[II/ B/Chronologie -Création du Duché de Lorraine]

Dernière édition par Baylina le Ven 1 Mar 2013 - 1:11, édité 1 fois

Citation :: D'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent.

Devise: "Amor patriæ nostra lex" (L'Amour de la Patrie est notre Loi).
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Les premières traces de civilisation en Lorraine remontent au Ve siècle avant Jésus-Christ. La Lorraine n'est alors qu'une zone peu habitable, occupée par quatre tribus gauloises, les Trévires au nord, les Médiomatriques dans la Basse-Moselle, les Leuques dans la Haute-Moselle et les Verdunois dans la région de la Meuse. Lors de la conquête romaine de la Gaule, la Lorraine est incluse dans la province appelée Gaule belgique. Lors de la paix gallo-romaine les principales cités sont: Metz (Divodurum Mediomatricorum), Verdun (Verodunum) , Toul (Tullum). Après le déferlement des Huns d'Attila, les Francs conquièrent la Gaule belgique. Ils créent en particulier un royaume dont la capitale est Metz (1er roi : Thierry, fils de Clovis) et qui deviendra peu après l'Austrasie .

La Lorraine telle que nous la connaissons aujourd'hui, est un vestige du royaume créé pour le Carolingien Lothaire II, la Lotharingie, alors que ses frères recevaient les royaumes d'Italie et de Provence. En 880, la Lotharingie sera intégrée à la Francie orientale, qui deviendra le Saint-Empire romain germanique.

Au Moyen Âge, les ducs de Lorraine s'installèrent à Nancy et tentèrent à plusieurs reprises de prendre Metz par la force, sans succès. Metz resta pendant des siècles une ville imprenable jusqu'à 1870 ou la traitrise de Bazaine la fit tomber entre les mains des Prussiens.

Au XVe siécle le Duché était convoité par la France mais aussi par les Bourguignons, principalement sous Charles le Téméraire car il était le maillon manquant de la continuité territoriale entre Bourgogne et Flandre. Charles le Téméraire trouva la mort au cours d'une bataille dont l'enjeu était la Lorraine à la bataille de Nancy en 1477.

Mais la Lorraine est aussi influencée culturellement par la France (la frontière linguistique traversant le Duché de Lorraine qui est de ce fait partiellement francophone. Au fil des siècles, le royaume de France n'aura de cesse de prendre le contrôle des territoires lorrains, en commençant par les Trois-Évêchés (Metz, Toul, Verdun) acquis par Henri II au moment du « voyage d'Allemagne » (1552). Les Trois-Évêchés sont officiellement réunis à la France en 1648 par les traités de Westphalie qui mettent fin à la Guerre de Trente Ans, très durement vécue par les Lorrains. Le Duché de Lorraine est occupé par la France sous Louis XIV mais retrouve son indépendance (surveillée) avec le duc Léopold qui entreprend de restaurer courageusement ses états. Pour bien montrer sa détermination, il fait construire le château-résistance de Lunéville que Stanislas Leszczyński s'appropriera quelques années plus tard.

Stanislas LeszczyńskiEn 1738 l'empereur Charles VI obtint l'acceptation par la France de la Pragmatique sanction en échange du Duché de Lorraine. Celui-ci serait donné au roi déchu de Pologne, Stanislas Leszczyński, beau-père de Louis XV qui avait épousé sa fille Marie Lesczynska. À la mort de Stanislas, la France recevrait le duché de Lorraine, ce qui arriva en 1766. Stanislas Leszczyński fut un acteur très important des Lumières à Nancy. Après les destructions ayant suivi les guerres de Louis XIII et Louis XIV, il dota la ville d'un ensemble architectural exceptionnel (Place Stanislas) conçu à la gloire de son gendre Louis XV. Il se distingua par des initiatives sociales en avance sur son temps : écoles, hôpitaux, bibliothèques publiques, greniers collectifs, secours aux plus démunis, etc... Mais son bilan est mitigé car il ne fut mis en place que pour assurer la transition de la Lorraine vers la France. Son intendant Chaumont de La Galaizière remplaçait les administrateurs lorrains par des Français, imposait la langue française dans les actes de justice (alors qu'une partie de la Lorraine était de langue germanique) et envoyait les récalcitrants aux galères royales.

