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| [vote]Nouveau Droit et statuts héraldiques | |
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Zezinho Crieur
Date d'inscription : 29/06/2014 Nombre de messages : 630 Nom RR (IG) : Zezinho Localisation : Je m'enfile des chiantos, alors à ton avis ?
Champs et Metier : Intermittent du spectacle royaumesque. Voie : De l'autonomie et de la souveraineté Lorraine Poste(s) au Castel : Redresseur de torts anciens
- : I
| Sujet: [vote]Nouveau Droit et statuts héraldiques Dim 30 Nov 2014 - 15:16 | |
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- Droit héraldique, principales notions regroupées dans un "dictionnaire" :
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- Citation :
- Définition des principaux concepts liés à la sphère héraldique et donc au monde de la noblesse
Hommage = Geste consistant à se placer sous la protection d’un puissant. Dans le cadre des royaumes, s’applique généralement au vassal envers son suzerain. S’exprimant dans le cadre d’un serment, le vassal se reconnait « l’homme » de son suzerain. La fidélité ainsi affirmée entraine diverses obligations telles que : Obséquiu m : escorte, tenue de l’étrier. Consilium : de dimension politique, on oublie souvent son importance pourtant fondamentale. Le vassal doit fournir des informations ou des avis, aider à juger, ce qui lui permet de faire pression sur son seigneur. En plus de ces obligations vassaliques, il existe pour tous ceux détenant un fief (une terre) de leur suzerain, des obligations « féodales », comme le concours armé lors d’une levée de ban de son suzerain.
En échange de ces services, le suzerain à son tour doit offrir de manière inaliénable sous peine de rompre le serment le liant à son vassal :
-Protection : il s’agit de ne jamais abandonner ou d’attaquer (militairement) son vassal indûment. De le défendre contre toute menace ou attaque d’un tiers. -Justice : il s’agit d’être équitable et ne pas porter préjudice à son vassal en le condamnant ou en le laissant se faire condamner pour des faits qu’il n’aurait pas commis. Pour se faire il peut se porter garant pour son vassal. -Subsistance : garantie par l’octroi ou la permanence de l’octroi d’une terre à un vassal, son retrait est tout sauf anodin ou « automatique ».
L’hommage est personnel : il doit être renouvelé à la mort de l’une ou l’autre des parties, ou au remplacement par les élections In Gratibus d’un suzerain. Faute de quoi tout lien de services réciproques est rompu. Face aux caractéristiques des royaumes renaissants, on fixe communément à 30 jours, hors cas de retraite spirituelle, le temps imparti pour renouveler ledit hommage.
Hommage en marche = hommage particulier d’un grand seigneur à un autre en frontière (marche) de leurs Terres respectives et marquant une allégeance minimale. De même, deux membres de la Haute noblesse (ducs, fieffés duc de « retraite » et rang supérieurs) estimant l’égalité de la dignité de leur rang, s’entendent pour procéder à la cérémonie à la limite de leurs terres (tels que l’ont déjà fait un Roi de France avec le duc de Normandie, ou un Duc de Bourgogne avec un Duc de Champagne, le premier duc du Bar et le duc de Lorraine à l’origine de la coutume de cette province, par exemple.).
Hommage de paix = deux seigneurs après une querelle, peuvent échanger par ce biais un accord de paix mutuelle.
Hommage lige = De par le fait de la multiplication des terres appartenant ou allouées à un noble, il peut se trouver que le noble en question doive prêter allégeance à différents suzerains. C’Est-ce qu’on appelle faire des allégeances multiples. Ainsi, par le biais de la « ligesse » le noble donne une préférence pour l’un de ses suzerains, généralement et logiquement en faveur du suzerain le plus puissant (pour la protection) ou celui duquel il peut recevoir le plus d’avantages (meilleur traitement). Si la ligesse implique le choix, elle n’implique pas pour autant le désaveu automatique d’un autre suzerain. Il n’y a qu’en cas de conflit armé avéré entre deux suzerains d’un même vassal concerné que la ligesse peut entrainer de choisir de prendre le parti de l’un contre l’autre par les armes. Dès lors, le suzerain s’estimant lésé dans le serment qui le lie à son vassal, peut déclarer la commise des terres vassales. S’en suivra une guerre jusqu’à ce que le vassal ou son suzerain gagne l’avantage significatif armé ou judiciaire lui permettant de conserver ou de reprendre ses terres .
Serment (d’hommage) = par le biais du serment, c’est une sorte de contrat au sens de l’obligation contractuelle, avec des clauses à respecter de part et d’autre sous peine de rupture pour faute, qui se met en place entre un suzerain et son vassal. Ainsi, il existe de fait une véritable unité de corps dans le monde de la noblesse entre un suzerain et son vassal. Ils sont interdépendants l’un de l’autre. Sous risque d’ouvrir une guerre ouverte de part la nature belliqueuse de la noblesse pour défendre leur honneur, c’est un véritable équilibre et échange mutuel qui doit orienter la politique de chacune des parties. Un vassal n’est pas l’esclave ou le serf de son suzerain. Un vassal n’est pas obligé d’être de l’avis de son suzerain. Un vassal peut exprimer un avis contraire à son suzerain, de par la nature des droits afférant à la liberté de chacun dans les royaumes renaissants. Si un vassal remplit les clauses de son serment, seul un suzerain dément ou félon à ses devoirs, perdant tout honneur essaierait de prononcer la commise des terres de son vassal. De même un vassal trahissant un suzerain accomplissant vis-à-vis de lui sans faillir, tous ses devoirs contractés par serment, se verrait alors légitimement et légalement la cible d’une commise de ses terres par la voix de son suzerain. Mais ce n’est pas non plus une obligation. De même qu’un vassal n’est pas obligé d’abandonner son suzerain pour l’indépendance ou un autre protecteur si celui-ci trahit ses devoirs, un suzerain n’est pas obligé de prononcer la commise des terres d’un mauvais vassal. En tout temps et toute circonstance, c’est la nécessité d’équilibre et d’équité qui doit régir l’accomplissement du serment entre un vassal et son suzerain.
