[DIMANCHE 20 JUIN 1458]

La Duchesse de Bolchen n'avait pas cru relever si vite de son accouchement, après toutes les douleurs que la grossesse puis la délivrance lui avaient causées. C'était à croire que toute la souffrance qu'elle avait engrangée pendant neuf mois, on l'en dispensait pour les relevailles.

Hallelujah : en une semaine, elle avait été sur pied, et prête à envoyer les appels à allégeances. Quelques jours encore, et la cérémonie avait lieu.
Magnifique.

Son fils aussi était magnifique. Pouvait-on ne pas l'être, lorsque l'on était l'héritier de deux lignées aussi caractérielles que les Castelmaure et les Frayner ?
Comme un cadeau de naissance, la Souveraine s'était vue, en sus, revêtue de la charge, pour le moins délicate, de Maréchal d'Armes Impérial.
Qu'elle était loin, sa Bourgogne !

Tant de joies lui auraient presque fait oublier que sa fille adoptive, par son époux l'Implacable, était décédée. Victorinne... Mais on ne conteste pas les décrêts du Très Haut.

Vêtue d'un rouge profond, sur un tassel brocardé d'or, avec une ceinture identique, et tenant en main son caducée, elle s'était assise près du trône de la vingt-deuxième Duchesse de Lorraine, pour attendre la noblesse, et témoigner de leurs serments.

[RP, la cérémonie a lieu le 20 juin, HRP, elle est ouverte dès aujourd'hui, et sera close le 17 juillet.
Bon jeu à tous !
LJD Béa]

Si la nouvelle Duchesse, peu habituée au protocole , était impressionnée, elle n'en montra rien.

Vêtue d'un longue robe, ou le parme disputait la place au gris clair, ses cheveux blonds soigneusement relevés, elle entre dans la salle, marchant à pas mesurés. Elle se dirige vers le trône, complimente à voix basse la Duchesse de Bolchen sur sa belle mine. D'un léger signe de tête, elle reconnait les personnes déjà arrivées. Silencieusement, elle se réjouit de ces présences familières qui lui font mesurer le chemin parcouru. Elle réprime un sourire espiègle en se remémorant certaines soirées, et lentement s'asseoit prête à recevoir les serments de la noblesse Lorraine.

Le moment lui paraissait encore irréel.

Quand Floche voit paraître La duchesse elle lui fait un petit signe discret de la main et un sourire. Barberine saura faire face, elle lui fait confiance.
Puis arrive sa sœur chérie, elle va vers elle et l'embrasse.

Bonjour Hathor. Que je suis contente de te voir. Je vais bien. dit-elle dans un murmure.

Elle fait aussi un petit salut vers Melrikk, puis se remet à attendre que les autres viennent et que la cérémonie commence.

En temps normal, la dame de Beaulieu se serait contentait de faire comme tous les mandats, une petite missive bien écrit , en mode bourrée, puis un petit envoi direct au castel de Nancy dans la boite des messages des hérauts ou directement au duc ou duchesse, mais là elle avait zéro excuse pour motiver son absence, elle était en Lorraine, pis pire elle faisait partie des personnes qui croisaient la duchesse chaque jours, elle était une de ses conseillères....

Pourquoi donc redoutait-elle ce genre de cérémonie, auxquelles elle n'avait jamais mis les pieds, sûrement cette histoire de "baiser de la paix", ou la durée trop longue de ces allégeances, fallait voir défiler toute la gamme des nobles de Lorraines, pis participer si on est voisin avec des camarades aux messes basses , du genre "vous avez vu la coiffe de la baronne 777, on aurait dit qu'elle a oublié de se coiffer", ou bien "regardez moi c'te catin de dame 1111 elle passe son temps entre le lit du duc blabla et du seigneur 222, ou bien les petits trucs à la mode, du genre l'actualité, la guerre ici, la paix là, le mariage de truc much ou le décès de machin, bref en une journée si on était bien placé on pouvait avoir tous les potins possibles des Royaumes ....

Sans compter, que la bien séance voulait qu'on soit sobre, ça aussi c'était une source d'inquiétude pour la jeune femme alcoolique, ce jour là, elle avait laissé sa flasque dans son bureau, travaillé bourrée dans la sécurité du duché c'était plus simple qu'en étant sobre, au moins les ordres passaient plus ou moins bien....

De loin, visiblement , elle paraissait sobre...