En 1790 durant la Révolution, quatre départements sont créés: Meuse, Meurthe, Moselle et Vosges. Les derniers territoires sont rattachés à la France: Salm et Créhange en 1793, Lixing en 1795.

En 1871, le traité de Francfort attribue à l'Empire allemand les territoires lorrains correspondant à une partie du département de la Moselle et du département de la Meurthe: géographiquement cela recouvre la Moselle actuelle qui formera avec l'Alsace le Reichsland Elsass-Lothringen jusqu'en 1918 ; l'arrondissement de Saint-Dié dans les Vosges est également amputé des parties germanophones des cantons de Saales et Schirmeck, désormais au Bas-Rhin. Le choix est offert aux habitants de choisir dans quel pays ils souhaitent vivre, doublant ainsi la population de Nancy par rapport à Metz. De cette époque il reste cependant des particularités propres à la Moselle telles que le droit local, et le Régime concordataire.

La Première Guerre mondiale touchera durement la Lorraine. L'une des batailles les plus longues et les plus meurtrières s'y déroula, en 1916 autour de Verdun. Plusieurs villages furent entièrement détruits, jamais reconstruits depuis. On appelle cette région dévastée la zone rouge. D'importants mémoriaux y ont été érigés, comme celui de l'ossuaire de Douaumont. Le traité de Versailles de 1919 restituera la portion annexée en 1871 à la France.

Durant l'entre-deux guerres, la Lorraine verra l'édification de la ligne Maginot, qui se révèlera insuffisante. La Moselle sera de nouveau annexée en 1940 jusqu'à sa libération par le général Patton en 1944-1945.

L'après-guerre se révèlera une période prospère pour la région disposant de réserve de matières premières quasi intactes. De nombreux immigrants principalement d'Italie et de Pologne viendront s'y installer. Ceci aura pour conséquence de créer une surpopulation, mais faisant progresser la Lorraine au rang de 3e pôle économique français.

Source: Bibliothèque Conrad III

Des informations certes intéressantes mais qui ne peuvent figurer en l'état dans une encyclopédie Lorraine datant de 1461.
Il serait peut-être préférable d'y substituer des informations relatant la création de la Réelle Province Lorraine. Il me semble que j'avais vu des informations à ce sujet mais cela date de très longtemps et je n'ai plus de souvenir de cette période.

Je suis du même avis que Palogar mais oui très intéressant sinon.

Ardarin a écrit:: Ardarín revint vers "sa tribune". Il n'y avait pas de vrai tribune à proprement parlé. C'était un trait de l'esprit, il se pose juste au milieu de la place et dit ce qu'il veut bien dire. Tout ça pour dire qu'il arrivait en chantonnant un petit air de taverne (il y avait passé la nuit).

♪♫Petit Lorrain si t'as pas d'mirabelle...
Tu peux pas licher!
Petit Lorrain si t'as pas d'mirabelle...
Tu peux pas cuver! Yé! Yé! Yé!♫♪

Une fois l'endroit "parfait" choisi pour sa prochaine oraison, il s'installa et dit.

Je reviens tout juste en Lorraine et ça me donne envie de vous parler du jour où j'y suis arrivé pour la toute première fois. Quand j'y repense, j'aime appeler ça ma "toute toute première lorraine partie". J'ai fait beaucoup d'aller-retours hors de la Lorraine, pour des raisons commerciales et aussi pour de mauvaises raisons après mure réflexion. Mais peut importe, nous n'allons pas parler de moi... Pas trop en tout cas.

Or donc, quand les frontières de la Lorraine furent ouvertes au peuplement et que des foulent de migrants se dirigèrent vers elle, j'en étais. Je faisais parti du convois qui venait de Flandres, il comptait de nombreuses personnes, dont GanonDorf celui qui a dessiné les plans du Castel de Nancy avec moi, et Kremroat de Saint-Ange, notre premier Duc reconnu. Le convois flamant comptais bien d'autres personnes, parmi lesquels se trouvait aussi Flaminien von Frayner, fils de le Duc BigMetal von Frayner, et époux de feue la Duchesse Enorig Von Frayner d'Azaye. Quoi qu'en y repensant j'ai un doute, il n'est peut être pas arrivé desuite lui, il était peut être encore maire d'Antwerpen...

