Thomas était arrivé au conseil et avait reçu le rôle de Commissaire aux Commerces, trouvant au départ cela très flou. L'homme ne tarda pas à comprendre le rôle et trouvé des informations et de l'aide précieuse après des livres du Castel. L'un d'entre eux parlait de collaborer avec la Chancellerie, ce qui pouvait être étonnent en premier abord, mais après réflexion pourquoi pas. C'est donc le parchemin en main que le Talleyrand alla trouver la Chancelière de Lorraine à savoir Madame Talleyrand son épouse. Ils n'avaient pas toujours les même idées politiques et cette différence les aidaient souvent à avancer plutôt que les faire reculer. La trouvant installée à une table, il s'installa près d'elle en silence et effleura sa main en unique guise de geste d'affection, nul besoin de ce sauter dessus en plein Conseil Ducal n'est-ce pas. Il sourit et déposa devant ses prunelles océans le parchemin tantôt découvert et recopié assidûment.

Citation :

Commissaire au commerce (CAC) :

Il gère l’économie de marchandage. En collaboration avec le Bailli il peut mandater mais uniquement des denrées. Son rôle est communément de tout gérer dans l’économie du fait que l’économie de nos royaumes est bien plus tournée sur le commerce que sur l’Economie et la Réforme. Aussi c’est à lui de trouver les contrats vers l’extérieur pour nos productions excédentaires, ainsi il y a donc travail en commun avec le Chancelier. Le CaC se charge aussi des transactions interne via l’émission de mandat de denrées mais aussi de la surveillance de se merveilleux outils qu’est la foire ducale, moins coûteux qu’un MA pour les long trajets ce système mis en place par le Duché sert à faire les transactions de gros.

Il y a donc travail en commun avec le Chancelier.

Son doigt ce posa sur la phrase et son regard caressa le visage de son épouse avant de poursuivre, bien décidé à lui donner la liste de ces idées de départ.

Nous avons quelques petites idées, comme par exemple regrouper les traités de commerces en Lorraine et ainsi prendre contact avec les Duchées. La Franche-Comté, La Champagne, pourquoi pas la Savoie et le Lyonnais Dauphiné. Pas trop loin, mais élargissons un maximum. Mais pas seulement les Duchés, aussi les Mairies si elles sont intéressées, les quantités seront plus petites, mais un écu est un écu. Nous pourrions peut-être de ce fait signé d'autres traités enfin...Vous pas nous.

Il retomba sur le dossier de sa chaise, fatigué de cette journée à courir dans tout le Castel ne trouvant pas toujours les bonnes pièces, mais cela arrivera n'est-ce pas.

Nous aimerions travaillez en commun avec vous Madame de Talleyrand, acceptez-vous?

Il sourit un peu n'imaginant pas Hellina refuser un tel projet, mais poser la question était semble-t-il le plus courtois de tout les choix.

Les journées de la Talleyrand étaient bien plus calme que les autres conseillés. Tous couraient d'un endroit à l'autre, essayant d'apprendre leur nouvelle tache, pendant qu'elle restait sagement assise à un bureau, recopiant des traités, mettant en place sa stratégie de recrutement, et surtout préparant sa réunion avec la Champagne. C'était pour elle un projet important, mais qui surtout lui plaisait grandement. Ce qui était étonnant c'est qu'elle n'avait jamais prévu d'être chancelière. Sans carlotta ayant donné son nom à Ardarin, elle ne se serait jamais présenté. Alors qu'au final elle adorait cela! Mon certes le manque de personne la démotivait un peu, mais cela n'était qu'un détail.

Pour plus de facilité elle restait travailler au Conseil Ducal, c'était ainsi plus pratique pour suivre en même temps les débats s'y déroulant. C'est donc assise là, penché sur un parchemin, qu'elle vit son tendre époux s'approcher d'elle. Elle leva un instant ses yeux océanique vers les siens tout aussi envoutant et lui offrit un tendre sourire. Durant quelques instant alors qu'elle dévisagé son époux, comme à chaque fois, tout autour s'évapora, ne laissant que lui.

Bonjour vous...

Mais fort heureusement Thomas lança tout de suite la discutions sur leur travail, et un projet commun, très vite elle se remise en condition de travail, ses idées refixaient la dessus, prête à écouter le nouveau Cac. Ses yeux parcourent le parchemin où elle reconnut l'écriture de Thomas, et hocha doucement la tête à ses propos le concernant.

Oui bien sur, le Cac et la Chancelier peuvent collaborer pour aider au commerce par exemple. Malheureusement jusqu'à présent, le chancelier avait refusé que ses ambassadeurs soient impliqué dans le commerce. C'était une de nos idées au programme de LED que nous avions fait avec.. loguen, il y'à deux mois je crois.

