personne se rangera à vos côtés.

Encore des allégeances ... se dit-il. Se demandant vraiment à quoi ils servent à part garder son titre en marche.
Il alla réécrire une autre missive qu'il renvoya avec un coursier puis revint se reposer, continuant ce qu'il faisait sans aucun retard.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Fiha de Sevillano Vénéroso dict le Charmeur, Baron de Sancy,

A vous, Sa Grâce Sybille von Frayner d'Azayés, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Bonjour.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Sa Grâce Sybille von Frayner d'Azayés, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sa Grâce Sybille von Frayner d'Azayés, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes. Mais qu'il soit aussi connu que si vous veniez à enfreindre votre serment envers notre cher Empereur Long John d'Argent, nous prendrons cause pour ce dernier sans hésitation, sans réfléchir aux pertes que nous en encourrons.

Pour que l'autorité de notre assermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer mais sans sceau officiel.

Nous Fiha de Sevillano Vénéroso dict le Charmeur, Baron de Sancy, a écrit et ratifié, à Sancy, le 29 Août 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen

Barberine à son tour s'était présentée à la cérémonie des allegeances, ça lui faisait drole de se retrouver dans ce role, alors qu'elle était au centre des attentions il y a moins de deux mois.

Elle sourit et incline la tête devant la Duchesse, salue quelques amis et connaissances, puis prend place parmli l'assemblée en attendant de préter allegeance pour la première fois de sa vie.

Rosana se sentait depuis quelques jours faible et Imdisposée dans tout ce qu elle faisait . Une alcove avait été installé dans une piéce a coté de son bureau de Maire a Saint Dié pour évité les trajet fastidieux entre sa demeure et la Mairie . Elle se résolu a contre coeur d'écrire une missive à Sybille Von Frayner , Duchesse de la Lorraine, lui présentant ses escuse d'être absente lors de la cérémonie de l'allégeance. Elle fit appeller un coursier et lui remit le parchemin.

Citation :

Nous, Rosana45 de Beauregard ,de Roquevillard, Dame de Pierrefitte Sur Aire, Dame d'Hommert

A vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine.

En ce jour, vous saluons et écrivons.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine, duchesse de Lorraine par la grâce des urnes et vous prestons allégeance.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions faits et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.


Faict à Saint Dié le vingt neuvième jour du huitieme mois de l'an de Grasce mil quatre cent cinquante huit.

Cléo parlait avec un ami quand on lui annonça l'incroyable nouvelle ... Cléo t'es annoblie !
Vous dire qu'elle passa par toutes les couleurs notre artiste à la palette vive c'est un rien !
Dabord elle crut à une plaisanterie mais non ... c'était vrai .. holala, faut que je me m'arrange un peu ...
donc c'est une Cléo bien coiffée et très digne qui fit son entrée au Castel quand elle croisa Fax suivit de deux gardes chargés de seaux ... wouaah ! faut-il amener des seaux en échange de son seau ?? on ne lui avait rien dit ...

Sire Fax un mot s'il vous plait ...
Est-ce une coutume d'amener des seaux remplis de lait à une telle cérémonie ?
Je ne savais pas 'est ma première foiiiiis !

La rouquine était tellement émue et surprise d'un tel honneur qu'elle en perdait son bon sens ... Le CAC sourit en lui faisant signe d'entrer.

Alors à son tour Cléo se présenta à la cérémonie des allégeances et fit une révérence devant la Duchesse puis salua ceux qui étaient là et qu'elle reconnaissait
Rejoignant Ellebasi qui elle aussi attendait de préter allégeance pour la première fois de sa vie, lui fit un grand sourire et lui murmura

Bonjour Dame Ellebasi !

La salle se remplissait progressivement.

Surveillant toujours du coin de l'œil les 2 porteurs de seaux, il salua de la tête l'ancienne maire-veilleuse de Toul qui venait d'arriver.

Citation :

Sire Fax un mot s'il vous plait ...
Est-ce une coutume d'amener des seaux remplis de lait à une telle cérémonie ?
Je ne savais pas 'est ma première foiiiiis !

C'est pour la duchesse... pour son bain. Tu sais... C’est pour elle le lait d’ânesse que j’ai demandé au conseil des maires. * il grimaça en parlant du lait d'ânesse... même si c'est pourtant bien ce qu'il leur avait demandé. *
Je suis pas sur que ca soit une bonne idée de les avoir amené ici. J'aurai peut être dut lui faire porter dans ses appartements privés.


Dans un sourire, Cléo s’éloigna en direction de la duchesse. D’un signe discret de la main balayant rapidement l'air du bout des doigts, il fit signe aux porteurs de reculer un peu dans la pénombre à l’abri des regards. Il ne voulait quand même pas trop se faire remarquer et le pire serait qu'il passe maintenant pour un buveur de lait.

Il était perdu dans ses petites tracasseries laitières, quand une main sur son épaule le fit sursauter. Il se retourna et quand il la vit, un sourire teinté d'inquiétude passa sur son visage... sa suz était là.

A voir son visage, il comprit qu'il y avait dans l'air un petit quelque chose qui la contrariait. Pourtant, il avait été plutôt sage et avait bien fait attention à ne pas vider sa cave lors de sa dernière visite en son château. Puis de toute façon, c'était elle qui lui avait donné les clefs... Elle devait assumer et lui, il fallait bien qu'il se familiarise avec les lieux et cela incluait la cave. Mais bon... Allez savoir pour quelle raison, la brune semblait inquiète pour certains de ses précieux biens.

