Sybille prit connaissance du parchemin que Béatrice venait de lui remettre. Elle la remercia et jaugea l'assemblée. Il y avait du monde. Des lettres arrivaient par dizaines. Il lui faudrait faire preuve d'organisation.

En voyant approcher Floche, Sybille esquissa un sourire amical. Elle savait à quel point la santé de la Vicomtesse avait été mise à rude épreuve ces dernières semaines. Elle apprécia donc la présence de la jeune femme à sa juste valeur.

Elle reçut son allégeance et, d'une voix calme et posée, lui répondit en retour...

- Chère FLoche de Réaumont Kadoc'h, Vicomtesse de Hattonchâtel en Lorraine, je vous accorde aujourd'hui protection, justice et subsistance. Qu'Aristote vous garde et vous aide à continuer à oeuvrer pour le bien de la Lorraine.

Elle s'approcha pour l'accolade et en profita pour lui glisser quelques mots à l'oreille.

- Merci d'avoir fait le déplacement. Votre présence me touche énormément. Et il me fait plaisir de vous voir en meilleure forme.

Elle se serait bien attardée quelque peu pour discuter, cependant, il lui faudrait attendre la fin de la cérémonie pour cela.

Elle fit donc signe à la personne suivante d'approcher pour la prestation de serment.

Leger haussement de sourcil de la Pomme Dauphine du Coms de Tolosa qui trouvait l'air ainsi que le ton employé par son vassal un peu trop serein voir même faux à son goût. S'était bien la première fois qu'elle le trouvait aussi mielleux avait il quelque chose à cacher ? La jeune souveraine tenterait de le découvrir d'ici la fin de la cérémonie.

Le Bonjour à vous mon cher vassal, je me porte au mieux même s'il me tarde de rejoindre les terres vicomtales de mon cousin pour me reposer un peu. Et vous comment vous portez vous car il semble que vous cherchiez à m'éviter depuis la perte des fameuses clefs de la cave de mon château. Sachez que j'ai prit le soin de faire changer les serrures à vos frais, ne vous étonnez donc pas de ne plus pouvoir pénétrer cette cave si vous retrouviez les clefs par le plus grand des hasards.

La jeune femme avait parlé de manière posée sans se soucier le moins du monde de ce que pouvait bien penser son vassal qu'elle se plaisait à taquiner de temps à autres. Qui aime bien châtie bien comme le dit si bien l'adage.

Et bien il me semble que n'importe quel noble peux s'avancer au devant de Sa Grasce lorsque la place est libre puisqu'il n'y a aucun huissier pour appeler les personnes au fur et à mesure.

Son regard se posa sur une des femmes présente dans l'assistance, celle ci semblait les regarder. Son visage lui était familier mais aucun nom ne semblait vouloir parvenir à l'esprit de la présidente du collège de la noblesse.

Je pense que cette jeune femme dont j'ai oublié le nom, semble souhaiter parler à l'un de nous deux mais je gage qu'il s'agit plutôt de vous que de moi.

Le silence se fit durant quelques instants au sein du petit groupe qui venait de se former, la brunette attendait que la Vicomtesse d'Hattonchâtel est terminé son allégeance pour faire son devoir au détriment du Seigneur d'Essegney qui était arrivé là le premier. La Duchesse de Lorraine fit signe au prochain noble de s'avancer ce que la romarimontaise fit en piétinant le pied de son charmant mais néanmoins CACnoisettes de vassal.

Oh, vous me voyez navrée mais votre pied était sur mon passage, si bien que je n'ai pu l'éviter avait elle dit pour narguer Sabifax comme il l'avait si bien fait lors de son arrivée.

Une fois arrivée devant sa cousine, Cecilia ploya le genou tout en portant son regard sur celle ci.

Nous, Cecilia von Wittelsbach-Frayner, jeune Duchesse de Romarimont, Vicomtesse de Charmes, Baronne de Deuilly & de Rambervillers, Demoiselle de la Garde Freinet, vous reconnaissons vous, Sybille von Frayner, comme Duchesse de Lorraine.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) pour nos terres de Charmes, Deuilly et Rambervillers. Nous promettons également de combattre le doute et la colère pour que toujours nous puissions remplir notre engagement le bras solide et l’esprit clair, dans le respect et la pitié comme nous le faisons actuellement au sein de la Chambre des Nobles que nous représentons depuis le mandat dernier.

Qu’humblement nous œuvrerons à mettre en lumière les flagorneries ainsi que les qualités des méritants en chassant la jalousie et l’injustice et ce pour le bien de notre Duché ainsi que celui de cet Empire qui fut si cher à ma mère Feue Sa Seigneurie Victoire Alexandrine von Frayner de Montjoie, gardienne de l'Hérauderie Impériale.

