[rp ouvert] Parfois faut pas hésiter

Et c’est un Chlo regonflé à bloc qu’on trouvait ce soir ici pour vous. Non qu’il eut retrouvé un tantinet d’espoir quand à un arrangement éventuel d’une situation lorraine ou alençonnaise sans nuls doutes déjà désespérée… non, pour ça il n’y avait aucune chance. La solution… il la connaissait… Piques… têtes… créneaux… on règle ça à l’ancienne, comme il le faisait souvent lorsque les solutions se faisaient rares. Et certains le pressaient de… Mais non. La Lorraine était loin à présent, il devait se l’entrer dans la tête… ce qu’il s’y passait n’était plus de son ressort. Il l’avait dit… il remettait la gestion de ses terres à Zahra… et ne gouvernerait plus que par vassaux interposés. Mais lorsque ses amis étaient en difficulté, il n’y pouvait rien, quelque chose en lui l’obligeait à s’en mêler.

Le jeune duc (un peu moins jeune qu’il ne le fut par le passé néanmoins) avait donné rendez vous à celle sur qui son dévolus s’était porté dans une petite salle gère grande du palais des Ducs de Lorraine. Pas besoin de beaucoup de place pour faire ce qu’il avait à faire. Un peu d’isolement ne ferait pas de mal… faut dire qu’il n’avait pas non plus envie de devoir expédier ça en deux temps trois mouvements, mais vu qu’il fallait apparemment se dépêcher…

Et donc là il attendait devant la porte, rajustant négligemment la broche en or qui maintenait son long manteau de zibeline brodé d’hermine. Pas de couronne… il se considérait ici comme chez lui. Faut dire que si l’envie lui en prenait, il faisait sien ces lieux en deux temps trois mouvements sans laisser la moindre chance aux habitants dudit endroit. Il savait comment faire… et cette fois il ne ferait plus les erreurs qu’il avait fait avant.

Il appuya négligemment sa jambe contre le mur, jouant de la garde de l’épée présente à son côté… Alors… manquait deux personnes pour que la petite partie à trois puisse se faire… même si l’un des deux jouerait plutôt au voyeur. La fille… il en faisait son affaire. Elle avait des arguments assez intéressants pour prétendre au rôle qu’il comptait lui confier et il lui tardait déjà de la voir… à l’œuvre bien sur. Le reste… la suite… on verrait.

Un pli. Quelques mots. Une base assez solide pour la faire déplacer de son terrier...

Syerry aura lu et relu ce que la griffe de l'homme aura noté sur le parchemin, mais l'inédit ne se lisait carrément pas entre les lignes. Ne connaissant pas le pourquoi du comment, elle s'était facilement décidée (vive la curiosité!) de faire le trajet d'ici jusque là. Toutefois, l'ancien Chevalier de foy ne pouvait, ni ne voulait, rencontrer la noblesse du Chlodwig portant la simplicité de ses vêtements habituels.

Après un bon bain, sans les fioritures des parfums à la rose ou de lavendre (ce qui endormirait le Duc ou la metterait elle-même en un état quasi comateux), la veuve Rosslyn s'était vêtue de ses beaux apparats de simple femme guerrière, rôle qui se devait être peu commun à l'époque mais qui étrangement était plutôt bien convié.

Ainsi donc habillée, elle pouvait quitter son terrier et aller préparer sa monture pour le chemin vers cette rencontre. Une fois le destrier sellé et notre petit boute d'entrain proprement montée et voilée de sa lourde cape, Syerry quitta sa résidence en le joli petit village de St-Dié pour se rencontre au grand Castel de Nancy.

Le temps passe, les paysages aussi et tout ce qui trotte en les esprits de la guerrière était les discussions entre elle et l'homme qui avait souhait de la rencontrer. Il savait que ses intentions étaient justes et que la fidélité coulait en ses veines. L'ont toujours été, le seront pour les temps à venir. Alors serait-ce possible qu'il avait bien songé à une suite pour elle. Une possible "coopération" pour le bien de la Lorraine qu'il eu quitté mais qui le retient néanmoins ? A voir et à découvrir, le Castel est maintenant bien en vue.

