Citation :

Déclaration de l'Eldorado faisant suite à la glorieuse prise de la mairie de Saint Claude du 19 février 1459

Les compagnies franches �uvrant au titre de la lettre de marque concédée par le gouvernement de Genève proclament que la guerre continue et se poursuivra tant que la paix ne sera pas faite avec le duché de Savoie. Les Franc-comtois doivent savoir que leur gouvernement les a engagé dans une guerre qui ne les concernaient pas : ils paient les inconséquences de ceux qui les ont engagés comme mercenaires d'un duché qui les méprise.
Il fut un temps, quand la paix de Dole d'Imladris de Voiteur était respectée dans la lettre et dans l'esprit par le gouvernement de Franche-Comté, où les braves gens de Dôle et des cités comtoises n'avaient à craindre que les outrages et les pillages des brigands du royaume de France. Les autorités de Franche-Comté savent quel chemin prendre pour rétablir la paix qui fut jadis si bénéfique tant pour elles que pour la république de Genève.
Au lieu de cela, la clique des Sparte, qui règnent tant à Dôle qu'à Chambéry et Strasbourg, a engagé les populations qui étaient en amitiés sur le chemin périlleux des aventures militaires pour la gloire, les honneurs et les couronnes baronniales.
L�état-major de la glorieuse compagnie de l'Eldorado, somme les haineux de Dôle de bien se souvenir qu'un sous est payé trois. Nous assurons que chacun de nos compagnons maltraités par la soi-disant justice des Spartes sera décompté à sa juste valeur, aujourd'hui, demain et après-demain.
Sparte ! Prends garde ! Aussi haut qu'on est assis, on l'est toujours que sur son cul !

Ad Vitam Aeternam.

La lettre est de Devilfred, il a écrit pour prévenir la Lorraine d'une attaque possible

Deux noms ont été donnés : nemesis, alex0159.

Je vous fais parvenir aussi la suite des lettres que Barberine m'a fait parvenir:

Citation :

Lettre de marque concédée aux capitaines de compagnies franches, par la République de Genève

Tatoumi, avoyère et capitaine des armées de la République de Genève, sise en confédération helvétique, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut.

Ayant guerre déclarée avec les Savoyards fauteurs, pour les raisons contenues dans les déclarations que l'avoyère de la République de Genève a fait publier dans toute l'étendue de son autorité, païs, montagnes et vallées de son obéissance,
notre gouvernement accorde pouvoir et permission à tout capitaine de compagnie franche, de faire armer et équiper en guerre sa compagnie avec tel nombre d'hommes, hallebardes, piques, couleuvrines et coutelas de guerre et vivres qui y sont nécessaire pour la mettre en état de courir sus aux méchants savoyards et gens sans aveu, en quelques lieux qu'il pourra les rencontrer, soit sur les chemins de leurs païs, dans leurs bourgs ou sur leurs rivières, dans tous les endroits du Savoie où ledit capitaine jugera à propos de faire des descentes pour nuire auxdits ennemis, et y exercer toutes les voyes et actes : les prendre et amener prisonniers avec leurs armes et autres choses dont ils seront saisis, à la charge dudit capitaine de les garder.
Le conseil accorde pouvoir et permission à tout capitaine de compagnie franche de porter pendant son voyage l'oriflamme et enseigne des armes de la République de Genève et les siennes.
Chaque capitaine devra se faire enregistrer au greffe de Genève, de même que les prises qu�il aura faite, y mettre un rolle signé et certifié de luy, contenant les noms et surnoms, la naissance et demeure des hommes pris par sa forte compagnie, faire son retour audit lieu ou autre lieu dépendant de notre juridiction, y faire son rapport, par-devant les officiers de notre gouvernement et non d'autres, de ce qui se sera passé durant son voyage, nous en donner avis et envoyer au secrétaire général Izaac de Genève sondit rapport avec les pièces justificatives d'iceluy.

Prions et requérons tous potentats, seigneuries, Estats, Républiques, amis et alliez de nous et tous autres qu'il appartiendra, de donner à chacun des capitaines contractant toute faveur, aide, assistance et retraite en leurs cités avec sadite compagnie et tout ce qu'il aura pu conquérir pendant son voyage, sans qu'il luy soit fait ou donné aucun trouble ny empêchement, offrant de faire le semblable lorsque nous en serons par eux requis.