Déclarons également que de par nos terres de Romarimont, notre allégeance lige va à Sa Très Gracieuse et Très Aristotélicienne Majesté, l'Empereur LongJohnSilver. Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui. Si un conflit venait à vous opposer à n'importe quel tiers, alors notre personne se rangera à vos côtés.

Puisse Sainte Pomme Dauphine* vous guider et vous protéger.

C'est sur ses sages paroles que la future propériétaire de cinq magnifiques mais néanmoins couteux poneys roses offert par le Coms de Tolosa termina son allégeance.

* Interdiction de reprendre Saint Pomme Dauphine, surnom de Cecilia et private joke avec le joueur de Natale

Et une cousine de plus... Une !

Sybille adressa à Cecilia un sourire enjoué.

- Cecilia von Wittelsbach-Frayner, Duchesse de Romarimont, Vicomtesse de Charmes, Baronne de Deuilly & de Rambervillers, je vous accorde aujourd'hui protection, justice et subsistance. Qu'Aristote vous garde et vous aide à continuer à oeuvrer pour le bien de la Lorraine.

Elle s'approcha de la jeune femme, l'incita à se relever et lui offrit l'accolade coutumière. Comme à tous les autres, elle voulut adresser un mot personnel à Cecilia.

- Je suis impatiente de voir ce que nos joutes vont donner. Je suis honorée que vous acceptiez de les organiser. Je sais tout le travail que cela représente. Je vous remercie vivement pour votre participation Cecilia.

Elle lui adressa un sourire sincère et la salua.

Puis elle fit signe à Sabifax qui attendait, d'approcher pour la prestation d'allégeance. Elle fronça un sourcil quand elle vit qu'il était porteur de deux seaux visiblement pleins. Elle se demanda ce qu'ils pouvaient contenir. Le côté étrange de la chose laissa Sybille dubitative. Qu'est-ce qu'il avait encore bien pu inventer ?

Sa suz. lui répondit d’une façon fort polie et d’un ton très agréable. Il en fut fort surpris...
Il ne doutait pas un instant qu’elle ait remarqué les pointes taquines qui s’étaient glissé dans son salut. Il n’était pas encore habitué à ses expressions ou ses manies qui pourraient trahir son état d’esprit, mais le sourcil relevé n’augurait rien de bon pour son vassal. A voix basse, il lui répondit



Ainsi…vous avez fait changer les serrures de votre cave. Ma chère Suzeraine, il ne fallait point vous donner cette peine. J’ai retrouvé les fameuses clefs bien à l’abri dans le fond de ma besace.

Enfin…puisque c’est fait, il ne vous restera plus qu’à me donner les nouvelles clefs de la cave… pour surveiller vos bouteilles en votre absence, comme vous me l’avez demandé. Je suis un homme de parole et je tiens à faire honneur à la confiance que vous m’avez fait en me confiant le trousseau de votre castel.


Il n’avait quand même pas pillé sa cave – Ok....pas encore! Je vous jure! - , et il n’attendait pas qu’elle ait le dos tourné pour y faire une razzia. Certes…. Il avait parfois plaisanté disant qu’il pourrait attendre qu’elle s’éloigne du domaine pour organiser une grande fête dans le sous-sol du château et y inviter quelques amis et...amies pour déguster les bouteilles. Ben oui… c’est quand même elle qui était venu lui proposer ce trousseau de clef. Vous donnez une bouteille à un ivrogne, faut s’attendre à ce qu’il la boive. Alors… en donnant les clefs de la cave à Sabifax, à quoi s’attendait-elle ? Mais jusqu'à présent, il avait tenu bon...


L'arrivée de Barberine arréta la discussion entre le vassal et sa suzeraine. Ce n'était ni le lieu ni le moment de discuter d'une histoire de clef, même si il s'agissait d'un sujet d'importance à ces yeux: Sa suz lui faisait-elle assez confiance pour lui confier les clefs de sa cave ?

Le petit clin d'oeil que l'ex-procureure, ex-duchesse mais éternelle amie lui adressa le réjouit grandement. Faut pas imaginer des choses là. Il y vit surtout une invitation à.... se retrouver à la plus proche taverne dès que les allégeances seront finies pour partager le verre de l'amitié mirabellienne. Ah ces instants passés autour d'une flasque de mirabelle, le liquide fruité coulant d'abord dans les verres puis dans les gosiers assoiffées ou passant directement du goulot au palais. Depuis le temps, il se demandait encore si c'était de parler qui les poussait à boire ou si c'était à force de boire qu'il parlaient autant. Mais là... cela faisait plusieurs semaines qu'il n'avait pas partagé leurs flasques. Alors... ce simple petit clin d'oeil lui parut comme la promesse imminente d'un festin des papilles en compagnie de la future vicomtesse.