Règlement d’un conflit féodal ou vassalique = Dès lors que ces règles intangibles du monde héraldique, et d’équité dans les royaumes sont respectées pour prendre une décision, c’est à un tribunal héraldique autonome et compétent, répondant à l’esprit de ces règles ainsi qu’aux règles en elles-mêmes qui doit trancher les conflits entre un seigneur (In Gratibus) et son vassal (de mérite ou par fief de retraite). En aucun cas le « fait du prince », ne peut présider à la prononciation d’une destitution. Car, semblable à de la tyrannie unilatérale allant à l’encontre de l’esprit des royaumes renaissants, une telle destitution ne peut s’appliquer sans l’accord exprimé des deux parties en présence : seigneur ET vassal.
Tribunal Héraldique = Instance d’analyse et de jugement des dossiers de conflits héraldiques entre un suzerain et son vassal, celui-ci peut se saisir à la demande de l’une ou l’autre des parties sus mentionnées. N’obéissant pas discrétionnairement à monarque élu In Gratibus ou fonctionnaire nommé quelconque, le tribunal héraldique se doit d’être compétent et impartial dans ses décisions. Il doit suivre obligatoirement les significations et définitions des concepts héraldiques décrits par ailleurs dans le présent texte. Sous peine de voir sa décision n’avoir aucune valeur. Par la particularité des royaumes renaissants, ce tribunal peut être de la responsabilité de l’ensemble ou partie de la noblesse réunie dans la CDN, selon les libres modalités prévues à cet effet.
Levée de ban = A l’origine, le ban avait une signification très étendue comprenant le service armé et la levée de l’impôt entre autres choses. Dans le cadre des royaumes renaissants, la levée de ban se limite au devoir de concours armé par un vassal pour son suzerain. Ainsi, lorsque le suzerain, et uniquement le suzerain fait appel à ses vassaux (et uniquement ses vassaux) en cas de guerre défensive ou d’attaque, on dit qu’il lève le ban. Charge à ses vassaux de participer à la guerre, que ce soit par service armé direct, par délégation d’un va-vassal, ou par participation financière pour son suzerain, en cas d’impossibilité de se déplacer jusqu’au lieu du conflit. Si un vassal est en retraite spirituelle ou porté disparu (retranchement In Gratibus), il est dit « incapable » de répondre à la levée de ban, et ne peut subir en aucun cas des sanctions. Si un vassal se trouve géographiquement trop éloigné du champs de bataille, il peut payer sa participation en fonction de ses capacités financières ou militaires réelles, et non supposées par son suzerain. Si un vassal participe physiquement à la levée de ban, de par la particularité des royaumes renaissants (éloignement de ses terres, impossibilité d‘effectuer des travaux rémunérés, présence sur un nœud où l‘on ne peut acheter de la nourriture), son suzerain est en demeure de continuer à assurer son devoir de subsistance en mettant en place la structure idoine afin de nourrir ses vassaux en campagne. Si un suzerain ne le faisait pas, alors ce serait une faute vis-à-vis du serment le liant à son vassal. Ainsi, un vassal auquel on n’assure pas subsistance alors qu’il prête concours armé, se verrait délier de son obligation de participation. Il pourrait alors retourner librement sur ses terres sans frais ni risque de sanction. Si un vassal trahissait son devoir de concours armé, alors qu’il ne rentre dans aucune condition précédemment définie d’empêchement, alors le suzerain se verrait dans un premier temps le possibilité de le rappeler à l’ordre. Si le rappel à l'ordre ne donne rien, si le vassal en question continue d’enfreindre son devoir de concours armé, alors le suzerain serait dans son plein droit de demander au tribunal héraldique de se saisir pour juger de la situation en vue de prononcer une commise des terres du vassal récalcitrant.
Levée de l’arrière ban = De par le principe féodal inaliénable « le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal », un suzerain In Gratibus quel qu’il soit, n’a pas le droit de lever l’arrière ban de son vassal. Cas contraire n’ayant aucune valeur coercitive. Ainsi, seul le suzerain direct de ses vassaux peut lever son ban. Dès lors, si par exemple le monarque élu In Gratibus lève son ban, seul le régnant élu de notre province peut à son tour, lever l’arrière ban. Mais en aucun cas un régnant de province In Gratibus peut être contraint de lever l’arrière ban s'il participe par biais financier à la guerre de son suzerain. Ainsi s'il paie, il ne peut être châtié pour ce refus, de par l’essence même de la signification et des usages ayant trait à la féodalité. Les règles de réponse à la levée de l’arrière ban sont, par nature, rigoureusement les mêmes que pour la levée de ban.
Demande d’aide armée = En dehors du cadre de la levée de ban, un monarque, ou notre régnant de province élus In Gratibus peuvent faire appel, par alliance ou amitié, au concours armé de la population lorraine. Non coercitif, dès lors que n'appelant pas à renverser le pouvoir élu de notre duché, pourra répondre à cet appel qui le voudra, dans la limite des serments héraldiques contractés. Il s’agit dès lors d’une participation privée à un conflit donné.
