Le jour est levé et bien entamé quand Floche arrive dans la grande salle pour la faire préparer pour les allégeances. L'atmosphère n'est pas aux réjouissances, mais peut importe elle doit faire le travail qui lui a été confié par la MAI. Elle donne des ordres pour que le parquet soit ciré et lustré. En ce mois de décembre pas beaucoup de fleurs elle a demandé aux jardiniers du château d'amener des feuillages roux qui seront du plus bel effet mélangé aux branches de sapins avec des gerbes de Mahonia jaune.

La poursuivante fait aussi installer quelques chaises le long des murs pour ceux ou celles qui seraient fatigués. Elle se souvient de quelques jeunes femmes enceintes qui avaient eu beaucoup de mal à tenir toute la cérémonie. Malgré l'heure avancée, la lumière ne parvient pas à entrer par les fenêtres, elle demande aux valets de remplacer les bougies dans les bobèches et d'allumer tous les lustres. Il est important que chacun puisse voir et entendre ce qui se dira.

Hier soir, les pigeons avaient sillonnés le ciel de Lorraine et de France pour apporter à tous les nobles du duché les lettres de convocation. Floche espère que la plus part ne les feront pas mijoter au petits pois et les ramèneront en venant faire allégeance. Il serait intéressant de faire le compte des pigeons partant du castel chaque année. Près du trône, elle installe elle-même un écritoire muni d'un encrier de plumes et de parchemins. Dans un coin une bougie allumée et une barre de cire. La duchesse apportera le sceau elle-même.

Un dernier tour d'inspection et Floche envoi un valet prévenir la duchesse que tout est prêt.

Citation :

HRP - La cérémonie commence ce jour et se terminera le mardi 20 décembre

Après plusieurs soirées de débats épistolaires, pis une halte dans la pampas française,
la baronne se décidé à faire de la lecture, plusieurs missives, des créanciers, que des dettes qu'elle avait accumulé ces derniers mois au Royaume de France, elle savait qu'en rentrant en Lorraine, elle retrouverait sa baronnie en mode free style, aussi paumée qu'elle, mais pourtant elle avait la ferme intention d'y retourner vivante ou morte, peu importe, d'autant plus qu'il y avait une levée de ban, faute d'avoir des vassaux, la Zahra, se bougeait en personne, dieu sait que l'empire était bien loin, pis que l'Anjou allait à nouveau lui manqué.

Quelques notes plus tard, le serment était rédigée.

Elle avait perdu sa collection d'épée pendant ses batailles, pis sa santé n'était plus celle d'antan.


Il s'agissait d'un pari, un truc pas gagnant , mais bon, elle voulait être la plus rapide, la preum's, pour avoir des bonbons tout ça ! (elle rêve!)

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Zahra.2, Baronne de Beaulieu-en-Argonne en Lorraine, chevalière de l'Ordre du Mérite Lorrain,

à vous Marjolainne de Reaumont de Kadoc'h, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Salut.

Par la présente, nous vous reconnaissons de nouveau comme suzeraine ,

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) ( je donnerais le reste de mes forces et ma santé au duché, ne comptez pas trop sur les finances, je comptais demander de l'aide moi même, c'est navrant!) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Marjolainne, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer de notre sceau.

le 6 décembre 1459, dans la cambrousse en France.


Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.





ps : en espérant que vos décisions se prendront avec plus de recul, que le Royaume de France pardonne votre erreur d'avoir traité avec Thoros, que notre duché n'ait pas à avoir à en subir de fâcheuses conséquences, nous seront en Lorraine d'ici quelques jours, puisse Dieu vous aidez dans votre fonction.
Si vous pouvez prendre soins de Calybuse c'est ma dernière buse vivante !

Elle lève la tête, autour d'elle pis observe un peu, avant de laisser partir sa buse messagère.
Seul souvenir d'Anjou qu'elle embarque avec elle en Lorraine.

