revient au poste de garde, pour demander son chemin,

Bonsoir, quelqu'un pourrais me donner le chemin pour aller au conseil municipal d’Épinal?

Et me donner les clefs de celui-ci en même temps? merci

Caton cherchait l'entrée du castel au corps de garde. Il se mit à hucher:

OUH OUH y'à quelqu'un? Messire maire, vous êtes là?

Ému, Caton prit les clefs qu'on lui tendait en tremblottant puis déclara:

Je vous suis, messire maire!

Et il trottina derrière Alta vers le chateau

Oui vous pouvez probablement! Je suis Verania von Dumb. Peut-être ne me suis-je pas présentée à la bonne poterne. Je suis la chancelière de Franche-Comté. Je suis là pour participer à l'audience que votre duc nous a accordée. Je venue pour remplacer sa Grâce Jade qui a dû se retirer au couvent.

[i]Caton arrivait de la halle de Nancy, après avoir encontré le sieur Reki. Il s’arrêta devant l'entrée du pont-levis. Le sinistre donjon le faisait toujours autant frissonné. Voyant un garde, il le héla:[i]

Eh, l'homme, pourrais tu prévenir le lieutenant des FDL d'Epinal, dame Elenna Von Strass, de ma présence? J'ai un entretien prévu avec elle!

Caton attendait dans la cour d'honneur du castel avec le garde en contemplant l'animation qui y régnait. Entre une basse cour bruyante et une forge ronflante, l'animation y régnait sans cesse. Caton lui songeait à sa démarche, il se demandait si il n'avait pas été trop vite et surtout il s'interrogeait sur ses motivations. Était ce seulement le travail et la défense du duché qui l'animait, lui qui était d'un naturel pacifique? Non, bien sur il y avait une autre raison, plus personnel. Si j'y songe, c'est plus parce que...

Voyant une ombre dans le chambranle d'une porte cochère près le donjon central, il interrompit sa réflexion. Et il la vit derrière le garde, un large sourire aux lèvres.

Stupeur et tremblements.

Il entendit de loin la voix si familière désormais lui dire: Bonjour très cher ami ! Comment vous portez-vous ? Je suis ravie de vous voir.

Appréhension. Caton, mon gars, reprends toi et vite, se dit-il en lui même. Contenant à grand peine ses tremblements, rouge comme une pivoine, il répondit à Elenna :

Madame la procureure de Lorraine, lieutenant du bastion des loups d’Épinal, je vous salue, et il s'inclina devant elle. Évitant de trop la regarder, comme troublé, triturant son chapeau, il lui déclara:

Suite à nostre discussion de l'autre soirsur les FDL, hum hum, eh bien, je..., vous..., on...., enfin bref, me voilà.

Quelle Quiche tu fais mon vieux!, pensa t-il. Toujours en faisant tourner son chapeau, en une attitude bien peu solennelle par rapport à son discours, les yeux rivés vers le sol (tiens, y a encore des fourmis en cette saison dehors!), il attendit la suite de leur entretien.

Caton semblait dans un état second, comme si le gel de ce mois de décembre lui donnait la tremblante. Il entendit Elenna lui proposé de la mirabelle pour se réchauffer. Sur le coup de son émotion et pour caché son trouble, il allait accepter quand il entendit une voix haute perchée descendre sur eux depuis la courtine:

Tout se passe-t-il bien Lieutenant? puis Il semble pas en pleine forme votre visiteur...

Diantre, quel était cette personne? Assurément le supérieur hiérarchique d'Elenna! Se pourrait il qu'il ait entendu notre conversation, songea Caton? Si oui, il allait paraître dans un drôle d'état auprès du haut gradé. Misère, pensa t-il, cela commence bien!

Puis, se retournant vers Elenna, plus tremblant et pivoine que jamais, il lui dit:

J'accepterais en effet une bonne rasade de nostre boisson nationale, j'en ais fort besoin pour me requinquer!!
puis un ton en dessous Qui est cet homme? Vous croyez qu'il nous écoutait?

La jeune femme avait gardé son sourire en attendant la réponse de Caton. Soudain, une voix masculine surgit dans son dos, en hauteur. Elle sursauta, pensant être les seuls dans ce lieu. Elle se retourne et vit le Gouverneur du bastion des Sangliers perchés sur les remparts du Castel.

- Vous m'avez fait peur Gouverneur ! lui cria-t-elle. Descendez nous voir au lieu d'espionner dans notre dos.

