Finalement tout s'était bien passé : il n'était pas autant en retard qu'il ne l'avait cru et après être arrivé précipitamment, il avait même eu un peu de temps pour reprendre ses esprits et surtout corriger sa tenue.

Il n'arborait évidemment pas une tenue d'apparat vu les circonstances mais une tenue de voyage qu'il avait complété par une maille légère. D'expérience, le fait de voyager avec quelques attributs montrant qu'on était familier avec le maniement des armes permettait déjà d'éviter certains dangers : les bandits les moins téméraires restaient prudemment à distance.
Heureusement, il venait de prendre la route quand il s'était rappeler la cérémonie : sa tenue était encore dans un état relativement correct. Le temps était froid mais sec. Il n'était donc pas maculé de boue comme l'on peut vite l'être dès que l'on vagabonde sur les chemins...

Le répit que lui avait donné le sénéchal avant de rameuter les hommes lui avait permis de se rendre plus présentable.
C'est en soldat au port digne qu'il se présenta donc devant Einskaldir. Obéissant au geste du sénéchal, il se rangea avec ses frères et soeurs d'armes.

Reconnaissant Zeiss, il lui fit un signe discret, quasi imperceptible puis attendit que le Duc prenne la parole à son tour.

Finalement et grâce au Gouverneur scapin qu'il croissa, le Gouverneur Wymil arriva enfin à la cérémonie des FDL après c'êtres perdu dans le dédale de couloir qui se ressemble assez les un les autres, il regarda de gauche à droite de l'assemblée et reconnu biensur assez bien de monde et les salua d'un hochement de tête au fur et à mesure du croisement des regards. Le gouverneur assez occupé par l'organisation de son prochain voyage, n'avait pas penser à se renseigner sur le déroulement de la cérémonie.

C'est avec chaleur que Zeiss fut accueillit par le Sénéchal.

Je suis également ravi de vous revoir. C'est aussi un ancien soldat qui viens se soucier de ce que devient son ancienne maison, qui est venu. Et ça a l'air de prendre une bonne tournure. J'ai d'ailleurs pris le soin de ne pas afficher mon appartenance à mon ordre de manière trop ostentatoire, car ce sont les FDL qui sont à l'honneur aujourd'hui.

Le Chevalier acquiesca et laissa Einskaldir aller faire son discours. Il rendit un salut tout aussi discret à Palogar, qu'il aperçut un peu plus loin. Ces deux soldats étaient bien les plus anciens membres de l'armée avec Ellebasi. Et parlant du loup, Zeiss se vit soudainement aveuglé par des mains malicieuses. Cela ne pouvait être que sa cousine.

Allons, Ella, il n'y a que toi pour me faire un coup pareil ici. Dit-il avant de se retourner pour découvrir qu'il touchait juste. Par contre, j'aurai l'air bien ridicule le jour où ça changera. Viens donc écouter, au lieu de faire des bêtises, Eins va parler.

Le Commandeur jeta un oeil au militaire debout devant ses hommes.

D'ailleurs, je crois que tu devrais être là-bas dans les rangs, non?

Le discours débuta ensuite. Certains passages ravivèrent quelques souvenirs dans l'esprit de Zeiss. Il est vrai qu'une fusion entre les différents organes militaires lorrains avaient été maintes fois proposées, et bien souvent rejetées. Osteux et maréchaux tenaient à leur indépendance. Zeiss avait lui-même été contre l'idée en son temps. En tout cas,ça avait l'air de marcher, et le Chevalier avait hâte de voir l'évolution des choses.

La prise de parole du Sénéchal toucha à sa fin, et c'était désormais au Duc de parler, puis d'assister aux prestation de serment.

Sursauta en attendant la blanche alors que le duc s'adressait au Sénéchal
Bhen pensez que s'est facile avec ça

Cloc Cloc Cloc cloc
 Frappant doucement le sol de ses sabots.
 
Enfin, Pschttttttt notre Sénéchal va parler

Elle était silencieuse depuis le début des serment et attendit que soit sois son tour et fit de même après le sénéchal ,le gouverneur Scapin et la lieutenant et prévôt Ermina

D'une voix claire elle parla à son tour.