- Citation :
- Statuts de l'Hérauderie de Lorraine
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Préambule : Notre hérauderie est l'organe nobiliaire représentant et exécutant dans les faits l'autonomie et la souveraineté des Terres Lorraines. Responsable devant la communauté lorraine, cette institution se doit en tout temps, et quelles que soient les pressions tyranniques exercées par des tiers, de respecter et de faire respecter la signification historique et linguistique des concepts français utilisés dans notre monde « néo-féodal » des Royaumes d'une part, l’intérêt et l'équité des règles régissant la noblesse lorraine d'autre part. - Spoiler:
Chapitre Ier : Organisation pratique
Des missions générales : Se réunissant dans ses murs au Castel de Nancy ou tout autre lieu sur le territoire du duché, il est de la compétence de l'Hérauderie Lorraine de gérer administrativement l'ensemble des actes ayant trait au monde de la noblesse lorraine. Ainsi, celle-ci tient par exemple régulièrement à jour le registre du nobiliaire lorrain (familles nobles y compris), organise les hommages des nobles vassaux vis à vis du duc élu de Lorraine, créée/renouvelle ou fait créer/fait renouveler dans des délais raisonnables les sceaux, les armes, les couronnes (etc) de tout noble lorrain. De même celle-ci est responsable de la recherche des fiefs allouables existants réellement sur notre territoire, et donc de la qualité et de la fiabilité des sources afin de les trouver et de les lister. Aussi, elle peut conseiller le ban de Lorraine, et aller en cas de force majeure, jusqu'à rappeler à l'ordre tout noble ou tout duc ou monarque élu, outrepassant, biaisant ou ignorant la réalité des règles et des concepts inaliénables organisant le monde « féodal » qui est le nôtre. Pour se faire il se reposera en toute chose et toute occasion sur le dictionnaire héraldique[lien] lorrain.
Composition de l'institution : Les détails de son organisation seront traités de manière indicative au sein de la Hérauderie Lorraine. Néanmoins un certain nombre de prérequis sont à respecter. Ainsi, elle ne dispose pas nécessairement d'une quantité de membres fixes, dès lors que possédant au minimum un Hérault principal (ou quelque soit le nom donné à cette charge) qui soit choisi parmi les lorrains, si possible In Gratibus, ou à défaut de compétence des postulants sur le territoire, par compétence parmi ceux bénéficiant d'un fief lorrain alloué. Celui-ci devra donc se charger de manière compétente et effective des principaux travaux qui sont les siens. Il est néanmoins de la mission obligatoire de ce Hérault principal de proposer à la CDN des candidats afin de déléguer les principales charges de son office. Il ne peut en effet en aucun cas diriger sa charge seul comme un tyran sans répondre de ses turpitudes devant la CDN. Le Hérault principal de Lorraine doit ainsi se doter parmi les lorrains de collaborateurs, d'adjoints (ou quelques soient les noms donnés à leur charge), l'aidant dans sa tâche : poursuivant d'armes, es généalogie etc... dès lors que la charge est justifiée par la nécessité d'un travail permanent, et la compétence de l'impétrant reconnue et/ou prouvable, la composition de notre hérauderie est plutôt flexible et pragmatique.
Choix des membres de l'institution : Les membres de la Hérauderie lorraine, s'ils sont autonomes dans leur travail journalier, sont néanmoins responsables de leurs actes devant le duc élu et la chambre de la noblesse lorraine. Dès lors le Hérault de Lorraine peut être nommé ou élu par la majorité exprimée de la chambre de la Noblesse. Si celui-ci peut être noble avant son accession à cette charge, ce n'est pas non plus une obligation indépassable. Ainsi occuper la charge de Hérault peut être adossée à l’octroi temporaire d'une seigneurie vassale de la Lorraine. Ce qui compte fondamentalement est sa compétence dans le domaine héraldique, sa maîtrise & sa défense inaltérable des concepts féodaux qui régissent le monde de la noblesse et donc la souveraineté Lorraine. Tels sont les critères qui doivent être obligatoirement pris en compte par la CDN dans le choix des membres de la Hérauderie. Si les membres de la CDN se sentent incapables de juger de la qualité d'un candidat, ils peuvent demander à auditionner rapidement l'impétrant désirant le devenir. Si malgré tout, un noble ne sait pas différencier un bon d'un mauvais candidat alors son choix devra se porter sur un bulletin blanc. Les « adjoints » au Hérault principal peuvent être, après avoir été soumis à l'approbation préalable (factuelle ou par vote) de la Chambre des Nobles, nommés par ledit Hérault de Lorraine. Les critères de sélection vis à vis de ces « adjoints » devant être rigoureusement les mêmes que ceux présidant au choix du Hérault de Lorraine. → Cas particuliers : - Des « apprentis » peuvent être formés à l'extérieur des murs principaux de l'Hérauderie lorraine par les membres de l'institution, à leur discrétion dès lors qu'ils sont déclarés à la CDN, en vue d'augmenter la quantité et la qualité de potentiels futurs membres de l'Hérauderie. Néanmoins, ceux-ci ne peuvent en aucun cas prétendre décider de quoi que ce soit au sein de l'institution, et encore moins diffuser quelque information que ce soit en dehors des murs de celle-ci, sous peine d'être virés et de poursuites devant le tribunal. Les apprentis sont donc tolérés, ils ne disposent d'aucun droit particulier à se mêler des décisions ou de véhiculer des informations de la HL. -Des « experts » dans un domaine technique particulier (réalisation des armes ou des sceaux par exemples) peuvent être appelés par un membre de l’institution afin de faciliter son fonctionnement. De même ceux-ci ne peuvent en aucun cas se mêler des décisions ou véhiculer des informations internes à la HL, sous peine de cessation de ses activités de « sous traitance », et de poursuites devant un tribunal compétent.
