Réception du représentant de Sion

Sujet: Réception du représentant de Sion Jeu 31 Jan 2013 - 19:17

Ersinn guida l'invité jusque dans cette salle, où se trouvait déjà le Duc et le Chancelier.

Sujet: Re: Réception du représentant de Sion Jeu 31 Jan 2013 - 19:37

En effet, dans la pièce, se trouvait déjà le chancelier. Assit là où il devait être, il attendit patiemment l'arrivée du représentant de Sion.

Sujet: Re: Réception du représentant de Sion Jeu 31 Jan 2013 - 20:57

Le Duc en place était en attente de l'invité, il prit un verre de mirabelle avant l'arrivé de ce dernier.

Waldemar passant d'un couloir à l'autre dans le château de Nancy ne fut pas si dépaysé que ça, à Berne on avait aussi un immense château avec d'innombrables couloirs et salles inoccupées.

Une fois arrivé devant le Duc et d'autres représentants, il s'inclina, c'était la coutume ici il paraît. Jamais le réformé ne se serait agenouillé devant qui que ce soit en Suisse mais bon, il n'était pas chez lui donc s'accoutuma tout simplement.

- Monseigneur et messires, je suis venu ici pour vous parler de la situation pour le moins absconse avec le canton de Sion et l'Empire en général.

Il y a quelques jours, l'armée Fatum a attaqué 2 cités lorraines portant l'étendard Helvète, directement on (la confédération helvétique) nous a accusé d'avoir organisé cette attaque. Je vous répondrai ici que c'est entièrement faux. Vous le savez peut-être mais nous vivons dans une Confédération, le seul Etat de la sorte en Europe et cette confédération est composée de 6 villes ou cantons dont celui de Sion ou de Genève et chaque canton est indépendant vis à vis du conseil confédéral qui n'a qu'un rôle de gestion et indépendant vis à vis des autres cités helvètes.

C'est pourquoi il ne faut pas mettre toute la Confédération dans le même sac ! Chaque canton s'il le désire peut demander au capitaine confédéral d'agréer une armée, le capitaine ne peut refuser tant que c'est une demande de l'avoyer (maire en Suisse). Sachez donc que l'agrément de l'armée de Fatum ne vient pas de Sion, de Fribourg, de Grandson, de Solothurn ou de Schwyz mais bel et bien de Genève. C'est Genève qui a demandé à ce que cette armée soit agréée et non pas la Suisse entière. C'est pourquoi cette fermeture des frontières est tout à fait inutile dans la mesure où seule Genève est concernée par cette histoire de guerre. Quoi qu'il en soit le canton de Sion ne se sent pas responsable des agissements de l'armée de Fatum

Reprenant sa respiration, il attendit la réponse des autres personnes présentes.

Le Capitaine outrepassa son droit de parole, il aurait du être le dernier à s'exprimer, mais il se leva le premier pour répliquer.

Messire Waldemar, sachez avant tout que, de mon point de vue personnel, les cantons helvètes s'accordent entre eux toute sorte de différence. C'est pourquoi je me plais à dire que ceux qui habitent Sion ne sont pas ceux qui peuplent Genève, fort heureusement.

Cependant, l'agrément donc bénéficie Fatum est helvète. Sion représente un canton helvète. Genève représente un canton helvète. Grandson représente un canton helvète. Etc.. Vous n'êtes peut-être fautif en rien, mais la politique de la Confédération Helvétique nous force à vous placer dans le même panier que Genève. Tout simplement parce que vous n'exercez aucun contrôle sur ce que fait votre tumultueux voisin Genève. Ainsi donc, aux yeux de tous, si une armée dispose d'un agrément helvète, c'est que TOUT les cantons soutiennent la création et accepte qu'elle puisse agir au nom de la Confédération. C'est bien la signification d'un agrément, et croyez moi, je suis le premier qui regrette que Fatum viole l'image de la Confédération Helvétiques, qui vit des moments troublés elle aussi.

En ce qui m concerne, je vous crois lorsque vous dites que Sion n'est pas responsable des agissements de Fatum. Mais vous ne pouvez plus fermer les yeux sur les agissements de vos confrères genevois. Ils bafouent l'image de la Suisse, en ignorant très certainement vos protestation, si toutefois il y en a.

Reprend place, après avoir adressé un sourire poli et jovial au représentant.