Elle n'avait aucune idée du déroulement de la cérémonie, elle entra dans la salle de réception du castel, fallait "oser", qu'elle s'était dit, rapide coup d'œil dans la salle, ça va , ça ne se bousculait pas au portillon, elle était dans les premiers, "chic" " j'vais avoir une bonne place" , non non pas tout devant....juste à côté de l'entrée comme ça rapide pour filer.... tout en marchant elle songeait déjà à la fin de la cérémonie...

Elle avance vers la cardinale, lui fait une petite courbette , pis se redresse :

Mon éminence! , faut noter qu'elle a toujours pas saisi qu'il faut pas dire "mon" , mais elle se permettait ce genre de "familiarité" avec la sainte vomitout, elle en profite pour saluer, la baronne Hathor, pis sa sœurette la vicomtesse Floche, tout ça en messe basse bien sûr faut pas faire de bruit c'est que ça résonne là-dans .

Petit signe de la main , (honteux quand même); pour le capitaine de l'armée des Lions, le baron Melrikk, pis au duc Mun..

Pour finir elle incline la tête, pis un simple clin d'œil malicieux en guise de bonjour pour Barberine, puis la dame à côté; sans doute la maréchal d'arme impériale.... avant de s'assoir confortablement, pour assister au défilé ...non, enfin aux allégeances à la duchesse....

Le Maréchal d'Armes salua ceux qui l'avaient saluée, et notamment la Duchesse de Lorraine qui était sur le trône, tout près d'elle.
Un messager arriva et lui remit un pli. Elle le considéra, hocha la tête, et tendit la missive à la Duchesse.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Arman Von Frayner d'Azayes, Duc de Chiny, vicomte de provins, baron de villemaur, montmirail et nogent sur seine, seigneur de chailly

A vous, Barberine , Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,

Renouvellons hommage pour nos terres de chiny

Nous devons à l'empereur par nos titres obsequium, auxilium et consilium,


Sachez cependant que mon allégeance prime va au Roy de France et que si conflit devait être entre le Roy et la Lorraine un choix devrait être fait par moi.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Arman Von Frayner d'Azayes, Duc de Chiny, vicomte de provins, baron de villemaur, montmirail et nogent sur seine, seigneur de chailly a écrit et ratifié,

Faict à villemaur, Vingtieme jour du sixième mois de l'an de Grasce mil quatre cent cinquante huit.

-"Il faudra y répondre, en temps voulu. Pour l'heure, nous pouvons commencer... Nous procéderons aux ennoblissements à la fin de la journée, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Peut-être que la Duchesse Marjolaine arrivera pour prononcer quelques mots en public au sujet de ces octrois qu'elle a voulus."

Alors, la Maréchale se leva, s'éclaircit la voix - elle clamait rarement quoi que ce soit, sinon des insultes à ses servantes - et énonça d'une voix forte et claire :

-"Nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Maréchal d'Armes Impérial, déclarons cette cérémonie d'allégeance ouverte. Que tout noble de Lorraine s'avance, tour à tour, pour prêter allégeance à Barberine, XXIIème Duchesse de Lorraine."

Pendant que l'Eminence s'avançait pour faire son allégeance, un nouveau messager arriva, qui s'inclina devant la Maréchale et lui remit un courrier pour la Duchesse.
La Souveraine saisit le pli, l'ouvrit, reconnut le style et la précision que seule une éducation irréprochable avait pu donner à la jeune Wittelsbach, hocha la tête, et posa la lettre dans le plateau dévolu aux courriers d'allégeance.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Cecilia von Wittelsbach-Frayner, Duchesse de Romarimont, Vicomtesse de Charmes, Baronne de Deuilly et Rambervillers,

à vous, Barberine, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,

salut.

Notre frère n'étant pas encore majeur et ne pouvant donc faire son allégeance de par lui même, nous permettons de la faire pour lui puisque nous habitons ensemble en Bourgogne c'est pourquoi vous trouverez dans mon serment la Baronnie de Viviers.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine et que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), pour nos terres de Charmes, Deuilly et Rambervillers ainsi que celle de Viviers appartenant à notre petit frère.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Nous prêtons également allégeance à Sa Très Gracieuse et Très Aristotélicienne Majesté, l'Empereur Longjongsilver pour nos terres de Romarimont.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Cecilia von Wittelsbach-Frayner, avons écrit et ratifié,

Fait en notre demeure chalonnaise, le 16 juin 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

la Duchesse restait assise le coeur un peu serré devant l'assemblée qui se pressait dans la salle.
Ainsi tous étaient là pour elle.

Tous, il n'en manquerait qu'un. une ombre de nostalgie voile unn instant ses yeux, nostalgie qu'elle dissipe bien vite, elle ne doit pas montrer de faiblesse.

