[HRP : courage c'est pour le bien du Duché /HRP]
Ardarín se présenta au centre du collège des Conseillers et déplia plusieurs parchemins mais certains étaient toujours en rouleau sur une tablette à côté du pupitre. Il s’éclaircit la voix puis parla.Très chers anciens confrères et consœurs, membres du Conseil,
Voici le rendu présenté devant vous de mon étude aussi bien sur les mines que sur l’élevage et la politique de base concernant les achats de maïs et de blé ainsi que les répercussions économiques globales.
J’ai par soucis de clarté simplifié énormément le travail mais je détaillerai les calculs et vous présenterais des bouliers (screen) pour preuve de ce que j’avance.
Je vous rappel qu’il n’y a pas de Vérité en économie et donc que je suis susceptible de me tromper sur toute la ligne mais à cela je dirai : « à vous de juger »
Commençons par le blé et la maïs dans la perspective de l’élevage mais aussi et avant tout de la consommation de pain et l’élevage porcin.
blé, maïs, élevage et pain.si l’on prend du blé à 14 écus, avec trois embauches à 21 écus voici le salaire journalier, sachant que l’on ne vend alors que 9 sacs et que la récolte se fait au bout de 10 jours :
((9*14)-(3*21))/10 = 6.3 écus / jour
or en considérant un salaire d’artisan à 25 écus et du bois à 5 écus on a :
- de la farine à (( 10 * 14 ) + 25 ) / 10 = 16.5 écus le sac
- du pain à (( 12 * 16.5 ) + ( 6 * 5 ) + 25 ) / 36 = 7.027777777778 écus la miche de pain
considérons les salaires des autres cultivateurs (faire le salaire des éleveur est très ardu car complètement aléatoire mais en général ils gagnent pas grand chose)
en considérant le légume à 10 écus(très généreux car en général c’est 9.5 écus) et le maïs à 3.45 comme je préconise que l’on puisse l’acheter pour le Duché (les maires achètent à ce prix et se font un très maigres bénef histoire de dire que voilà on est gentil) voici le salaire des cultivateurs :
- maïs : en considérant que l’on ne vend 21 sacs et qu’on embauche deux fois à 21 écus et qu’il faut une semaine pour récolter, le salaire est de :
(( 21 * 3.45 ) – ( 21 * 2 )) / 7 = 4.35 écus / jour
- légumes : en comptant 5 jours pour récolter et une embauche à 16 écus :
(( 4 * 10 ) – 16 ) / 5 = 3.8 écus / jour
récapitulons :le bléiculteur gagne 6.3 écus jour, le maraîcher 3.8 écus jour et le maiculteur 4.35 écus jour.
Or avec du pain à 7.05 écus :- Le bléiculteur perd 0.75 écus
- Le maiculteur perd 2.7 écus
- Le maraîcher perd 3.25 écus
Or avec du blé à 12.5 écus on a :
((9*12.5)-(3*21))/10 = 4.95 écus / jour
la farine est alors à 15 écus et le pain à 6.52777777778 écus la miche
récapitulatif :le bléiculteur gagne 4.95 écus jour, le maraîcher 3.8 écus jour et le maiculteur 4.35 écus jour.
Or avec du pain à 6.55 écus :- Le bléiculteur perd 1.6 écus
- Le maiculteur perd 2.2 écus
- Le maraîcher perd 2.75 écus
Somme toute à ce prix il est bien mieux pour tous ! (et ouais j’innove l’économie sociale mdr XD)
Pour l’éleveur de cochon, en estimant les coûts comme indiquer sur mon boulier que je vous présente le salaire deviens très raisonnable (et somme toute dans la moyenne) si l’on considère avoir 6 carcasses par cochon, ce qui est avoir de la chance et en considérant la vente total des carcasses (là encore faut de la chance je en vous le cache pas)
Ensuite l’autre raison pour le blé et le maïs respectivement à 12.5 et 3.46Voici ce qu’il en coûte de faire des animaux avec du blé à 14 écus et du maïs à 3.60 écus :
une vache se vend 45 écus
un moutons ce vends 35 écus
un cochon se vend 25 écus
sachant qu’il faut: pour une vache 3 sacs de blé ou 11.25 sacs de maïs arrondi à 12 (ça marche que dans les arrondi au supérieur ces saloperies de bailliage)
pour un moutons 2.33 sacs de blé arrondi à 3 ou 8.75 sacs de maïs arrondi à 9
pour un moutons 1.67 sacs de blé arrondi à 2 ou 6.25 sacs de maïs arrondi à 7
avec du maïs à 3.6on gagne 1.8 écus pour faire une vache et 2.6 écus pour faire un mouton mais on perd 0.2 écus pour faire un cochon.