J'ai un doute, il nous faudrait un membre des von Frayner pour nous dire ce qu'il en était exactement. Passons, je ne souhaite pas en rester ici de cette histoire.

Vous ne le savez peut être pas tous, mais lorsqu'un Duché ou un Comté est ouvert au peuplement, le premier Duc ou Comte, régent, est nommé par l'Empereur ou le Roi. Dans notre cas il s'agissait de LongJhonSilver l'Empereur du SRING, d'ailleurs à une époque le SRING ne s'appelait pas SRING mais c'est une autre histoire... Tout ça pour dire que le premier Régent de notre Duché fut choisi en la personne de Baton noir, que tout le monde à voulu surnommer le Bref le moment venu. Il faut savoir que note coutume des surnoms n'est apparu que tardivement, et sauf erreur de ma part cette proposition émanait de la Haute Assemblée Lorraine. Mais là encore j'ai un petit doute.

Je suis certain que très peu d'entre vous savent encore pourquoi il fut surnommé "Le Bref", bien d'autres noms lui auraient convenu, j'en avais proposé un autre, soit dit en passant, un nom plus noir... Ho! Ho! Ho! Petit rire. Je vais donc enfin vous conter cela.

C'était un froid jour de Novembre. Bâton noir était au pouvoir depuis un peu plus d'une semaine quand mon cousin, Frederic Augustus von Habsbourg, vint me parler de ce qui se passait de sournois au conseil ducal. Et là vous vous direz : mais quel vil traitre parjure! La réponse est non! Car il me dit que le régent, Baton Noir, avait pour idée de faire scission de l'empire et d'accueillir les brigands de tous poils sur nos terres. D'ailleurs, petite aparté, sur le sujet des lois, on en avait aucune pendant la régence. Nous n'avions qu'un décret qui stipulait que la justice était rendu selon la coutume, ce qui implique spéculation autorisée, pas de grilles de salaires ou de prix, et tout le monde était heureux. Autre point positif on pouvait balancer les traitres qui complotaient au conseil ducal. Mais ce décret arriva sous la régence du Duc Cesars

Bref, le temps de monter une opération de révolte contre l'infâme traitre, qui voulait être empereur à la place de l'empereur, et voilà les quelques grands du Duché (dont je ne faisais pas encore partie) sur le pied de guerre, pour aller chercher le Baton Noir dans son donjon. Je suivais mon cousin mais je n'étais pas du tout parmi les acteurs principaux. La gloire était pour les officiers impériaux, je n'étais qu'une épée de plus pour protéger mon cousin.

Baton Noir était cerné de toutes parts. Et malgré cela, des "centaines de gardes fidèles à sa cause" fondirent sur nous pour l'aider à s'enfuir... Sans tuer personne... Petite pause, un air blasé sur le visage d'Ardarín. Cela fut sa version officielle auprès de ses quelques suivants. On aurait pas pu loger des centaines de personnes ni dans son bureau, ni dans son donjon. Déjà à vingt et quelques nous étions à l’étroit pour monter les marches. Bref, il avait du sentir le vent tourner et c'était enfuit par une porte dérobée avant que nous n'atteignions les lieux. L'Empereur mit des jours avant de le destituer officiellement, et de foutre à la porte tous les conseillers au passage, alors que les trois quarts des conseillers étaient contre Baton Noir... Mais bon l'Empereur était... Enfin voilà quoi...

Et voilà comment le premier conseil de régence prit fin en à peine deux semaines. Le Duc Cesars, dit le Sage, prit la suite et le temps qu'il passa Duc fut bon pour la Lorraine, il laissa le soin à un conseil élu de promulguer la constitution ne s'occupant que de faire tourner le Duché économiquement. Et il a réussit puisque le Duché regorgeait de denrées et d'écus. Mais à l'époque il y avait près de quatre mille âmes vivant en Lorraine. Autres temps... Que de souvenirs! C'est pas tous les jours qu'on assiste à la destitution d'un traitre régent.

Ardarín marqua une pause.

Et voilà! C'est tout pour l'heure.

Y a des éléments sur lesquels s'appuyer ici aussi

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