Le jeune homme allait inviter Barbie à les rejoindre quand il serra les dents alors qu'une douleur aigue lui remit les pieds sur terre. Il se retint de pousser un juron... grommelant entre ses dents un "Morte-couille' qui aurait écorché les oreilles des dames présentes et n'aurait pas manqué de lui attirer les foudres de sa suzeraine si il l'avait dit trop fort.
Mais l'expression de son visage ne manquerait pas d'attirer l'attention sur la manière dont sa suzeraine martyrisait le jeune homme... en public de surcroit! Alors vous imaginez comment cela se passe en privé et tout ce qu'il doit endurer. Dur..dur d'être vassal....

Cecilia venait tout juste de finir de prêter allégeance que Sybille lui fit un petit signe de la main. Il se sentait fébrile, se réjouissant d'aller en avant de son amie... Il s'avança d'un pas dans la salle du trône. Mais là encore, un froncement de sourcil sur le visage de la duduche éveilla en lui un sentiment d'inquiétude. Quoi encore ????
Qu'est-ce qu'elles ont toutes à froncer le sourcil en le voyant!???

Il hésite un instant... coup d'oeil vers l'arrière, il repère les porteurs de seau toujours là, discrets dans la pénombre.

Il va quand même pas faire patienter la duchesse, il franchit les quelques pas qui le sépare du trone et après une révérence courtoise à défaut d'un baise main qui aurait put paraitre déplacé en ce lieu.



A vous.... sa gracieuse sybille von Frayner, duchesse de Lorraine.

Nous...enfin... moi, Sabifax de Beauregard, saigneur * il jette un coup d'oeil vers l'intérieur de sa main, plisse un peu les yeux.... marmonne entre ses dents qu'il fait bien noir ici pour arriver à lire les pattes de mouche griffoné, penche un peu la tête puis la redresse et il poursuit * de Wiesviller et d'Essegney, commandeur de l'Alerion Lorrain,



Nous reconnaissons comme suzeraine vous, sa gracieuse sybille von Frayner, duchesse de Lorraine.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium), conseil (consilium) et bouteille de mirabelle (mirabellum).

Que si un conflit venait vous opposer vous, sa gracieuse sybille von Frayner, duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que notre épée se rangerait à vos cotés.

Déclarons également que de par nos terres d'Essegney, notre allégeance lige va à Sa Grasce, Cecilia von Wittelsbach-Frayner. * Malgré cette histoire de clefs qu'il restait à régler. *

Que la sainte boulasse soit témoin de mon serment et que j'en sois privé des bienfaits de la mirabelle jusqu'à la fin des temps si j'en venais à ne point le respecter.


Il a fini, il se prépare à se reculer mais un cliquetis en arrière attire son attention. Un coup d'oeil par dessus son épaule et un O se dessine sur ses lèvres. Les deux crétins d'imbécile de garde se sont avancés portant fièrement les deux seaux. En voila deux qui vont passer un mauvais quart d'heure une fois les allégeances terminées. Il toussote... le besoin de s'éclaircir sa gorge devenu sèche tout d'un coup sans non plus oser sortir sa flasque de mirabelle de sa poche intérieure. Il se penche plus proche vers Sybille et ajoute à vois très basse:


Comme vous m'aviez dit vouloir du lait d'ânesse pour faire comme la cléo d'égypte, j'ai demandé aux mairesses et à quelques lorrains de m'aider et...grâce à leur gentillesse j'ai réussi à obtenir 2 seaux. Je sais que c'est pas assez pour un bain complet... mais j'ai fait de mon mieux...duchesse.
Je vais les faire porter dans votre suite privée. Ici, ce n'est pas le lieu pour un bain.


Puis il se recula pour reprendre sa place et rejoindre sa suzeraine qui semblait le surveiller du coin de l'oeil.
Certes ce n'était pas du lait d'ânesse - Peut-être avouera-t-il plus tard quel laitage a-t-il réussi à avoir - mais c'était pas encore du fromage non plus, et c'était mieux qu'un bain de saucisson d'âne qu'on lui avait aussi proposé.

A l'intérieur de sa poche.... sa flasque est là et il fait soif.