Mandons et ordonnons à tous officiers des armées genevoises et autres sur lesquels notre pouvoir s'étend, de le laisser seurement et librement passer avec sadite compagnie, armes et prises qu'il aura pu faire, sans luy donner ny souffrir qu'il luy soit fait ou donné aucun trouble ny empêchement, mais au contraire luy donner tout le secours et assistance dont il aura besoin, ces présentes non valables après le jour de la fin de notre guerre, en témoins de quoy nous les avons signées et icelles fait contresigner et sceller du sceau de nos armes par le capitaine de Genève, le seizième jour du mois de janvier 1459. Signé par Tatoumi pour l'avoyère et le conseil et scellé.

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Au franc comte,
Au parlement,
et à tout ceux qui voudront bien me lire,


J'écris cette lettre pour vous éclairez un peu sur qui nous sommes et les raisons de notre actions et vous donnez un peu de visibilité sur le cauchemar que va devenir la vie de ceux qui se disent puissant dans cette contrée...


Afin de mieux comprendre mon action, je vais vous retracer brièvement ma vie. Alex 159ième du nom, provençale de c�ur et fier de l'être. Il y a maintenant bien longtemps de cela je coulais des jours paisibles à Aix. J'y étais bien installé; artisan, érudit, maire de la ville, responsable de la garde comtale et fiancé de la comtesse. L'ombre de la menace de l'aigle impérial planait sur notre vie mais sur de notre force et guidé par notre marquise éclairée et bien aimée les jours de bonheur se succédaient bercés par le chant des cigales, a l'ombre d'oliviers centenaires un verre de pastis à la main. Cette douce vie aurait bien pu durée longtemps si vous autres, impériaux n'aviez pas décidé de transformer notre paradis en enfer.


Oui; le bruits des bottes se rapprochaient ... Ceux qui se disaient croisées, mêlé aux impérialistes et aux mercenaires des deux princesses...


Bien sur nous avons vaincu; la Sainte Provence libre et indépendante à renvoyer les indésirables chez eux. Mais quelle assurance que ceux ci ne reviendraient pas pour semer la mort, le trouble et la ruine ? Aucune bien évidement. Bien au contraire !


Avec nos fidèles alliés; genevois, Bretons Angevins, Berrichon nous nous sommes rassemblés jugeant que les crimes odieux perpétrés ne pouvaient rester impuni... Nous nous sommes regroupé; organisé sous la bannière de l'Eldorado luttant pour un monde meilleur. Méthodiquement, nous avons pris d'assaut les châteaux, les villes des hommes qui étaient venu nous défier...


Et les châteaux, les villes tombaient; un par un. Chaque jour nous étions plus fort tandis que nos ennemis pliaient sous la force de notre détermination. Il y a peu, j'avais pour ma part décidé de rentrer chez moi la vengeance ayant été consommé. Plus d'un millions d'écus pillés; voila le prix que nous avons fixé...


La franche comté a scellée son destin en menaçant Genève des ses armées. Cherchez vos fossoyeurs parmi vos nobles et vos dirigeants. ils vous ont embarqué dans une guerre que vous ne pouvez gagner. Genève n'est pas une terre; c'est une idée; un rêve. On tue des hommes; on pille des terres mais les idées restent et grandissent. A chaque homme que vous pensez vaincre ce sont 10 hommes qui se dressent pour nous soutenir.


Ce jour, mes compagnons et moi même vous désignons comme ennemi de la liberté et a ce titre nous nous sommes emparé de la mairie de Saint Claude. Ce n'est bien sur qu'un acompte.


Au peuple, nous disons ceci. Vos notables et dirigeants nous désigneront comme une bande de pillard assoiffé d'or. Ne vous méprenez pas; aucune cible n'est désignée au hasard. Chacun de nos actes est un acte politique. Libre a vous de faire pression pour l'infléchir la politique des impuissants qui se disent puissant. Aider l'armée de Namay a contrôlé Genève fut une erreur impardonnable. Cette même armée qui il y a un an occupait Arles.