Révocation de ses membres : Si l'activité de n'importe quel membre de cette institution venait à révéler des manquements répétés à ses obligations (assiduité, respect mutuel minimum qui permette de travailler même quand on ne s'apprécie pas, devoir de réserve sur tout sujet sensible par exemple), des actes d'incompétence flagrants, ou de trahison à la Lorraine en faveur d'un pouvoir extérieur à nos frontières In Gratibus en vue de réduire notre autonomie ou de porter préjudice à notre souveraineté ; alors le duc élu de Lorraine peut le démissionner à titre conservatoire, toutes ses prérogatives officielles lui étant retirées sur le champs. Après courte enquête de la CDN (par le biais de membres éminents mandatés par celle-ci par exemple) ayant accès aux preuves à charge et à décharge mises à disposition obligatoirement par les membres de la HL, c'est un vote de la Chambre des Nobles qui décidera de son sort définitif en cas de contentieux sujet à interprétations multiples (conflits politiques avec le duc élu, inimitiés personnelles avec le duc élu, etc). Toutefois si la trahison aux intérêts vitaux de la Lorraine (= à son autonomie et sa souveraineté) est très fortement supposée ou indéniablement prouvée, alors le fonctionnaire incriminé ne peut en aucun cas retrouver sa charge et est passible de poursuites aussi bien In Gratibus qu'héraldiques le cas échéant.
Non-cumul des mandats : Au nom de la prévention de graves conflits d'intérêts, n'est pas compatible avec la charge de membre de la HL : Duc de Lorraine. Néanmoins, un membre de la HL qui deviendrait duc de Lorraine, peut simplement se voir suspendu (et non exclu) de ses activités à la Hérauderie le temps de son mandat. De même, un Hérault ne peut cumuler sa charge avec une autre charge ducale, dans les domaines de la justice In Gratibus ou du militaire. Également, aucune charge impériale ne peut être acceptée en même temps que la charge de Hérault en Lorraine, et ce, dans le but d'éviter tout moyen de pression pouvant découler sur un préjudice allant à l'encontre de notre autonomie et de notre souveraineté.
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Chapitre II : Guide pratique de notre monde féodal
Préambule : Tous les concepts utilisés qui fondent l'activité juridique et le droit héraldiques sont contenus dans la dictionnaire héraldique[lien], se trouvant dans la Loi Fondamentale de Lorraine.
Principaux éléments pratiques :
Des Titres : - Découlant du fief vassal octroyé à un noble lorrain par le duc de Lorraine élu selon la procédure en vigueur, sont reconnus sur le territoire du duché de Lorraine les titres suivants : Duc, Vicomte, Baron, seigneur (de mérite et va-vassal), chevalier. Nota Bene. Chacun des fiefs provenant directement du territoire souverain du duché de Lorraine, dépendent de la juridiction lorraine. Dès lors les ducs, vicomtes, barons, seigneurs et chevaliers dont les fiefs ont été octroyés par un duc de Lorraine élu, à eux-mêmes ou à leurs ascendants, sont de fait vassaux du duc de Lorraine élu, et à ce titre lui doivent hommage.
- Découlant des fiefs vassaux aux monarques élus In Gratibus : Prince, Archiduc, Marquis, Comtes et inférieurs. Nota Bene. Toutefois, la Lorraine se réserve le droit de ne pas reconnaître sur son territoire tout titre ou tout rang qui lui semblerait ubuesque ou ne correspondrait pas à la réalité en vigueur dans la langue française et les concepts qui lui sont attachés. Exemples : Un Duc a un rang de « Grâce », non d' « Altesse ». Ou encore un Prince ou Comte venu d'un domaine n'ayant aucune délimitation et donc aucune existence In Gratibus réelle, peut se voir non-reconnue sa prétention sur le territoire de notre duché à se targuer d'une quelconque « supériorité » vis à vis de notre duc élu ou des membres de notre Haute noblesse. A fortiori ceci vise explicitement tous ceux prétendant donner des ordres ou commettre ou appuyer des actes de tyrannie allant à l'encontre de l'autonomie et de la souveraineté lorraines, des libertés et des droits de notre population.
Des Couronnes, des sceaux, des armes etc : toutes ces réalisations doivent se placer dans le cadre de la coutume, de la tradition existants depuis plus de 7 ans en Lorraine, dès lors que ne violant pas l'esprit du contexte historique propre à notre époque. En sommes les anachronismes graves sont absolument exclus et leurs tenants ne peuvent se cacher à l'abri de la coutume ou d'ordres de tyrans impériaux pour perdurer dans l'erreur.