Eudes adressa un sourire à Ersinn. Puis.

- Son Excellence a tout dit. Si Sion souhaite vraiment prouver son désaccord face à Genève et être exclu des sanctions prévus par Strasbourg, je pense qu'il va falloir prendre des mesures appropriés.

Le duc sourit.

Je n'ai nul doute de votre sincérité, mais comme le résume le Capitaine, c'est un ensemble.
J'espère que nous pourrions faire en sorte de montrer que vous n'êtes pas en accord avec les actions fait par les membres de Fatum, en essayant de revoir l'acte de Genève sur l'agrément.
Voulez-vous un peu de Mirabelle ?

Eudes leva légèrement la main.

- J'en prendrais bien en tout cas ! Pour montrer aussi que le breuvage n'était pas empoisonné...

Waldemar s'attendait un peu à ce genre de réponse, la confédération était synonyme de valeurs bien spécifiques et cela les lorrains ne le comprenait pas.
Autant cesser les pourparlers il savait que c'était une impasse où il s'engouffrait.
Waldemar déclina la proposition du Duc puis parla en ces termes.

- Bien, merci de m'avoir reçu. J'ai dit ce que j'avais à dire quand à la position du canton de Sion libre à vous d'entendre cela comme il vous plaira. Merci de m'avoir accordé votre temps.

Waldemar s'inclina très légèrement puis prit le chemin du retour. Inutile de perdre son temps ici.

Eudes regarda l'homme, à peine étonné. Avant que ce dernier ne s'en aille, le Chancelier prit la parole.

- Et donc c'est vraiment tout ce que vous avez à dire ?

Il ne pu s'empêcher de dégager un léger soupire.

- Est-ce que, si nous acceptons de ne pas mélanger Sion dans le sac de Genève, vos responsables accepteraient d'apporter une aide de quelque façon que ce soit à la Lorraine et donc à l'Empire ?

Guère surpris par la réaction du suisse, Ersinn hocha la tête aux mots du Chancelier. Si Sion ne se positionnait pas officiellement contre Genève, et laissait cette dernière agir à sa guise et malmener les traditions de la confédération, c'est bien que Sion se pliait aux volontés de Genève et laissa libre court à l’agressivité de cette dernière vis à vis de l'Empire. Ersinn le pensait très fort, mais ne voulant pas manquer de respect, garda cela pour lui.

J'ai pour ma part déjà dis que je ne considérais pas Sion de la même manière que Genève, votre Excellente. Mais en parlant de Sion, Sieur Waldemar, j'aurais également une question pour vous, ensuite, si vous le permettez.

Sur le point de partir, Waldemar fut rappelé par les quelques personnes qui se trouvaient ici. Il fit machine arrière et écouta ce qu'ils avaient à dire.

"- Est-ce que, si nous acceptons de ne pas mélanger Sion dans le sac de Genève, vos responsables accepteraient d'apporter une aide de quelque façon que ce soit à la Lorraine et donc à l'Empire ?"

Que Sion aide l'Empire ? Contre un canton voisin qui nous a très souvent aidé ? Contre le royaume de France ? Qu'a-t-on à y gagner si ce n'est un parfait isolement au sein de la confédération et de pertes économiques ou humaines.

Waldemar était sidéré par cette question, comme si un suisse s'allierait à un empereur qui ne reconnaît pas officiellement son pays comme indépendant.
Puis reprenent:

- J'écoute votre question messire Ersinn.

Ce n'était plus le capitaine qui parlait, mais l'ambassadeur. Lorsqu'il y fut invité, il prit de nouveau la parole :

Merci. Je me demandais si vous pouviez cesser cette propagande pour vanter votre canton, qui dénigre clairement les terres lorraines. C'est interdit en sol lorrain, mais il serait dommage d'aller porter ce genre d'affaire aussi loin .. Pouvez-vous en tenir compte, à l'avenir ? Je vous serais reconnaissant de nous aider à conserver un respect mutuel entre nos deux provinces !

Il y a des manières plus amicales d'inciter au peuplement de sa ville qu'une telle affiche. Celle-ci nous offense vraiment.

Réception du représentant de Sion 232871PlacardSion2

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- Si je n'ai pas le droit de poser une telle question, je me demande bien à quoi sert cet entrevu alors... Moi qui pensait qu'il fallait résoudre ce problème d'isolement ! Et oui, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

Ferme la salle.

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