Avec du blé à 14 écus on gagne 3 écus pour faire une vache mais on en perd 7écus à faire un mouton et 3 écus un cochon
En image ça donne ça :
or avec du blé et du maïs aux prix indiqués (soit 12.5 et 3.46 écus)
avec du blé on gagne :
7.5 écus par vache
0 écus par cochon
mais on perd
avec du maïs on gagne
3.48 écus par vache
3.86 écus par mouton
0.78 écus par cochon
en image ça donne ça :
en somme il nous faut créer des vaches avec du blé à 12.5 écus et des cochons et des moutons avec du maïs à 3.46 pour en pas être en déficit.
Les mines :Les tableaux parlent d’eux même donc je ne donnerai que la manière dont j’ai fait mes calculs
Le rentabilité/j = (production de la mine X prix production) – (nombre de mineur X salaire) – (entretiens pierre X prix pierre) – (entretiens fer X prix fer)
J’ai fait un calcul général par type de mine donc vous voyez ce que nous coûte ou nous rapporte les production de pierre, fer et or.
Prix de revient = ((production X prix production) – rentabilité/j ) / (production)
Je vous fait passer mes bouliers vous constaterez donc par vous même des mesures à prendre à savoir monter nos mines d’or au niveau optimum soit 10 et nos carrière de pierre au niveau optimum de 11.
Comme note je dirai que le prix de la production serait un prix théorique si nous devions acheter la matière en question.
ActuellesOptimaBilan des optimace bilan vous donnes donc le niveau des finances : nous avons une richesse de stock et non pas d’écus puisque l’or produit n’assure même pas la paye des mineurs. Par conséquent il nous faut développer le commerce afin que le stock de pierre et de fer surproduit devienne une valeur numéraire qui permettra non seulement de soutenir les dépenses de paiement des mineurs mais aussi des gardes. On peut de même envisager de faire quelques profit si notre Noel est particulièrement doué.
Le prix de vente du fer aux LorrainsEtant donné notre stock et l’état de production de bétail, la vente de notre propre stock de fer aux forgerons permet une rente tout à fait acceptable (surtout si l’on considère son faible prix de revient). Cependant ne tirons pas de trop sur ce cordons en or car par la suite les éleveurs (déjà bien défavorisez par rapports aux autre agriculteurs) verrais encore leu salaire diminuer.
à 22à 25ces deux bouliers vous montrent l’effet d’une variation du prix du fer sur le revenu des éleveurs. Mais aussi les capacité de marges à l’exportation.
on notera que le prix du bois à un rôle tout aussi important. Mais qu’il est difficile de donner un bon prix pour le bois sans sacrifier le revenu des bûcherons.
Je vous donnerai si vous le souhaitez mes travaux sur ce point.
Voilà donc les quelques points que j’ai abordé. Mon bilan (très personnel) serait donc le suivant :
Nous avons trop de producteurs de blé, trop de producteurs de tout d’ailleurs, les vergers concurrencent les légumes et le poisson concurrence notre lait.
Nos mines permettent de nous assurez un faible revenu qui couvre tout juste (si l’on exporte le stock) nos dépenses.
Nous avons des facilités de productions si l’on égalisent les revenus et qu’on joue bien sur le prix du fer.
Je serai donc pour une nationalisation du bois et une interdiction d’import de poisson sauf via contrat entre le Duché et nos voisins dans le cadre d’un échange de denrée (visons les mairies dame Shanize vous dira qu’il y a de quoi faire de bonnes marges).
Il faut absolument juguler la filière blé farine pain comme je le préconise mais les maires devront alors faire attentions à leur RA.
D’autre part il faudra alors fixer un prix maximum pour les denrées suivantes :
Blé à 12.5 maximum
Farine à 15 maximum
Pain à 6.5 maximum (prix sous réserve d’évolution en fonction du prix du bois puis que 6.5 est le prix avec du bois à 5 écus)
J’estime que le Duché peut faire des profit chaque mois de près de 10.000 à 20.000 écus sans trop de problème.
Une fois que nous saurons avec plus de fiabilité notre niveau de croissance nous pourrons envisager d’augmenter nos dépenses publique en achetant des biens surproduit pour écouler les marchés et favoriser la consommation tout ceci afin bien entendu de laisser notre économie et les revenus des habitants à des niveaux correctes.
Nous pourrons même envisager de remettre en place des patrouilles pour favoriser l’armée et disposer d’une force vive importante en cas de besoin.
Autrement dit : il ne doit pas y avoir nécessité d’un impôt
Très honorables membres du Conseil je vous le dit, le Duché de Lorraine bénéficie de condition idéale de développement !
Ardarín referma son rouleau et attendit les questions de son auditoire.