De l’octroi de fiefs : C'est faisant suite à l'avis (positif ou négatif) de la Hérauderie de Lorraine présenté dans l'enceinte de la CDN, que la majorité exprimée de la Chambre des nobles (ou d'une commission ad hoc de sages et pondérés avis interne à celle-ci, selon les dispositions prévues à cet effet) donne son avis si une personne terminant son mandat de Duc de Lorraine élu peut se voir octroyer un fief de « retraite ». Les motifs de ce jugement doivent se reposer sur les actes bénéfiques et les actes préjudiciables de l'impétrant lors de son mandat. Aucun traître à l'autonomie et la souveraineté de la Lorraine ne peut se voir confier un fief dit de « retraite », par exemple. Il en va de la même procédure pour tout anoblissement dit « au mérite » proposé dans une patente (justifiée) par un duc de Lorraine élu, avant la fin de son mandat. Un certain nombre d'éléments permettent aux membres de la noblesse lorraine de décider l'orientation de leur jugement : Un duché de « retraite » ne peut se recevoir qu'après avoir effectué deux mandats positifs eût égard des intérêts de la Lorraine et des lorrains, un vicomté « de retraite », un mandat s'il est réellement très positif. De même un vicomté de « mérite » ne peut se recevoir qu'après trois mandats de conseiller ducal particulièrement remarquables et remplis d'une belle quantité de travail en faveur de la Lorraine et des lorrains ; deux mandats pour une baronnie, un pour la seigneurie avec les mêmes pré-requis obligatoires. Précision : En aucun cas faire un ou plusieurs mandats d'élu au conseil ducal est une raison suffisante pour obtenir un titre. Faire simplement son travail, ses devoirs d'élu, n'est pas un acte particulièrement remarquable. En revanche le faire particulièrement bien, en faisant bénéficier la Lorraine et les autres lorrains de son travail, est un acte particulièrement méritant. « Dérogation » : Si un lorrain élu, effectue un travail exceptionnel, colossal, aussi bien en quantité qu'en qualité, permet à la Lorraine et aux lorrains de bénéficier d'avantages, d'améliorations, de progrès admirables, alors le nombre de mandats (1,2,3) et l'échelle de l'octroi (S,B,V,D) peuvent ne pas être pris en compte dans le choix d'un fief si telle est la décision majoritaire des votes de la chambre des nobles. Cette dérogation ne peut être qu'exceptionnelle et ne peut en aucun cas devenir la « règle » habituelle.
Du cumul des titres : Un seul fief de même rang (retraite, mérite et/ou issus de mérite) sis en Lorraine est autorisé.
Des terres octroyées à une personne morale : Un Duc en exercice peut octroyer un fief à un ordre ou tout groupe allié de la Lorraine, dans le cadre du « contrat vassalique ». Cette personne morale a alors les mêmes droits & devoirs que les autres vassaux lorrains qu'il soient de retraite, de mérite ou d'héritage. Ce groupe doit choisir l'un des siens pour être le gérant du fief dont il est question. Seule cette personne choisie et dont l'identité In Gratibus est communiquée au préalable à notre Hérauderie peut alors porter les armes du fief comme s'il lui était personnellement octroyé.
Octroi des fiefs va-vassaux de la Lorraine : Un noble vassal de la Lorraine peut octroyer une de ses terres vassales (« fief issu de mérite » ou de « retraite ») selon les critères de son choix, dès lors qu'il se rend bien compte qu'il pourrait devoir se porter garant pour celui-ci en cas de conflit armé ou juridique avec un tiers. Cas contraire, brisant de fait le « contrat » vassalique les liant. Un vassal de la Lorraine peut donc choisir d'élever à la noblesse un Homme pour en faire un seigneur ou un chevalier à son service.
Des Chevaliers fieffés : Chaque vassal à la Lorraine peut établir sur ses terres, des chevaliers fieffés. Le rang de ce vassal lorrain détermine le nombre de chevaliers qu'il peut fieffer sur ses domaines. Bien que bretteurs spécialisés dans la maitrise des armes & des combats, plutôt que gestionnaires, ceux-ci occupent le rang équivalant d'un seigneur sur ses terres, de la même façon que n'importe quel va-vassal en Lorraine.
Des fiefs va-vassaux de la Lorraine : En fonction obligatoire de l'historicité des fiefs et de leur lige, puis de leur proximité géographique, il peut être accordé à chaque fief vassal de la Lorraine, une certaine quantité de terres vassales. Ils sont dits « va-vassaux » de la Lorraine. A défaut d'une quantité de vassaux établie par l'historicité d'un fief (dans la limite de 6 maximum afin de ne pas briser un certain équilibre tout en permettant un avantage de prestige historique), l'on établit à 4 le nombre de vassaux seigneurs pour un duché ; à 3 pour une vicomté ; à 2 pour une baronnie. Si un vassal lorrain dispose d'Hommes plus portés sur la chose militaire, alors celui-ci peut faire le choix de les élever au rang de chevalier fieffé. Au sein du nombre de fiefs va-vassaux disponibles précédemment défini (4,3,2), chaque noble peut choisir librement de la répartition seigneurie/chevalerie qu'il veut attribuer.
Cérémonie d'hommage au duc élu de Lorraine : L'hommage au duc de Lorraine élu se tient lors d'une cérémonie publique, obligatoire pour tout vassal direct à la Lorraine, durant laquelle le vassal jure fidélité (obsequium), concours armé (auxilium) et conseil (consilium) à son suzerain. En retour, le suzerain s’engage obligatoirement à apporter protection, justice et subsistance. Pour tout détail explicatif ayant traité aux droits et devoirs du serment ainsi mutuellement contracté, se référer au dictionnaire[lien] relatant les notions de base du droit héraldique sur lequel se repose notre société « néo-féodale », adaptée aux contingences dues à notre univers des Royaumes Renaissants. Un serment n’est complet et valable que si les deux parties en présence l’ont prononcé. La cérémonie d'hommage devra obligatoirement être faite en présence de l'un des hérauts lorrains ou à défaut en présence de l'un des poursuivants en cas d'absence ou d'incapacité de l'un d'eux. Cas particulier : lorsqu'une personne se fait élire deux fois à la suite duc de Lorraine, celle-ci peut demander à la HL de ne pas recommencer une nouvelle cérémonie d'hommages. Néanmoins si les conditions politiques ont changé d'un mandat à l'autre, comme par exemple dans le cadre d'un conflit entre le duc de Lorraine et certains de ses bannerets (vassaux) rebelles, il peut être considéré préférable de recommencer la dite cérémonie afin de savoir exactement à qui va la ligesse des serments et de les traiter -ou non- en conséquence.