Elle regarda son époux s'affaler sur son siège, et ses sourcils se froncèrent rapidement. Elle détestait voit la fatigue ou l'anxiété sur son visage. Elle se penche légèrement vers lui, posant simplement sa main sur la sienne, la caressant imperceptiblement du bout des doigts.

Bien évidement que j'accepte ce projet avec vous Thomas. C'était une de mes projets en tant que chancelière, et je suis heureuse de pouvoir collaborer avec vous.

Elle prit un autre parchemin et une plume, pour noter les différents choses qui se diraient.

Pour les provinces, je miserais tout d'abord sur les plus proches de nous. La Franche-comté dans un premier temps, ainsi que la Champagne. Nous avons actuellement de très bonne relation avec cette dernière, je suis entrain de discuter de traiter avec eux, je pourrais facilement leur parler de cela.
Il ne faut pas oublier aussi les provinces Allemandes, Metz est très près de nous, il y aurait ici aussi matière à échanger. Pour le LD, je peux essayer d'en contacter le Duc qui est un vieux amis, pour voir si ils seraient intéressé par cela, mais il ne faut pas oublier, que le LD bien que près, n'est pas à une de nos frontières, ce qui augmente les risques.

Pour ma part j'avais pensé à faire de deux pierres deux coups. Certains deviennent ambassadeurs, dans l'espoir de visiter leur provinces d'affection, malheureusement rare sont les fois où ils en ont l'occasion. J'avais donc pensé à faire de d'une pierre deux coups. Profiter d'une visite diplomatique pour pouvoir commercer. Bien sur il faudra que l'ambassadeur soit entouré de MA. Il faudrait d'ailleurs recruter des MA.

Elle se tut un instant en souriant à son mari. Il l'a connaissait, quand la tornade commençait à parler, elle ne s'arrêtait plus, c'était une femme après tout!

Elle s'accouda sur la table de travail, ses yeux azurée fixant la carte exposé devant eux. Elle garda le silence un long moment, la tête penchée sur le côté, sa lèvre inférieure entre ses dents. C'était là signe, d'une grande réflexion, oui cela lui arrive des fois. Ses doigts se posèrent sur la carte traçant des lignes imaginaire pour vérifier les parcours. Pour la Champagne et la Franche comté, cela serait très simple, le reste mériterait plus grande sécurité, mais c'était tout de même à faire.
Elle se leva un moment, fouillant les nombreux dossier présent dans son bureau. Finalement elle avait eut bien raison d’élire son bureau de chancelière au sein même du conseil. C'était bien pratique. Elle trouva donc rapidement ce qu'elle cherchait, heureusement qu'elle était organisé.

Avec un sourire de victoire elle retourna près de son époux faisant tomber le dossier sur le bureau.

Voici donc toutes les informations que vous m'avez demandé, en principe tout doit y être.

La maniaque de l'organisation qu'elle était, reprit sa plume et son parchemin, et nota tout ce qu'elle fouilla dans le dossier sur le parchemin posé entre eux.

Citation :

Champagne: CAC: Sa Grasce Abeline Cardofer d'Asceline, dict Yunab

Bourgogne: CAC :Trisken

Franche-comté:  

Savoie: CAC: Germaine Landru

L-D: CAC :Elisa de Malemort

Artois: CAC :Zoya 

Maires FC:

Dole : Pierre 
Luxeuil : Loulou
Poligny : Aziliz
Pontarlier : Fredyanne
Saint-Claude : haynard
Vesoul : Titbou

J'ai en principe tout ce qu'il faut. Pour la Franche-Comté, ils viennent d'avoir un nouveau conseil, je n'ai donc pas encore les informations, mais dès qu'elles me sont parvenus je vous préviendrais.
Dans un premier temps écrivez au CAC voir si il y'à moyen de commercer avec eux, je m'arrangerais ensuite avec leur chancelier pour un quelconque traité.

En relisant les duché inscrit un léger sourire prit place sur ses lèvres en voyant l'Artois et le LD noté. Le premier n'était autre que la province de son cher Vidara, et le deuxième le duché dans lequel elle avait vécut des années merveilleuse.

Si vous le souhaitais je peux m'occuper du LD et de l'Artois. Je connais personnellement leur Duc, je peux toujours essayer.

Elle offrit un doux sourire à son époux, adorant travailler avec lui. D'une cela leur faisait passer du temps ensemble, mais surtout leurs différences les faisant avancer et offrait un travail respectable. Car il était vrai, qu'ils avaient souvent des idées totalement opposé, mais c'était leur force et cela lui plaisait.