Mais si elle avait voulu discuter des affaires de son domaine, elle n'aurait certainement pas attendu une cérémonie publique pour lui faire des reproches. Il n'avait donc aucune raison de s'en faire. Il lui adressa un sourire, inclinant légèrement le visage puis la salua.


Bonjour Oh! ma souveraine. * Il dit ça avec un air sérieux, même si c'était clairement pour la narguer un peu. *
Je suis fort content de vous croiser ici. * On se demande si il dit vrai. *
Je me demandais justement si je vous y verrai.
Comment allez vous ?

Puis à voix un peu plus basse il lui murmura.

Faut-il attendre que la duchesse nous fasse un signe ou peut on s'avancer directement ?

Barberine se demandait pourquoi tout le monde attendait.

Normalement La Duchesse aurait du faire signe à chacun pour le serment d'allégeance, mais il n'en était rien.

Curieuse elle examinait la salle, remarquant à côté d'elle l'ancienne Maire de Toul, venue là avant de partir en voyage. Elle avait accepté de la remplacer pendant son intermède touristique, et reprendrait du service à la tête de la maréchaussée pendant quelques semaines, une manière comme une autre de se replonger dans le bon vieux temps, avant ...
Chassant un soupir de nostalgie, elle se dirige vers la rousse en la saluant.

Bonjour Cleo, Comment vas tu ? tes bagages sont prêts ? J'espère que tu ne trouveras pas l'herbe trop verte ailleurs et que tu reviendras dans ta patrie.

Un bruissement lui fait tourner la tête

Elle aurait du s'en douter, son ex collègue à la justice, ex coqnétable CAMé, nouvellement CAC du Conseil, *allez vous y retrouver avec tous ses titres !*, était en grande conversation avec sa suzeraine, et à voir l'air guilleret et mystérieux de Sabi, elle se doutait bien que la conversation n'était pas des plus sérieuses. Quoique , elle en était certaine, il parlait de boissons alcoolisées, et pour le CAC de Lorraine la boisson était un sujet sérieux. Elle était bien placée pour le savoir.

Ne voulant pas jouer les indiscrètes, elle attendrait qu'il s'aperçoive de sa présence pour le saluer, détaillant quand même d'un air curieux sa silhouette en se demandant où il avait caché cette sacrée bouteille, car comme tout le monde le sait en Lorraine, l'honorable Sabifax n'est pas homme à se déplacer sans ses provisions personnelles, surtout quand il a l'intuition qu'il peut être coincé longtemps loin de ses réserves liquides. Elle même, il fut un temps..., mais il était peut être temps justement de rêprendre les bonnes vieilles habitudes.

Le voyant tourner la tête dans sa direction, sans être sûre qu'il l'ait remarquée, elle lui adresse une oeillade complice.

La rouquine de Toul se pencha vers Barberine

Ma chère amie, si je trouvais l'herbe plus verte ailleurs et bien j'en ramènerais un pot !
J'aime trop ma ville et les lorrains pour me passer trop longtemps d'eux *sourire*

Elle suivit le regard de sa blonde voisine

héhé ! notre CAC nage dans les modalités à ce que je vois ..
En arrivant je l'ai croisé ... il veux absolument offrir un bain de lait d'ânesse à la duchesse ... j'ai du même traire des ânes pour lui en trouver un peu ... et je te jure que c'est pas facile !! hihi !

Je me demande de quoi ils peuvent bien discuter ...

Enfin, à défaut de bain il pourra toujours en faire du fromage ?! c'est bon pour la forme aussi !

Cléo se balançait d'un pied sur l'autre impatiente de pouvoir arborer le bel écusson qu'elle avait vu sur le parchemin de Dame Béatrix .. un griffon d'or ! épique, intriguant .. homérique ! ... oui, elle l'aimait déjà et se promettait de prendre des renseignements sur cet animal mythique et sur les 3 étoiles rouges aussi.

La jeune femme étant en voyage de noces depuis quelques temps, ne pouvait être présente d'avantage pour les cérémonies d'Allégences, cela l'attristait, mais elle se disait que la Duchesse comprendrait. Elle s'affaira donc à lui faire parvenir un pigeon afin que ces Allégeances soient tout de même faites envers elle.

Citation :

Nous, Spectralya de Beauregard d'Youville de Champlain, Duchesse de Dabo, rendons hommage à la Duchesse de Lorraine élue, Sybille Von Frayneur et reconnaissons l'égalité de nos Rangs.

Qu'Aristote nous donne à tous, la force et guide nos pas pour faire de la Lorraine le Duché qu'il mérite d'être.

Nous vous jurons respect (obseqium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Par la même, nous renouvelons notre serment d'allégeance envers l'Empereur légitime de Saint Empire Romano Germanique LongJohnSilver.

Spectralya de Beauregard D'Youville de Champlain,
Duchesse de Dabo

Voyant que personne ne s'approchait de la Duchesse, FLoche fit quelque pas. Elle sourit à Sybille en arrivant devant elle puis mettant genou en terre elle la regarde avec amitié et respect et lui dit...

Duchesse sybille von Frayner, moi FLoche de Réaumont Kadoc'h, Vicomtesse de Hattonchâtel, je vous reconnais comme étant notre duchesse élue du peuple lorrain.

Je reconnais vous devoir respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), j'affirme qu'il en serait de mon honneur de prendre fait et cause pour vous si un conflit venait vous opposer vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers.

Que Dieu vous garde et vous guide en vos décisions.