Détails pratiques de la levée de ban lorrain : Pour le principe général, voir le dictionnaire [lien]. C'est le duc lorrain élu, et seulement celui-ci qui peut lever le ban de Lorraine, par annonce publique et au sein de la CDN & de la HL. C'est à la Hérauderie Lorraine d'organiser ensuite en fonction des indications du duc élu, les détails administratifs de la levée de ban. Ces détails peuvent se définir comme les missives envoyées aux vassaux de la Lorraine pour les avertir/relancer, une note mise à la disposition du Duc de Lorraine sur qui est présent, qui est en retraite, qui est absent, les jours ou les nobles ont défendu afin de prendre en compte toute demande de destitution (à travers la commise des terres de l'incriminé) qui pourrait être faite par le Duc de Lorraine. Les nobles concernés par la levée de ban doivent 40 jours de service gratuit par an à la Lorraine. Hors ce délai, il revient au Duc de Lorraine d’assurer la subsistance de ses vassaux et/ou leur va-vassaux.
Libertés nobiliaires : Eut égard à leur état de noblesse (= de fait) sont autorisés, le port d’armes et la libre circulation en maisonnée (groupe armé) au sein du Duché de Lorraine ; Le conjoint légitime peut prêter serment en lieu et place de son époux/épouse en cas d’indisponibilité de celui-ci ; Tout noble lorrain peut faire valoir son droit au respect dû à son rang. Tout roturier, dans un esprit de « jeu » se doit donc appeler un noble lorrain par "Madame/Monsieur le/la" suivi de son titre. Tout noble lorrain peut prétendre à une certaine différence sociale symbolique. Ainsi un roturier désirant porter plainte contre un noble se doit de le faire par l'intermédiaire d'un autre noble qui se portera caution pour icelui au tribunal.
Le tribunal héraldique : celui-ci est assuré par la hérauderie et le duc élu, selon une organisation assez libre, dès lors qu'en lien étroit avec la noblesse de Lorraine. Un procureur héraldique « permanent » ou « temporaire » peut être choisi par le Hérault de Lorraine, selon le même procédé que pour les autres poursuivants et Hérault. De même des (hors procureur héraldique) nobles de l'Hérauderie lorraine et/ou de la CDN (3 ou 5 ou 7 juges...) doivent être choisis par le duc de Lorraine pour composer le collège de juges lors d'un procès héraldique voulu par le duc de Lorraine élu. Se sont eux alors qui décideront (conformément à nos Lois) du jugement de l'accusé de manière obligatoirement équitable. Néanmoins, il est possible (et donc pas obligatoire) pour des procès héraldiques qu'on estime extraordinaires par leur importance ou leur impact, de déterminer par le vote majoritaire de la chambre des nobles (votes qui doivent suivre nos Lois et rien d'autre) le verdict d'un procès héraldique ; que la décision prise soit une punition simple (blâme(s), rétrogradation(s) etc) ou dans les cas les plus graves une destitution suite à une commise des terres de l'accusé. L' expression « la commise des terres » d'un noble gravement accusé, étant entendue dans les Royaumes Renaissants comme l'acte public de volonté du suzerain de récupérer les terres vassales d'un de ses vassaux, en cas de rupture préalable du contrat vassalique liant les deux parties. Dès lors que présentant des faits de rupture du contrat vassalique, au regard de notre Loi Fondamentale et des concepts héraldiques dans la langue française, des preuves et/ou des présomptions importantes et/ou des témoignages valables ; dès lors que justifiant également le fondement dudit procès par un motif juridique précis, la procédure est la plus souple possible afin d'éviter toute faute de forme et de se concentrer sur le fond des affaires. Toute décision prise lors d'un procès héraldique selon la procédure prévue à l'ouverture du procès, dans le respect de la Loi Fondamentale lorraine, doit être retranscrite dans le nobiliaire lorrain par les membres de l'Hérauderie.
De la destitution des fiefs « de retraite » et de « mérite » : De nature très grave, des bisbilles ridicules, des conflits de personne, des outrances de langage ne peuvent entraîner ce type de peine. La liberté d'expression et d'opinion de la noblesse lorraine est à ce prix. Ainsi la Haute trahison à l'autonomie & à la souveraineté territoriale lorraines, l'intelligence avec des tyrans (= collaboration d'un lorrain avec des gens qui violent les règles de Droit Divin, nos Lois Fondamentales, notre droit héraldique par leurs actes et/ou leurs pseudos lois) internes ou externes à la Lorraine, la rupture du contrat vassalique, ou tout simplement le refus et le défaut d'allégeance peuvent entraîner la prononciation de la commise des terres vassales de la Lorraine, par le duc élu. Dès lors s'ouvrira un procès héraldique afin de déterminer de la culpabilité et si nécessaire de la peine encourue, qui peut donc être la destitution, selon les modalités prévues à cet effet dans le droit héraldique.