Puis elle se retourna vers son ami qui lui demanda de la mirabelle et qui était cet homme. Elle le regarda, le visage exprimant de l'amusement et lui répondit :

- Oh que oui, le connaissant, il est tout à fait capable de nous écouter. Continuant à parler, elle fit un geste à un garde pour qu'il apporte une mirabelle. Il s'agit du Gouverneur du Bastion des Sangliers, il est l'un des fondateurs des FDL et il adore mettre son nez partout.

Le pauvre paysan se demandait vraiment dans quelle galère il s'embarquait, en attendant la mirabelle qu'un garde était parti chercher. Il entendit la lieutenant répondre à sa question, après avoir sursauter de stupeur à l'écoute de l'interpellant:

Oh que oui, le connaissant, il est tout à fait capable de nous écouter. [...] Il s'agit du Gouverneur du Bastion des Sangliers, il est l'un des fondateurs des FDL et il adore mettre son nez partout.

Ainsi donc, c'est bien mon peut être futur supérieur, le gouverneur de bastion! Et Elenna qui assure que c'est un fouineur! Mais dans quoi je m'engage, moi!, pensait Caton.

Tremblant toujours autant, il entendit le gouverneur assurer qu'il était bien ou il était, et le vit s’asseoir sur le crénelage. Il s'aperçut alors seulement qu’une odeur familière de parfum lui titillait les narines. Se sentant apaiser par la fragance si douce et si familière, il faillit tourner la tête vers Elenna quand la voix du gouverneur retentit à nouveau, encore plus aiguë:

T'ention en bas les oiseaux ont mangés du bois cette nuit!

Caton vit lors le sabot droit du gouverneur choir vers eux à grande vitesse, et Elenna qui ne le voyait pas dans son dos arrivé! D’instinct il cria:

Elenna attention!, et il fonça vers elle pour éviter que le sabot ne lui fracasse le crane. L'empoignant par le bras, il la projette sur le coté sans ménagement et ils atterrissent tous deux au sol, Caton chutant sur elle, et le gouverneur les regardant de haut goguenard.

Aie aie aie et la bienséance, pense t'il! Elle va me détester après cela. Rouge comme une pivoine, l'air gêné, il contemple Elenna toute chiffonnée et rougit de cette proximité avec son corps.

S’est pas qu’il s’ennuyait pour le moment, mais l’arrivée d’une nouvelle recrue était toujours une étape importante.
Rien qu’en regardant le spectacle qui se dessinait petit à petit sous lui, comme ci une pièce de théâtre venait de se mettre en place et que presque tous les acteurs étaient déjà réunis.
Il manquait juste un petit détail pour que cet incident insignifiant devienne une tragédie presque comique,…  peut être.

Et voilà frappant dans ses mains en voyant le nouvel arrivant se jeter sur la Louve.
Le rideau allait tomber.
Se redressant en une fois sur le mur froid.
A cette distance on ne devait certainement pas voir le sourire machiavélique qui se dessinait sur son visage.
 
A LA GARDEEEEEEEEEE A LA GARDEEEEEEEEEEEEEEE
Un Inconnu attaque le lieutenant des Loups
A LA GARDEEEEEEEEEEEEEEEE

Il en veut à sa personeeeeeeeeeee
QU’elle honteeeeeeeeeeee
A LA GARDEEEEEEEEEEEEEEEE
 
Sautant du mur vers l’intérieur du Castel

Son rapport de douane finit, l’aspirante flânait de ci de là… tout un art de brasser de l’air en faisant celle qui est débordée …ba ouais une experte en la matière … quand la voix du Gamin retentit en echo dans la cour …
Le gouverneur voulait de l’aide.la lieutenant …sa lieutenant était en danger , et pour sur qu’elle ne fit pas comme pour l’examen du toubib, la brune se mit à courir aussitôt sans réfléchir et sans ménager son effort  …

Coup d’œil à gauche et à droite …. la lieutenant secoue ses fringues, un peu rassurée de voir qu’elle n’a pas l’air ensanglantée …… Louise avec son gourdin … pas elle le danger  tout de même, c’est une FDL …. Pi la question qui sous entendait qu’elle était prête à venir en aide …

Un homme ..encore jamais vu … ni une ni deux , elle se précipite sur la dite menace … en braillant …

Là …lui …
et de bousculer l’homme qui semblait tout penaud, de lui tordre le bras pour l’immobiliser…

vas y assomme le ! il n'aura pas la lieutenant !