Messire Duc,
Conseillers Ducaux,
Je constate avant humilité et inquiétude, la prolifération des projets visant à la réforme du Saint Empire Romain Germanique.
Je ne veux ici, en aucun cas, remettre en cause le travail de chaque personne, commission ou autre, mais je reste perplexe et soucieux. Il semblerait que la Diète actuelle fasse barrage sur les propositions de réformes apportées par plusieurs personnes.
Nous sommes au bord de l'abysse, car notre Diète semble silencieuse, nous n'avons plus d'Archichancelier, l'Empereur est, sans vouloir offenser son Altesse Impériale, absent ... La Diète paraît être perdue.
Comment voulez vous que le Saint Empire (cercle francophone) fonctionne correctement si nous n'avons pas de textes fondateurs du pouvoir central de l'Empire. Je prends pour exemple, nos cousins, les membres du cercle germanophone, qui ont établi depuis peu leurs institutions et leur texte fondateur, il paraîtra que le cercle se porte bien. Ayant été le représentant officiel de l'Archichancelier Frédéric Auguste, ils sont plus à l'aise, plus solidaire que l'ensemble de nos provinces solidaires.
Chaque Province souhaite faire un Empire à son image, et cela n'est pas possible. Nous sommes tous différents et si l'on veut que tout fonctionne entre les provines impériales et l'Empire, il vaut établir un système Impérial fédéral, où chaque province garde une grande part d'autonomie.
Je reste perplexe, face à l'avenir, car pour que toute réforme constitutionnelle au niveau "national", soit possible et actuellement, il faut l'accord de la Diète et de l'Empereur. Hélas, nous sommes loin d'avoir le consentement de la Diète semble-t-il....
Ne serait-il pas judicieux, qu'une Commission Constitutionnelle regroupant des personnalités des provinces et de la Diète, se réunissent à Aix La Chapelle, Capitale Impériale, afin de mettre tout à plat, de repartir sur des bases de coopération, d'écoute mutuelle, d'honnêteté afin de combattre, la cupidité, le mensonge, la manipulation et le parjure, qui sont hélas, devenus monnaie courante, au grand regret du divin Aristote et Christos et des peuples du SERG.