De l’inscription d'une famille à l'Hérauderie : Toute famille possédant au moins un noble reconnu (dans notre province) en son sein peut être inscrite dans nos registres prévus à cet effet. Si l'unique membre était déchu, alors cette famille perdrait son droit à y être inscrite. Par extension, seul le chef de famille déclaré peut ordonner un changement ou donner la caution officielle pour un quelconque changement (nouvelle branche, nouveau membre, bannissement d'un membre etc) dans les registres pour sa famille. De par sa nature de droit privé, en aucun cas un quelconque pouvoir politique, si haut placé soit-il, ne peut aller à l'encontre des décisions officielles d'un chef de famille pour sa famille, dans nos registres.
De la mort In Gratibus d'un noble : En aucun cas, l'on ne peut décréter un noble mort alors qu'il est en retranchement au monastère, ou sur ses terres. La prérogative de la mort (provoquée ou délibérée) In Gratibus est un domaine de Droit Divin qui ne peut être réglementé par une législation humaine. Seule une personne au préalable disparue In Gratibus peut être déclarée morte officiellement. C'est cette mort In Gratibus qui peut voir une procédure d'héritage s'en suivre, en aucun cas donc, une décision « humaine ». Cas particulier : Par décision de Droit Divin, si quelqu'un disparu In Gratibus venait à « réapparaître » In Gratibus, et donc à recouvrer son identité, en aucun cas ses titres ne pourraient lui être réattribués. Il pourrait en revanche s'en faire octroyer d'autres par un noble sur ses terres, par mérite, ou de « retraite » selon les procédures décrites dans le présent guide.
De l'héritage : Par règle c'est le fils (ou la fille) premier né & descendant légitime d'un défunt qui hérite de ses terres. En cas de testament, c'est le testament du défunt qui peut partager les terres entre ses divers descendants. Pour autant il faut que le ou les descendants existent réellement In Gratibus au moment de la mort du possédant, pour valider un tel héritage (par règle et/ou testament). Dès lors qu'une personne fait partie de la famille reconnue du défunt dans nos registres, qu'elle existe réellement In Gratibus, en absence d'un descendant légitime né du défunt, et qu'un testament écrit lui confère la jouissance d'un héritage terrien, alors n'importe quel membre d'une famille peut hériter d'un autre membre de sa famille. Dans ces conditions mais en cas d'absence de testament, s'il y a une dispute autour de la destination de l'héritage d'un défunt, alors c'est le chef de sa famille qui indiquera à quel membre de ladite famille la terre du défunt revient. Si aucun descendant n'existe réellement In Gratibus à la mort du possédant, et que celui-ci est le dernier membre vivant de sa famille, alors la ou les terres concernées retournent dans le giron du duché de Lorraine.
Des nobles "portés disparus" : Au bout de 6 mois, soit 3 cérémonies d'hommage, le(s) fief(s) vassal de la Lorraine d'un noble "porté disparu" (In Gratibus "en retranchement"), peut être transmis à l'un des héritiers de sa famille si tant est que celle-ci a été enregistrée au préalable à la HL. Cas contraire le(s) fief(s) vassal de la Lorraine pourra retourner au sein du giron de notre duché, afin de pouvoir à nouveau être octroyé. Afin d'éviter ce genre de blocage ou de perte de fief, un noble doit désigner officiellement auprès de la HL un régent prêtant en son nom hommage au duc de Lorraine élu. En revanche malgré la désignation d'un régent, passés 12 mois (6 cérémonies) sans sortir de son état de disparition, la Lorraine, par le truchement de son duc élu, peut finir par considérer le noble comme défaillant vis à vis de ses devoirs, et lancer une commise sur ses terres en vue de le destituer.
De la bâtardise et de l’adoption : Tout enfant né hors des liens sacrés d'un mariage reconnu par l’Église Aristotélicienne sera dit et considéré bâtard. Un bâtard peut toutefois être légitimé exceptionnellement, à certaines conditions strictes, telles que la rareté d'une telle demande par un tiers, ou encore que cette demande soit faite publiquement à la Hérauderie lorraine avec l'assentiment des parties concernées (père/mère naturel – fils/fille bâtard). Tout bâtard légitimé ne pouvant hériter d'un fief d'un ascendant que si celui-ci en personne l'a légitimé avant sa mort. Toute personne reconnue administrativement par son tuteur sera dite et considérée comme adoptée.
De la donation des titres de son vivant : Un noble peut, s'il le désire, léguer à ses héritiers tout ou partie de ses fiefs. Il abandonne alors tout droit sur les fiefs légués. Les héritiers auxquels les fiefs sont légués se doivent d'être enregistrés auprès du héraut es généalogie. Dans le cas d'une transmission partielle, le noble ne pourra céder son fief le plus élevé. Dans l'éventualité ou celui-ci serait détenteur de deux fiefs de rangs égaux, ce dernier pourra décider du fief qu'il désire transmettre. Dans le cas d'une transmission complète des fiefs, le noble léguant renonce à jamais à ces titres de noblesse.
De la tutelle sur mineur noble : Dans le cas où un héritier légitime est mineur, celui-ci peut se voir attribuer un tuteur afin d'administrer les fiefs hérités et ce jusqu'au jour de sa majorité. Il revient aux parents de désigner ce dernier via leurs testaments. Dans l'éventualité où le tuteur n'aurait point été désigné, la Hérauderie lorraine peut en désigner un au sein de la famille de l'orphelin. Le tuteur se devra de régler les affaires courantes liées à l'administration du fief et prête allégeance pour les terres léguées. Celui-ci ne peut ni anoblir ni destituer les vassaux du fief.