Moi, Ellebasi je jure de servir le Duché de Lorraine et ses Souverains, avec fidélité, loyauté et honneur, sacrifiant si nécessaire ma vie pour leur défense. Je promets respect et obéissance à mes Supérieurs. Sous peine de trahison, jamais je n'abuserai du pouvoir qui m’est accordé et suivrai la Procédure afin d’assurer le maintien de l’Ordre et une même justice pour tous au sein du Duché. Qu'Aristote m'en soit témoin et m'assiste dans cette tâche.

Puis ajouta à la suite

Moi, Ellebasi, je jure par ailleurs solennellement que, sauf autorisation régulièrement donnée, je ne révélerai ni ne communiquerai à quiconque qui n'y a pas légitimement droit les renseignements qui viennent à ma connaissance ou que j'obtiens en raison de mes fonctions dans les Forces Ducales de Lorraine.

Tous les gouverneurs n'avaient pas encore prêtés serment mais d'autres avaient déjà pris la parole.
Palogar fit donc à son tour un pas en avant et mit genou à terre avant de prononcer le serment qui le liait au Duché de Lorraine et à ses forces armées :

Moi, Palogar, je jure de servir le Duché de Lorraine et ses Souverains, avec fidélité, loyauté et honneur, sacrifiant si nécessaire ma vie pour leur défense. Je promets respect et obéissance à mes Supérieurs. Sous peine de trahison, jamais je n'abuserai du pouvoir qui m’est accordé et suivrai la Procédure afin d’assurer le maintien de l’Ordre et une même justice pour tous au sein du Duché.
Qu'Aristote m'en soit témoin et m'assiste dans cette tâche.

Puis il enchaîna avec le deuxième serment :

Moi, Palogar, je jure par ailleurs solennellement que, sauf autorisation régulièrement donnée, je ne révélerai ni ne communiquerai à quiconque qui n'y a pas légitimement droit les renseignements qui viennent à ma connaissance ou que j'obtiens en raison de mes fonctions dans les Forces Ducales de Lorraine.

Une fois les deux serments prononcés, il se releva et attendit la suite.

L'un après l'autre, les membres des FDL prononcèrent leurs serments. Lorsque ce fut au tour du Lieutenant-Colonel du Bastion des Renards de Nancy, ce dernier mit un genou à terre et posa sa main droite sur son coeur avant de prononcer avec foi ses serments.

''Moi, Promether Von Strass, je jure de servir le Duché de Lorraine et ses Souverains, avec fidélité, loyauté et honneur, sacrifiant si nécessaire ma vie pour leur défense. Je promets respect et obéissance à mes Supérieurs. Sous peine de trahison, jamais je n'abuserai du pouvoir qui m’est accordé et suivrai la Procédure afin d’assurer le maintien de l’Ordre et une même justice pour tous au sein du Duché. Qu'Aristote m'en soit témoin et m'assiste dans cette tâche.'' Dit-il de sa voix rauque.

Il marqua une pause de quelques secondes, puis prononça son second serment avant de se replacer dans le rang :

''Moi, Promether Von Strass, je jure par ailleurs solennellement que, sauf autorisation régulièrement donnée, je ne révélerai ni ne communiquerai à quiconque qui n'y a pas légitimement droit les renseignements qui viennent à ma connaissance ou que j'obtiens en raison de mes fonctions dans l'armée de Lorraine.''

Après avoir rattrapé et calmé ses pauvres vaches, Louise était rentrée au bastion, où était rangée sa tenue d'Aspirant. Ca se résume à pas grand chose : un tabard aux armes de la ville, et surtout, le fameux écusson d'aspirant cousu sur sa manche.
Elle donna deux ou trois coups dessus pour faire sortir la poussière. Frotta un peu ses chausses, pour en enlever la boue. Enfin, elle se dirigea vers la salle de réception.
Elle alla se poster près de l'aspirant Louis Napoléon. Elle lui chuchota :
est-ce qu'on va prêter serment, ou est-on ici uniquement pour faire la foule comme l'autre fois?
et...
tu aurais le texte de ce fameux serment, au cas où?
Louise n'étais pas certaine qu'elle pouvait jouer du TU avec le porte parole du Conseil Ducal, mais après tout, ici, il n'était qu'Aspirant, comme elle.