Duke se présenta devant sa cousine et mettant un genoux à terre devant elle, il déclara haut et fort son allégeances envers sa Duchesse :

Nous Duke de Réaumont Kadoc'h
Seigneur de Bremoncourt
Seigneur de Hattonville
Escuyer de l'alérion Lorrain

à vous Marjolainne de Reaumont Kadoc'h, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

En ce jour, tenons à vous prêter allégeance.

Nous jurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) au Duché de Lorraine, sa Grâce Marjolainne de Reaumont de Kadoc'h, envers qui va notre prime allégeance, de les garder contre tout ennemi extérieurs comme intérieur au péril de notre vie.

Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à vous, nous prendrions de suite fait et cause pour vous.

Que Dieu et Aristote nous garde et nous aide à œuvrer pour le bien .

Qu'il en soit ainsi Amen

Duke se releva et avant de se retirer, alla embrasser sa cousine.

Duke alla rejoindre sa soeur, Floche, n'oubliant pas de lui déposer une bise sur la joue.

Etant fatigué de cette lourde atmosphère si pesante par moment

Quand reviendra le calme qu'Aristote nous guide dans nos choix et que beaucoup oeuvrer pour le bien de la Lorraine pas la divisé en soupirant .

Ella vit Floche ,Duke ,Marjolaine sa grâce et Isi finir de prêter allégeance et s'avança vers la Duchesse mit un pied à terre et d'une voix forte prêta serment



Par la grâce d'Aristote, nous, Ellebasi d'Acoma,dame de Kerbach ,Grostenquin,

A vous,sa Grâce Marjolainne de Reaumont de Kadoc'h, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,

De vous devoir respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Marjolainne de Kadoch'?: Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Qu'Aristote en soit témoin.

Amen ..

Ella se recula et laissa sa place pour les autres à venir

Qu'elle atmosphère pesante c'était bien la premiere fois que sa arriver

C'est lance à la main que je me présentais, ce jour-là, devant la noble assemblée de ceux qui devait ployer le genou devant celle que les urnes avaient placé sur le Trône de Lorraine. Une place fort peu enviable par les temps qui courraient. Si je semblais armé, il n'en était rien. La mince hampe de frêne me tenait lieu de soutien, car la bataille n'avait cette fois-ci point été tendre avec moi, et, ajouté au décalage de ma claudication, un troisième temps venait marquer mon avancée chaloupée sur le dallage sombre de la salle où se massaient déjà de nobles personnages. J'en saluais certains de la tête, avançant en droite ligne vers le trône, lance à la main. Et moi de m'agenouiller dans une grimace douloureuse, tâchant de faire bonne figure, je lançais ces mots:

Nous, Einskaldir Ruhnenson de Toul,
Seigneur de Barthélémon-les-Bauzémont,
Sénéchal de l'Ost Lorrain,
Officier de l'Ordre du mérite Lorrain,
Chevalier de l'Ordre du mérite de l'Alérion Lorrain.

Par la Grasce du Ciel s'il daigne poser les yeux sur nous, à vous, vostre grasce Marjolainne de Reaumont Kado'ch, Noble duchesse de Lorraine par la grasce des urnes, nous tenons en ce jour à vous prêter une indéfectible allégeance.

Nous vous jurons obsequium en vertu de notre rang, auxilium en vertu de notre état de sénéchal des armées lorraines et consilium en vertu de notre noblesse et de notre attachement à vostre personne.

Nous le jurons au Duché de Lorraine, et à sa légitime duchesse, Vostre Grasce Marjolainne de Réaumont Kado'ch, envers qui va notre prime allégeance, et nous jurons de les garder de tout ennemi extérieur ou intérieur, au péril de notre vie.

Par conséquent, si un conflit venait à nous opposer, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.

Quel le Ciel nous garde et nous aide à œuvrer pour le bien.

Un engagement sérieux, très sérieux... Nul ne savait quelles conséquences auraient cet acte que je venais de poser, malgré les tensions, et fidèle à mon rôle de conseiller discret, et le plus sage possible.