Ellebasi sourit en voyant arrivé Cleo et lui sourit tu es toujours magnifique ..
Comment tu va en réalisant que sa serais la première fois que je recevrais un fiel puis vois arrivée au fur et a mesure des nobles prêter allégeance ..

Attendit aussi qu'il était temps de s'avancer pour recevoir nos fiels en regardant Cleo près de moi et Barberine ..
Puis la vit se placer en face de la Duchesse et attendit que la cérémonie continue.

Après ca sera à nous un peu anxieuse et regardant la duchesse et attendit le déroulement en s'avançant de quelque pas et s'inclinerait quand sa sera son tour.

Voyant que je pouvais à mon tour m'avancer vers la Duchesse je me présentais sur l'estrade.
Face à Sa Grâce je mis un genou à terre et pris mon souffle pour calmer les battements de mon coeur.

Par la grâce d'Aristote et de Christos, nous, Hathor de Réaumont Kados'ch de la Tour de Bois-Forts, Baronne de Girecourt, Commandeur de l'Alérion Lorrain,, reconnaissons comme suzeraine, vous, Sybille Von Frayner, comme étant la Duchesse de Lorraine légitime, par la grâce des urnes et vous rendons hommage.

De vous devoir respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Qu'Aristote en soit témoin.

Relevant la tête j'adresse un sourire plein de confiance à la Duchesse et attend la permission de me retirer

La Maréchale, peu à peu, mettait sa liste à jour :

Citation :

Bambou de Réaumont Kado'ch, Duchesse de Neufchateau, Vicomtesse d'Ancerville sur Meuse
Circa Goulard de Rubempré & Elfriede de Sparte, Duc & Duchesse de Noviant, Seigneur & Dame d'Abaucourt
Mun von Frayner & Elou von Strass, Duc & Duchesse de Vittel
Guise von Frayner & Beatrice de Castelmaure, Duc & Duchesse de Bolchen, Vicomte & Vicomtesse de Baudricourt
Arman von Frayner d'Azayes & Jezabel d'Appérault, Duc & Duchesse de Chiny
Telya de Saint Ange & Lunconnu d'Harlegnan, Duc & Duchesse de Chaligny
Morphée von Frayner, Duchesse de Blâmont, Baronne de Thuillières
Sebastien_de_Belrupt de Rubempré & Kemaille de Roquevillard, Vicomte & Vicomtesse de Châtenois, Baron & Baronne de Belrupt
Chlodwig von Frayner d'Azayes & Elianor de Vergy, Baron & Baronne de Chateau-Rouge
Tristan von Frayner de Navarre (Régence faite par Mun), Baron de Fontoy
Frederic-Guillaume von Frayner d'Azayes, Baron de Dounoux & d'Ancerville
Niconoss d'Acoma, Baron de Forbach
Elia von Strass d'Acoma, Baronne de Coussey
Melodie871 von Strass de Réaumont Kado'ch, Baronne d'Ottange
Adrian de Montjoie, Baron de Viviers
Afta le Val d'Omaxiphallus, Seigneur de Thiaucourt
Promether, Seigneur de Charny

[HRP : Vu le temps qu'il nous reste pour clore, n'hésitez pas à considérer que Sybille a répondu au précédent, et à passer en mode "une fois que Sybille eut répondu à Hathor et que la Baronne se fût retirée, Machin s'avança pour prêter son serment". Je compte sur Sybille pour faire des réponses à la chaîne dès qu'elle aura le temps de répondre =) ]

Cléo s'avança à son tour et fit une jolie révérence devant la Duchesse Sybille avec tout le respect qui lui était du et vint se placer prés de Barberine et Ellebasi pour recevoir son fief comme ses amies ...

Elle était un peu anxieuse mais la cérémonie semblait se dérouler à un rythme soutenu et la tornade rousse réprimait son impatiente et essayait de la dissimuler en replaçant les plis de sa robe et en tortillant une des mèches rousses qui s'était échappée de son chignon improbable ... allons ma fille patience ! maintenant t'es une Dame, même Dame d'Adaincourt sivousplé ! .. de la tenue, que diable !

Elle sourit à Ell pour se donner contenance ... à la voir sautiller ainsi sur place, qu'allait-on penser ? ... elle toussota, renifla, soupira, retoussa, et finit par partir dans la contemplation des pointes de ses poulaines.

