Respirez, inspirez, courrier :

Citation :

Expéditeur : Riese
Date d'envoi : 25/10/1461 - 18:49:08
Titre : Courrier de Franche Comté
A vous Duc de Lorraine,
De nous Franc Comtesse,

Voici ce que je viens d'afficher en publique suite aux dernières paroles une fois de plus déplacées de la part de votre Capitaine. Je vous informe, sachant que rien n'est fait ou décidé ou même engagé.
Mon courrier est une information. Vous vouliez de meilleures relations. Montrez le moi et j'en ferai de même.

Respectueusement

Riese
Franc Comtesse

Citation :

A vous Franc Comtois,
De nous, Riese, Franc Comtesse,

Chers Parlementaires, Chers Conseillers, Chers Comtois,

Voilà maintenant 30 jours que je fais de mon mieux pour tenir la tête de ce comté que j'aime et que je sais que vous aussi aimez. Voilà maintenant 30 jours que je subis attaques verbales ou même gestuelles de la part de mon propre parlement et de nos alliés… enfin soit-disant alliés si on regarde nos différents concordats (justice pour ne pas le nommer) pour lesquels ils n'ont pas trop levé le petit doigt.
L'aide aux provinces de la Lotharingie, l'aide à l'Empire, oui, on doit le donner, mais on n'est pas non plus là pour subir les mesquineries des parlementaires lorrains ou savoyards. La Lorraine, parlons plutôt de son Capitaine. Capitaine qui n'hésite pas à insulter votre Franc Comtesse. Je vous annonce que pour la Lorraine je suis une Lion de juda. Bien sûr, l'explication est toute simple. Un premier agrément donné par le Conseil précédent, un second demandé sous celui-ci. Une vente pour être exacte car celle la Franche Comté se démène pour obtenir un prestige ***** donc on doit aider mais pas gratuitement. Sans réponse, j'ai décidé de ne pas donner le second et dans une précipitation certaine, j'ai enlevé le premier agrément. S’en suivent mots d'oiseaux et autres et une prise à partie de l'un de mes parlementaires, consultant pour l'Empire.
Cette personne à dit « avoir honte de moi et d’être franc comtois » vu ce que je venais de faire. Pour éviter tout problème diplomatique, j'ai rendu l'agrément enlevé par erreur.
Cette situation rentrée dans l'ordre, la Lorraine demande une nouvelle fois le second agrément. Mais la procédure comtoise étant trop longue, ils ont trouvé un second agrément auprès des germaniques (Baden). Ces derniers sont plus compréhensifs que nous car ils le donnent gratuitement.
Si l'histoire s’arrêtait ici je n'aurais pas pris la parole. Mais voyez, comtois, la prise de Vesoul amène à faire rire ce Capitaine lorrain en me montrant du doigt et à sous-entendre "bien fait". Bien sûr, je n'aurais pas retiré le premier agrément, je n'aurais pas voulu vendre le second, la brigande fautive de la prise de la mairie de Vesoul aurait été poutrée par nos alliés.
Ceci étant, je note que la personne consultante de l'Empire, membre de ce parlement, a eu des réactions que je qualifierais de déplacée, d'irrespectueuse envers sa suzeraine, la Franc Comtesse. Cependant, je ne lui retirerai pas son poste mais j'aimerai que pour les 30 jours restants cette personne me témoigne plus de respect ici et dans les salles où nous avons accès ensemble. Ce qui ne pourrait m'empêcher de lancer une procédure à son encontre envers la Hérauderie pour un manque de respect évident envers l'un de ses suzerains. Certes, je ne suis pas l'Empereur et l'Empereur n'est plus mais elle a juré envers la Franche Comté fidélité. Que cette personne le montre.

Suite à cela, je demande au Parlement son appui pour faire comprendre que la Lorraine a été trop loin. Je demande des excuses de la part de son Capitaine pour les insultes faites lors des différentes affaires. Même si cela remonte, je pense que sa dernière intervention est de trop. Je suis gentille mais je pense qu'il a été trop loin.
De plus, je demande au Parlement de procéder à une fermerture de l'ambassade, de renvoyer les ambassadeurs lorrains chez eux et de faire rentrer nos diplomates de Lorraine. Je demande au Parlement de retirer sous 5 jours l'agrément de l'armée si la Lorraine et son Capitaine ne se sont pas excusés en public, par courrier avec scel.
Me faire insulter est une chose mais à travers moi, vous comtoises, comtois êtes atteints et je ne peux le permettre. Assumer mes erreurs, mes choix, mes divergences, mes changements de position je peux le faire mais je ne peux permettre que l'on insulte le Comté. Chose qu'il fait à travers moi.


Membres du Parlement Comtois, ici ou en gargote faites-vous entendre.

Faict à Dole le 25ème jour du dixième mois de l'an de grâce 1461

Riese
Franc Comtesse

Citation :

De Nous, Thomas Sauveur de Talleyrand-Cheroy, Duc de Lorraine,
A vous, Riese Franche-Comtesse,

Salutations et respect,

Avant tout nous vous voyez extrêmement déçu de votre annonce, afin d'entretenir de ''bonnes relations diplomatiques'' la moindre des choses aurait été de nous écrire vos doléances directement et non de nous mettre en copie un courrier adressé à votre peuple. Nous ne sommes pas votre peuple Votre Grandeur, mais votre égal.

Ce point fut-il remit à sa place, passons à votre ''Annonce aux Franc-Comtois" qui doit sans doute nous concerner également :

Au sujet du Capitaine de Lorraine, nous ne l'avons pas entendu parler de ladite prise de Vesoul, d'ailleurs nous ignorions qu'une de vos villes était tombé. Nous aimerions savoir, où vous à-t-il dit cela et en avoir la preuve écrite, s'il vous plaît. Afin de régler cela avec lui et lui demander des explications.

Sur votre énième menace de retirer l'agrément Lorrain nous vous répondrons que ceci : la Lorraine et la Franche-comté son égaux et en aucun cas nous n'accepterons que vous vous sentiez en droit de menace pour un agrément donné soit dit en passant par l'ancien Franc Comte Kran.

Comprenez bien Franche-Comtesse que si vous imposez des limites de cinq journées, des menaces quelque peu enfantines. Nous ne sommes pas vos valets, ni nous, ni les Lorrains. Une discution diplomatique ne ce fait pas via annonces aux peuples, mais dans une chambre où deux adultes s'expriment ensemble sur un sujet. Nous vous invitons donc Humblement dans notre Bureau au Château de Nancy à moins que vous nous retourniez l'invitation au Castel de Dôle dans lequel cas nous acceptons avec grand plaisir.

Votre Grandeur, nous restons donc à votre entière disposition pour recevoir les preuves sur notre Capitaine et avoir de vos nouvelles concernant la discution sur l'avenir de nos relations.

Amor patriæ nostra lex.

Cordialement,





Thomas Sauveur de Talleyrand-Cheroy,
Duc des Lorrains.





P.s : Nous avons présumé que le passage sur votre procédure à l'Hérauderie ne nous regardait pas, si c'est une erreur merci de nous le signaler.

Si ! Je trouve la réponse appropriée et je suis pour le dialogue et sauver ce qui peut l'être via la voie diplomatique.

D'accord avec votre neveu. Là, ça dépasse mes compétences.