La Baronne Rousse avait réuni ses amis et soeurs mais avant le départ à la poursuite de Thoros, elle avait une dernière formalité à accomplir.
Dans la salle, peu de monde et pas de ceux qu'elle appréciait ... Alors la tête haute, les cheveux enflammés tel un solaire panache, l'épée battant sa hanche fine au rythme de ses pas décidés, se dirigeant vers le trone, Cléo s'avança rapidement vers la duchesse Marjolaine.

Arrivant devant sa tante, la jeune rouquine la regarda soucieuse un instant droit dans les yeux puis fléchit un genou à terre et déclara d'une voix claire


nous, Cléo de Réaumont Kado'ch, Baronne d'Adaincourt, écuyer de l'Ordre de l'Alérion Lorrain,

à vous Marjolainne de Reaumont de Kadoc'h, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes nous vous saluons et nous vous reconnaissons de nouveau comme suzeraine ,

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Marjolainne, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Ainsi soit-il fait


Se relevant, la baronne posa sa main sur le pommeau de son épée ciselé d'arabesques dorées.
Elle n'avait plus qu'une envie partir au plus vite oppressée par une sourde colère contre Thoros le bandit mais aussi contre les mauvais conseillers, les lèches-bottes, les nobliots empêtrés sous leurs médailles et titres de pacotille qui avaient si mal servi duché et duchesse.

Que je souffre de voir ce duché tant aimé si malmené,
Mais ne m'en étonne plus aux vues du proche passé
Du poison qui le mine, qui ronge son noble coeur
des ambitieux qui s'en servent pour leurs vils desseins
J'espère que la Lorraine retrouvera ses couleurs,
que par le sang de ses fidèles enfants l'épée à la main
Il sera soigné avec son honneur retrouvé,
Ha ! j'en serais heureuse si cela suffisait !

Prenez soin de vous, Duchesse Marjolaine
car ne l'oubliez pas, vous étes la Lorraine.

Sa tirade faite, Cléo prit congé pour servir ce duché qui l'avait fait rire, aimer, grandir et pleurer ... même si D'Adaincourt ne peut oublier.

Lorsque la baronne eut libéré le coussin, Floche s'approcha de Marjolaine pour lui tendre une missive reçue un instant au paravent.

Votre Grasce, Yarwelh nous annonce aussi la naissance de sa fille Alienor de Lacombe à la fin du mois dernier.

Citation :

Par la présente, moi, Yarwelh de Lacombe, dame de Fraize et de Contréxeville, reconnait Marjolainne de Reaumont Kado'ch, comme duchesse légitime par la grasce des urnes.

Pour le fief de Fraize, je lui promets obsequium, auxilium, consilium tant que ma charge de mère me le permets.

Faict à Dole, Franche Comté.

J'assistais aux serments d'allégeance depuis un bon moment, j'attendais mon tour.
Mais, le temps me préssait, car je devais me rendre à Vaudemont puis Epinal.

Je me présentais à la duchesse en tant que conseiller, je n'ètais plus noble car les terres de mon oncle
n'avait plus d'héritier.

Un genou à terre et mon épée au sol, je prètais allégeance.
Moi, Huther de Beauregard d'Youville
Lieutenant de la maréchaux Lorraine.
Ordre du mérite de l'Alérion Lorrain.
A vous sa grace Marjolainne de Reaumont de Kadoc'h, Duchesse de Lorraine par la grace des urnes.

De vous devoir respect, aide, et conseil.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Marjolainne de Kadoch'?: Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.
Vous avez ma fidélité et mon épée.

Je la saluais et quittais la salle de cérémonie.

Marjolainne était un peu nerveuse ,mais elle ne le montra pas . elle des nobles amis et famille arrivait et cela la réconforta
elle leur sourit et commença à répondre à une missive que lui donna Floche.

Citation :

Citation :

À Zahra, Baronne de Beaulieu-en-Argonne
Par la présente missive,

Nous, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , Duchesse de Lorraine élue par les urnes, déclarons avoir prit connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous, Baronne Zahra, protection, justice et subsistance pour vos terres de Beaulieu-en-Argonne tant que votre serment restera inviolé.