Une fois sa monture remise aux soins d'un jeune palefrenier, Syerry avait pénétré en l'immensité des lieux pour longer les couloirs jusque la salle indiqué dans le pli reçu.

Au loin, la silhouette reconnue de l'homme. Tout près, nichant sur les lèvres de la femme, un sourire qui s'étire. Certes que Syerry a passé de l'âge de jeune femme à femme d'âge mure mais ses traits demeurent toujours afriolants et aussi délicats qu'autrefois. Du haut de ses trois pommes et une demie tartelette, notre guerrière s'avance vers Chlodwig et ses mains se faufilent au capuchon qu'elle rabat en moindre temps contre ses fines épaules.

Votre Grâce ... dira t'elle alors qu'elle arrive à sa hauteur, levant le menton pour mieux assurer son regard bleuté en ses yeux. Elle aura ponctué sa salutation pour reprendre une fois qu'elle eu incline le chef avec respect.

Chlodwig. Le bonjour...

Sujet: Re: [rp ouvert] Parfois faut pas hésiter Mar 11 Jan 2011 - 20:47

Il sourit en voyant arriver la jeune femme… elle le restait en effet encore malgré les années de combat au service de l’Eglise qui l’avaient prématurément un peu vieillie. Enfin qu’importe… c’était après tout de ce type de compétence dont il avait besoin et qu’il recherchait aujourd’hui. Mais il fallait avouer une chose… c’est que… eh bien ses qualités physiques n’étaient pas à négliger… Si en plus on pouvait joindre l’utile à l’agréable… Trèves de plaisanterie. Il lui rendit son sourire, n’éprouvant nul besoin de s’incliner tant on lui avait répété qu’il n’en avait pas besoin.

Bonjour Syerry. Je vois que tu as décidé de répondre à mon invitation. Je ne savais trop si tu le ferais, vu que je ne me suis pas étendu dans ma lettre et dans nos conversations. Mais en tout cas… ça me fait très plaisir.

Il manqua d’ajouter « bien plus que tu ne le crois », mais il se retint… inutile de laisser transparaître ce qu’il ressentait. Il se le répéta, il ne faisait ici qu’une action pour pouvoir assurer la défense et la gestion de ses terres en son absence, ainsi que d’effectuer ses devoirs envers la Lorraine. Mouais… il n’arrivait même pas à s’en convaincre… Non… il faisait juste ce qu’il aurait du faire depuis longtemps… avoir l’œil sur les personnes compétentes et… instaurer une petite coopération réciproque. La vassalité… il aurait tellement eu à en dire sur la magie de ce lien si spécial. Lui-même avait une manière très particulière d’envisager les rapports entre un suzerain et son vassal. Il n’y avait qu’à voir comment il faisais avec ses devoirs… il n’hésitais pas à entrer en conflit ouvert si il estimait que son suzerain faisait une grave erreur. On l’avait vu avec Ludwig… et avec Beatritz.

Il ouvrit la petite porte qui se situait à côté… il allait à présent faire quérir le héraut… parce qu’il y avait besoin de sa présence, juste pour dire « go go go », faire le « témoin héraldique » en somme. D’ailleurs c’était même comme ça qu’il s’appelait. Parce que derrière un acte qu’il aimait à être direct, entre deux personnes, un lien « physique », fallait faire trois tonnes de papelards, compléter les registres, les fiches… bref… fallait faire un travail administratif de fou. Il l’avait fait, ou du moins avait essayé de le faire sans trouver le temps de s’intéresser à l’aspect fastidieux de sa tache. Et là… il pouvait enfin faire ce qu’il avait toujours rêvé de faire… conquérir le mooonde… enfin presque… du moins avoir une maisonnée avec des gens surs et solides à ses côtés. Et tant pis si personne ne comprenait ses choix.

Bien… tu es toujours d’accord pour… hum… notre coopération.

Il se retourna vers elle, la regardant dans les yeux, la voix soudain extrêmement sérieuse.

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[rp ouvert] Parfois faut pas hésiter

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