La Louve étant en voyage d'agrément envoie un de ses messager afin de prêter allégeance à la Duchesse de Lorraine

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Melodie Von Strass de Réaumont Kados'ch,dite la Louve ,Baronne d'Ottange, Cavalier de la Garde Impériale , Chevalier de l'Alérion Lorrain en Lorraine,

à vous, Duchesse ,Sybille Von Frayner, , Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous,Sybille Von Frayner , Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sybille Von Frayner,, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Mélodie Von Strass de Réaumont Kados'ch , Baronne d'Ottange , en Lorraine, a écrit et ratifié,

Dans la ville de St Claude en Franche Comté , le 30 Aout de l'an de grâce 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement.
Amen

.

Dame Béatritx dut se rendre compte de l'impatience de cette rouquine près du trône et lui fit un signe discret l'invitant à venir prendre son bel écusson et faire serment d'allégeance.
Cléo inclina imperceptiblement son visage qui du rose vira en quelques seconde au rouge pivoine sachant son tour arrivé ... au moins elle était raccord avec sa chevelure rouge feu ...
Donc c'est les joues écarlates mais le cœur vaillant que la nouvelle Dame d'Adaincourt avança à son tour devant la Duchesse et après s'être inclinée respectueusement déclara d'une voix étreinte d'émotion :

Par la grâce d'Aristote, nous, Cléo de Réaumont Kados'ch, Dame d'Adaincourt et Chevalier de l'Alérion Lorrain,
à vous, Duchesse ,Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.


Nous vous reconnaissons comme suzeraine vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer en personne ce jour


Elle finit par une révérence et repartit à reculons, jugeant que la bienséance du protocole interdisait surement de exhiber dos et ... euh enfin le reste à la Duchesse ... aillant parcouru quelques mètres sans se prendre les pieds dans sa robe de satin vert, la rousse touloise regagna sa place toute fière de ses nouvelles couleurs or et rouge.

Elle était sur le devant de la scène depuis un moment, et pensait qu'il était temps de faire place aux autres , alors à la suite de la rousse Cleo, Barberine s'avança à son tour, pour preter allégeance. Elle avait dans l'idée de partager ensuite un verre de mirabelle, enfin celui qui lui avait promis se reconnaitrait. A cette idée elle sourit , puis reprenant son sérieux elle s'avance déférente devant la jeune Duchesse. Après s'être inclinée, elle prononce à voix claire son premier serment.

Par la grace d'Aristote, nous Barberine, Dame de Florange, Vicomtesse de Dun, en Lorraine, à vous Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine par la grace des urnes
Nous vous reconnaissons comme Suzeraine. Nous vous devons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), et j'affirmons qu'il en serait de notre honneur de prendre fait et cause pour vous si un conflit venait vous opposer vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers.

Que Dieu vous garde et vous guide en vos décisions.


Elle sourit et s'incline de nouveau devant la Duchesse avant de regagner sa place à reculons.

C'etait la premiere fois qu'elle prêter allégeance un peu inquiète touss de meme et attendit de Cleo et Barberine fasse leur allégeance et s'avança vers la duchesse Sybille .
S'inclina et sourit timidement à la duchesse et pris un grand bol d'air prononça son serment .

Par la grace d'Aristote, nous Ellebasi d'Acoma ,Dame de Kerbach,dame de Grostenquin et commandeur de l'Alerion Lorrain .

à vous, Duchesse ,Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.


Nous vous reconnaissons comme suzeraine vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sybille Von Frayner, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment.

Qu'Aristote en soit témoin

Sourit à la duchesse et en s'inclinant et retourne à sa place en reculent lentement et attendit

Les personnes qui attendaient devant les jeunes mariés se présentèrent un après l'autre devant la Duchesse et formulèrent leur allégeance. Quand tous furent passés, il se sentit tirer par son aimée jusque devant la Duchesse, par courtoisie il laissa Bambou prononcer son serment en première, lorsqu'elle eut terminé, il s'avança à son tour, se mit à genoux et prononça d'une voix claire ces propos :

- Par la grâce d'Aristote, nous, Promether Von Strass Réaumont Kado’ch , Seigneur de Charny en Lorraine, à vous, Sa Grâce Sybille Von Frayner d'Assayes, Duchesse de Lorraine.

Nous vous reconnaissons comme suzeraine vous, Sa Grâce Sybille Von Frayner d'Assayes, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sa Grâce Sybille Von Frayner d'Assayes, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre les propos que nous venions de tenir ,ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme, nous avons décidé de la confirmer par notre présence en ce jour.

Qu'Aristote en soit témoin

Il se releva, sourit à la Duchesse et recula pour laisser sa place. Avant de rejoindre son aimée, il s'approcha de Elle et Floche :

Je joins les propos de Floche, félicitation Elle, c'est largement mérité. Il leur sourit et retourna auprès de son aimée.