Du port des titres & du blason : Le régnant de Lorraine se doit d'arborer obligatoirement les armes du Duché le temps de son mandat. Les nobles quant à eux, portent obligatoirement un écu timbré de leur plus haut rang et composé de tous les fiefs qui leurs sont octroyés.
Les époux portent un écu timbré de leur plus haut rang du couple et composé de tous les fiefs qui leurs sont octroyés. Ceux-ci se doivent porter les mêmes armes exactement, armes familiales également, rangés dans la même partition à l’exception d’un partitionnement lié à un Ordre de Chevalerie dont un seul serait membre. Les membres d’une même famille portent s’ils le souhaitent l'écu non timbré de leur famille augmenté des brisures adéquates. Ce port est soumis à l'aval du chef de famille pour les adoptés et les bâtards. Si le membre de la famille est titulaire d'un fief en propre, il partitionne le blason familial à ses armes de fiefs.
De l'usage de sceaux : Les sceaux sont réalisés à partir de cire, cire pouvant être de plusieurs couleurs ; ils sont destinés à être appréhendés comme une signature. Ceux-ci ne sont obligatoires que pour la ratification d'un courrier transmettant un hommage à son suzerain ou pour la création de testament ; mais leur usage peut s'étendre pour tout acte privé ou officiel d'un noble, par exemple. Ceux-ci sont composés de trois couleurs officielles soit l’or, le gueules et le sinople. Le scel d’or est utilisé pour signer tout acte exécutif, législatif ou administratif (décrets, amendements d'une Loi, nominations). Celui de gueules est à valeur privée et peut être utilisé pour ce type de correspondances donc. Le sinople quant à lui donne une valeur intemporelle, pour l'usage de traités entre autres. Le sceau ogival est destiné aux femmes et aux clercs, le rond aux hommes et aux fonctions quelques soit le sexe de la personne. Seuls, le Duc de Lorraine, les nobles, les hérauts et les maires peuvent obtenir et/ou utiliser des sceaux.
Des ornements entourant l’écu : Seuls les ornements enregistrés à la hérauderie ou réalisés et validés par la Hérauderie Lorraine sont déclarés valides en Lorraine. Les ornements officiels sont consignés sur un registre au sein des locaux de la Hérauderie lorraine. Ceux-ci sont personnels et non partagés par le couple.
Du changement des présents statuts : - N'ayant pas vocation à être modifiés dans leurs objectifs, ils peuvent néanmoins être amendés, corrigés sur la forme ou pour y ajouter des éléments nécessaires qui ne peuvent en aucun cas sous peine de caducité, outrepasser le cadre du dictionnaire des concepts héraldiques présent dans la Loi Fondamentale du duché de Lorraine. - Si le besoin s'en faisait sentir, alors les dits ajouts/modifications/amendements, ne peuvent être proposés au vote du conseil ducal élu réuni avec la Cour en charge de la défense de la Loi Fondamentale, qu' après l'accord majoritaire de la Hérauderie. Enfin, Une discussion formelle et un vote si nécessaire à la chambre des nobles est également hautement souhaitable avant de promulguer tout changement d'importance. Naturellement, le Hérault lorrain peut venir défendre auprès des diverses assemblées des propositions pour un meilleur fonctionnement de l'Hérauderie. Dès lors, s'applique la procédure prévue et en vigueur au sein du conseil ducal et de la Cour Suprême, afin de décider si oui ou non sont appliqués les changements proposés.
A la demande du Duc, je mets moi-même aux votes. Dans le cadre de la récupération de notre autonomie & de notre souveraineté territoriale (cf vote pour la nouvelle Loi Fondamentale) ainsi que d'améliorer l’occurrence réelle des notions héraldiques utilisées, dans le but clair de pouvoir contrôler notre nobiliaire et ainsi protéger notre noblesse contre les destitutions arbitraires venues des tyrans, êtes vous pour ou contre les textes héraldiques ici présentés, fruit des 10 dernières semaines de travail entre le CC et le CD ? Ici aussi au vu des conséquences de ces textes, ayez bien à l'esprit l'importance de votre choix, quel qu'il soit.POUR : Zezinho CONTRE NSPP : |
| | | Ardarín Grand du Duché
Date d'inscription : 16/11/2006 Nombre de messages : 7217 Nom RR (IG) : Ardarín Localisation : Vaudemont
Champs et Metier : Forgeron Voie : Etat Poste(s) au Castel : Vieux
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| | | | Ersinn Grand du Duché
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Poste(s) au Castel : Touriste
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| | | | marjolainne Inestimable serviteur du Duché
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| | | | Hathor1 Grand du Duché
Date d'inscription : 03/12/2006 Nombre de messages : 5963 Nom RR (IG) : Hathor1 Localisation : Epinal
- : Rang FDL : Garde du Bastion des loups
| | | | Armel Elyzabeth Lorrain/e
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| | | | Vadorann Lorrain actif
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| | | | Einskaldir Ruhnenson Sénéchal
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| | | | Bambou Inestimable serviteur du Duché
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| Sujet: Re: [vote]Nouveau Droit et statuts héraldiques Mer 3 Déc 2014 - 14:14 | |
| - Citation :
- POUR (11): Zezinho, Ardarín, Ersinn,marjo, Hathor1, Armelyze, Vadorann, Einskaldir, Bambou, Gertruden, UnderSea
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| | | Ardarín Grand du Duché
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