Que le Très-Haut veille sur vous et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien, la grandeur et la prospérité de la Lorraine.


Marjolainne de Reaumont _Kado'ch , Duchesse de Lorraine
Faict au Castel de Nancy en ce 13ème jour de décembre 1459

faites attention sur le chemin du retour ,j espère vous revoir en bonne santé

Marjolainne ayant répondu la tendit à Floche pour qu elle puiise la faire parvenir rapidement à la baronne

Marjolainne vit arriver une rousse fière et droite ,elle l aurait reconnu entre mille. elle lui fit un clin d oeil même si ce n était pas trés protocolaire.

À vous,Cléo de Réaumont Kado'ch, Baronne d'Adaincourt, écuyer de l'Ordre de l'Alérion Lorrain, ,nous Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , Duchesse de Lorraine élue par les urnes, vous accordons aujourd’hui protection, justice et subsistance pour vos terres d'Adaincourt, .

Que le Très-Haut veille sur vous et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien, la grandeur et la prospérité de la Lorraine.

Veuillez vous relever Baronne.

partez rejoindre notre armée et nos aillés ,mais faites très attention à vous ,la lorraine ne saurait se passer de vous





Floche lui passa une missive ,qu'elle lut, puis elle prit sa plume et répondit

Citation :

Citation :

À Yarwelh, Dame de Fraize et de Contréxeville
Par la présente missive,

Nous, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , Duchesse de Lorraine élue par les urnes, déclarons avoir prit connaissance de votre lettre d'allégeance.

En ce jour solennel, nous vous accordons à vous, Dame Yarwelh, protection, justice et subsistance pour vos terres de Fraize tant que votre serment restera inviolé.

Que le Très-Haut veille sur vous et vous aide à continuer à œuvrer pour le bien, la grandeur et la prospérité de la Lorraine.


Marjolainne de Reaumont _Kado'ch , Duchesse de Lorraine
Faict au Castel de Nancy en ce 13ème jour de décembre 1459

je suis heureuse d apprendre la naissance de votre fille et vous félicitons .
reposez vous bien et profitez bien de votre enfant

Cléo finit d'écouter la réponse de Marjolaine se gardant montrer sa joie de retrouver sa tante en parfaite duchesse donnant un sourire à l'un, encourageant l'autre, un mot gentil par çi, une geste amical par là ... juste ce qu'il fallait ni trop ni moins et en cela sa tante faisait bien.
La rousse se sentait un peu mieux, la duchesse s'était ressaisie ... maintenant il fallait qu'elle sache se garder des mauvais coups et des mauvais conseils ... mais, Marjo avait repris son destin en main.
A elle de garder la barre dans la bonne direction comme le fait tout bon capitaine de grand vaisseau.

Pressant le pas pour rejoindre son groupe d'amis qui l'accompagnaient en FC et qui sait en Savoie s'il le fallait, elle vit que doucement la salle se remplissait.
Cléo était fidèle à ses amis mais elle ne pouvait se résoudre à ne pas l'étre envers l'ordre et la paix lorraine et c'est ainsi entre deux sentiments qu'elle partit de Nancy dans l'heure le cœur à la fois triste mais plus léger aussi ... une phrase la poursuivant.

Citation :

partez rejoindre notre armée et nos aillés ,mais faites très attention à vous ,la lorraine ne saurait se passer de vous

Beziers était bien loin de Nancy et la cérémonier allait commencer.

Les routes n'était pas sûres, elle n'y serait pas à temps.

une fois encore elle met à contribution sa jolie colombe qui traverse à tire d'ailes toutes les provinces. Ceux qui lèvent les yeux dans le ciel froid mais pur peuvent admirer la fidèle messagère qui cette fois encore arrive à bon port.

Ayant acquis une certaine habitude, elle attend qu'on retire le précieux parchemin de l'étui de sa patte pour délivrer son message.