Je terminerais ainsi:

Vole comme un papillon; pique comme une abeille. Tu ne peux pas me toucher car tu ne peux pas me voir...


Une ombre menaçante plane désormais sur votre territoire. Nous sommes tenace, patient, méthodique et impitoyable.



Pour la liberté,
Pour la marquise,

Alex 159 ième du nom

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Aux autorités franc-comtoises,

La guerre n�étant profitable à personne, dans un désir de rétablir l�équilibre du temps de la paix de Dôle, et jugeant que la Franche-Comté a assez payé pour ses méfaits, l�état-major de l�Eldorado propose au Parlement la fin du conflit les opposant.

Nous nous engageons, de notre côté, à laisser les Comtois, leurs mairies et leur château tranquilles, plus aucune révolte n�aura lieu chez vous. En contrepartie, nous exigeons :
- La libre-circulation des Genevois et des membres de l�Eldorado sur le territoire de la Franche-Comté,
- L�immunité judiciaire pour les assaillants de Saint Claude,
- Des excuses publiques du Parlement pour avoir marché sur Genève et tué plusieurs de ses fidèles citoyens à Annecy.

L�offre est à prendre ou à laisser. Dans le second cas, de nouveaux assauts seraient à craindre, plus virulents encore que le premier. Vous êtes prévenus.

Ad Vitam Aeternam.

* écoute avec attention , arque un sourcil en écoutant l'évêque puis décide de causer*

de toute façon, loi martiale ou pas, le duché est en danger, si nos voisins le sont de facto nos terres le sont aussi,
le Royaume de Lotharingie est en danger ,

Kyroper bienvenue dans la triste réalité d'un duché "pauvre", voila ce que nous sommes,

faute de moyen nous bluffons depuis des mois certains bandits l'ont décelé cette faille , et n'hésiteront pas à revenir.


Kyro malheureusement nous devons compter sur le volontariat de nos citoyens pour la défense de nos villes et de notre capitale,
avec la meilleur volonté du monde et le peu d'homme que compte nos armées et notre maréchaussée on serait dans l'incapacité de nous défendre si attaque il devait y avoir.

la loi martiale est une manière d'anticiper notre défense, par les procès etc on dissuade les malfrats d'attaquer, ça a marché durant plusieurs mois pourquoi pas maintenant,

continuons à bluffer on n'a pas d'autres choix.


MSG Amael, il me semble que vous connaissez que peu nos failles, et nos moyens pour défendre le duché, je puis vous assurer que se ne sont pas des prières qui nous sortirons de la panade si on devait encore une fois tombé.

S'ils s'attaquent au Royaume de Lotharingie, l'Empire ne laissera pas passer... La FC avait repris immédiatement la ville, le sujet est amplement discuté à Dole selon mes sources, je vous ferai un compte-rendu.

Citation :

Je voulais donc que Monseigneur Amael m'enseigne les méthodes de défense qu'il nous reste, sans passer par les 3 points que j'avais énuméré.

met toi en soutane et va donc prier ! * qu'elle lance sans trop réfléchir*

ça sauvera certainement notre duché bien aimé,

ou fait des gosses , histoire de remplir nos armées et mines,

enfin en restant passif il est clair qu'on vient de se taper une visite de renards,
y'a peu les chiens, qui ont été sous la menace de procès n'ont rien pu faire ici , et ils ont prit pied à attaquer l'Anjou,

bref, la mesure bien qu'elle serait désapprouvée par certaines personnes est la seule qui s'impose ici, "le bluff" et encore "du bluff et cette loi martiale est la matière première de notre "bluff"...... jouons donc....ça passera ou ça cassera...".

* désabusée de ce manque d'intérêt qu'avait de plus en plus le beau monde de la sécurité de ce duché, la baronne se retira à la recherche de la Louve seul canin qu'elle pouvait encore voir "en peinture" dans ce bas monde qu'elle commençait à haïr à un point qui dépassait tout entendement,
même l'ivresse ne calmait plus ses sombres idées et pensées.*

Même question que Jade.