Relevant la tete elle acquiesse aux paroles du maréchal d'Armes, reçoit les deux missives, et entend la Baronne de Chamblay preter le premier serment.

Ne sachant si elle devait répondre, elle se contente d'incliner la tête avec un sourire discret.

La salle était pleine, la cérémonie durerait un certain temps.

Elle se penche vers sa voisine et lui murmure :
Devrais je faire une allocution en fin de cérémonie ?

Comme a l'accoutumé Perseus attendit son tour pour prononcer son serment d'allégeance, puis tendit le parchemin sur lequel celui-ci était écrit

Citation :

Nous, Perseus Cardofer de pointe noire, baron de Rehainvillier, écuyer de l'alérion Lorrain

En ce jour, tenons à vous prêter allégeance. Nous jurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) au Duché de Lorraine, sa Grâce Barberine, ainsi qu'a sa Majesté l'Empereur Long John Silver et l'empire envers qui va notre prime allégeance, de les garder contre tout ennemi extérieurs comme intérieur au péril de notre vie.
Nous faisons cette allégeance sans contrainte, ni tromperie ou vilaine aucune.

Que Dieu et Aristote nous garde et nous ôte de tout égarement.

Faict à Rehainvillier, le vingtdeuxième jour du mois de juin de l’an de grâce mille quatre cent cinquante huit

Nouveau messager, nouveau contrôle de l'officiante héraldique de la cérémonie, nouvelle missive posée sur le plateau des missives auxquelles répondre.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Niconoss, dict "le devoué", humble Baron de Forbach et Seigneur de Manonville en Lorraine,

à vous, Barberine, Duc de Lorraine par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Barberine, Duc de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duc de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que de part mes anciennes fonctions impérial, nous renouvelons notre allégeance qui prime sur tout autre a notre Empereur LongJohnSilver, a qui nous donnons notre épée, et toute notre détermination.
Et que si un conflit venait vous opposez vous, Barberine, Duc de Lorraine, a l'empire ou a l'empereur, nous prendrions fait et cause pour ce dernier.


Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Niconoss, Baron de Forbach, Seigneur de Manonville en Lorraine, a écrit et ratifié,

Le 18 juin sur une route en direction de l'Alençon.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Marjolainne vit que perseus avait fait son allegeance et donc elle s avanca et fit de meme



nous, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , dicte La Loyale, Duchesse de Ligny, Vicomtesse de Saint_Georges et Commandeur de l'Alérion Lorrain,

Vous reconnaissons, Barberine, comme étant la Duchesse de Lorraine légitime,

Vous rendons ainsi hommage et reconnaissons par là même l'égalité de la dignité de nos rangs.

Vous prêtons également allégeance pour nos terres de Saint_Georges et vous promettons, à vous nostre suzeraine, obsequium, auxilium et consilium en tous temps et en tous lieux.

Déclarons également que par nos terres de Ligny, nostre allégeance lige va, comme elle l'a toujours été, à notre empereur LongJohnSilver.

Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.

Si un conflit venait à vous opposer à n'importe quel tiers, alors nostre personne se rangera à vos côtés.

Quand elle eu finie ,elle se mit sur le coté et attendit

Après que la duchesse ait parlé et que Marjolaine ai regagné sa place. Floche s'avance et se place devant Barberine. Elle la regarde et lui sourit lorsque leurs yeux se croisèrent. Puis elle dit posément d'une voix ferme et claire.

Nous Floche de Réaumont Kadoc’h, humble Vicomtesse de Hattonchâtel vous reconnaissons, vous Barberine pour légitime duchesse de Lorraine et vous prêtons allégeance.

De ce fait, nous vous assurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) , si un conflit venait vous opposer vous, Barberine, Duchesse de Lorraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et sanction de votre main.

Puis elle attendit calmement que Barberine lui réponde. Avant de reprendre sa place près de Hathor
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Barberine sourit en reconnaissant Floche.


Chère Floche de Réaumont Kadoc’h, Vicomtesse de Hattonchâtel , En Lorraine,je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance. Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de la Lorraine


Elle lui fait le baiser de la paix et lui sourit

il était temps de commencer les réponses écrites

Citation :

Par la présente lettre,

Nous, Barberine , Duchesse de Lorraine, déclarons avoir prit connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous Arman Von Frayner d'Azayes, Duc de Chiny, en Lorraine,
protection, justice et subsistance tant que votre serment restera inviolé.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien de notre Sainte Lorraine.