Floche Grand du Duché
Date d'inscription : 08/07/2008 Nombre de messages : 5632 Nom RR (IG) : Floche Localisation : Toul
Champs et Metier : champs de blé Voie : Etat - :
| Sujet: [Seigneurie du duché de Chaligny] Pont Saint Vincent Lun 6 Fév 2012 - 20:05 | |
| Héraldisme
Fief seigneurial vassal du duché de Chaligny. Description du Blason:Burelé d'argent et de sable de dix pièces au pairle d'azur brochant sur le tout Ancien nom : Conflans Devise : ... Actuel Seigneur : ... Ancien Seigneur : ... Nom des habitants: ...
Généralités historiques
- Installée au confluent de la Moselle et du Madon, au pied du plateau Sainte Barbe, à l'endroit où la Moselle pénètre à travers les côtes qui portent son nom, la commune s'est développée à flanc de coteau au débouché du pont historique enjambant la rivière. Entourée de villages essentiellement agricoles (Chaligny, Chavigny, Maron, Neuves-Maisons...) la commune de Pont-Saint-Vincent avec sa petite noblesse, ses fonctionnaires, son artisanat diversifié, avait pris une importance commerciale et cela dès le XVIe siècle.
- Une présence humaine à Pont-Saint-Vincent est attestée dès l'Antiquité. Les vestiges d'une villa gallo-romaine, ainsi que le mobilier romain (tessons de céramique, morceaux d'amphores, tuiles plates à rebord, enclos en pierre sèches, et d'autres restes d'habitations) confirment la présence gallo-romaine sur le territoire. Il faut ajouter à cela que Pont-Saint-Vincent est situé sur une voie de communication antique, l'axe qu'elle emprunte semble venir du Saintois (dans le secteur de Vézelise et Sion-Vaudémont), au sud de la vallée de la Moselle. Ensuite elle franchit la rivière entre Pont-Saint-Vincent et Chaligny, traverse le plateau calcaire bajocien de la forêt de Haye du sud au nord et rejoint la confluence de la Moselle avec la Meurthe, vers Pompey et Frouard, au nord de l'agglomération nancéenne.
Il fut exhumé quantité de sépultures antiques1, sur un chemin qui conduit du village de Bainville-sur-Madon sur le plateau de la montagne Sainte-Barbe. Différents objets accompagnaient les sépultures, parmi lesquels des vases en terre rouge et noire utilisés par les gallo-romaine dans les tombeaux, des fibules, des boucles de ceinturon en bronze et en fer, des débris de colliers en pâte colorée, des pointes de flèche, un fer de lance, trois lames de couteaux, une petite monnaie impériale en bronze, et trois lames de scramasaxes. La présence de ces armes, qui furent particulièrement utilisées par les Francs, l'orientation des squelettes attestant des sépultures chrétiennes, et enfin le peu de profondeur des fosses dans lesquelles les corps avaient été déposés, permettent de fixer la date de leur enfouissement aux alentours de 400. Les sépultures découvertes sur la montagne Sainte-Barbe appartiennent bien certainement à un de ces essaims de barbares que les empereurs accueillirent sur le territoire de la Gaule, et qui, sous le nom de Lètes, étaient chargés de défendre les contrées que leurs ancêtres avaient ravagées tant de fois.
- Avant le XIIe siècle il n'y a pas ou peu de traces écrites sur Pont-Saint-Vincent. Plusieurs éléments tel que des escaliers en pierre et les noms de lieux-dits notamment, laissent supposer qu'un autre château existait à Pont-Saint-Vincent au-dessus de l'actuelle rue Carnot sous la route qui mène au plateau. Avant le XIIIe siècle, il semblerait que trois hameaux quelque peu séparés soient à l'origine du Pont-Saint-Vincent actuel. Saint Vincent, le plus ancien, situé dans le haut du pays actuel, Conflans dans le bas, et la Neuve Ville - qui deviendra plus tard « Neuves-Maisons » - de l'autre côté de la Moselle. Cette dernière agglomération dont on parle vers 1210, fut construite spécialement pour dégager l'ensemble existant. Le hameau de Conflans, qui se situait sur la principale artère de communication, fut affecté au comté de Vaudémont, suivi peu de temps après par les deux autres hameaux, et cela jusqu'à l'avènement de René II au duché de Lorraine en 1477. Afin de vaincre la réticence des paysans qui préféraient le plateau, Hugues III comte de Vaudémont, propose d'affranchir les serfs qui accepteraient de s'installer sur l'autre rive.
C'est dès 1262 que ce bourg est désigné sous sa forme composée actuelle : Pont-Saint-Vincent. Son origine vient tout simplement du fait que son territoire fut attribué en partie à l'Abbaye Saint-Vincent de Metz2 et qu'un pont célèbre, en bois, avait été érigé sur la Moselle depuis fort longtemps. Au XIIIe siècle, les comtes de Vaudémont firent construire une bastide et un château afin de surveiller le péage instauré sur ce pont. Il fut détruit lors d'une crue en 1410 et ne fut pas reconstruit immédiatement : le passage de la Moselle s'opérait alors par bac ou à gué.
- En 1562, Pont-Saint-Vincent - c'est-à-dire l'ensemble de la rive gauche - est joint au comté de Chaligny, lequel contrôlait déjà toute la rive droite de la Moselle. La prévôté qui s'y installe a la charge de 7 à 8 villages et occupe le bâtiment du presbytère. A cette date Pont-Saint-Vincent n'avait pas de curé et était « annexe » de Sexey-aux-Forges.
Vestiges préhistoriques et antique
Architecture civile
- Domaine et château de la Tournelle construit seconde moitié du 19ème pour le marquis de Bonfils. Le parc a été défiguré par la construction d'une grande surface commerciale
- Château du bord de la Moselle élevé peu avant 1321, restauré début 15ème, aménagé en résidence renaissance par les ducs de Mercoeur, détruit en 1636 par ordre de Richelieu
- Porte de France (reste des anciens remparts du bourg)
- Maison des chapelains
- Fort Pelissier 1890.
Architecture sacrée
- Église Saint-Julien-de-Brioude 1500 : tympan naïf 15ème, nef unique en forme de croix de Lorraine, quatre chapelles 17ème ; vitraux 16ème ; armoire eucharistique 1500, nombreuses statues 15ème/16ème.
- Ancien prieuré bénédictin Saint-Bernard 10ème dans le Domaine de la Tournelle, reste de l'église du prieuré, transformée en grange vers le XVIIe
Source
lien
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