Elle ne retournera vers sa maitresse en terre de languedoc que chargée de la réponse de la Duchesse.

Citation :

A sa Grasce Marjolaine de Réaumont kadoc'h, Duchesse de Lorraine.

Par la grace d'Aristote, nous Barberine, Dame de Florange, Vicomtesse de Dun, en Lorraine, à vous Marjolaine de reaumont kadoc'h, Duchesse de Lorraine par la grace des urnes,

Nous vous reconnaissons comme Suzeraine.

Nous vous devons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), et affirmons qu'il en serait de notre honneur de prendre fait et cause pour vous si un conflit venait vous opposer vous, Marjolaine de reaumont kadoc'h, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers.

Que Dieu vous garde et vous guide en vos décisions.

fait le 6 décembre 1459

A tire d’ailes un vieux pigeon quelque peu décharné même si bien nourri avait traversé la Franche Comté un parchemin attaché solidement dans un étui a une de ses pattes .

Il ne risquait plus vraiment de finir dans une casserole en compagnie de petits poids vu son état mais de nombreuses tentatives dans sa jeunesse lui avaient laisser certaines frayeurs qui lui faisaient contourner tout campement humain .
Partit de Dole ou résidait maintenant sa maitresse qui étant engagée dans une armée ne pouvait se déplacer il avait remonté les villes Vesoul , Luxeuil ou il n'avait pu s’empêcher de se reposer sur une barque.
Reparti accompagné d'un ami aussi vieux que lui un cormoran bien connu d'une personne il avait continué , Epinal, vaudémont puis enfin Nancy.

Epuisé , perché sur le rebord de la fenêtre il cherchait quelqu'un , puis laissant la Cormoran il fonça droit aux pieds de Dame Floche non sans lorgner au passage la colombe présente aussi se qui lui fit louper son atterrissage royalement si on peu dire et du ressortir des jupons de la Dame.

Roucoulant en tendant la patte droite avec le parchemin il attendrait le temps qu il faudrait .

Il pensait quand même : bon j'ai faim moi , froid et sommeil pas des heures hein ou je fonce sur le buffet

Un coursier arriva, directement de Savoie où le jeune Adrian se trouvait, pour porter la lettre d'allégeance du baron:

Citation :

De nous, Adrian de Montjoie von Frayner Sevillano, baron de Viviers, seigneur de Provenchère,

A vous, Marjolaine de Réaumont kadoc'h, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Marjolaine de Réaumont kadoc'h, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Marjolaine de Réaumont kadoc'h, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.


Faict sur les routes savoyardes le 6 décembre 1459
par nous, Adrian de Montjoie

C'est avec entrain que Domi arriva en salle de réception.

Son Tour arriva et il put donc remettre ses hommages

La Garde Episcopale que je représente, vous souhaite,vous, Marjolaine de Réaumont kadoc'h, toutes ses félicitations.

Par la présente, nous promettons -notre aide, conseil et notre protection à La lorraine que vous, Marjolaine de Réaumont kadoc'h, êtes la digne représentante.

Il va de soi qu'à chaque intervention contre Votre personne ou un tiers, nous mettrions nos gardes à votre service.

Nous mettrons tout en oeuvre pour garder une entente cordiale entre la Garde et Vous représentante de La lorraine.

La Garde n'interferera au grand jamais sauf votre requête au bon fonctionnement de votre duché.

Enfin, comme tout bon Toulois, je vous présente mes voeux d'allégeance et de grand respect.

Domi2309
Vidâme de Treves, représentant officiel en Lorraine de la Garde Episcopale

Un bruit d'ailes mal rythmé un courant d'air et un coup dans les jambes, Floche sursaute. Quelque chose s'est logé en dessous de son jupon. Nameho ! Elle jette un coup d'oiel autour d'elle, tout le monde est concentré sur la duchesse. Elle se penche et soulève un peu son jupon. Un vieux pigeon aux plumes 'fatiguées' est en train d'essayer de sortir de sa prison de toile.

Ben alors filou, c'est du beau !

Floche soulève un peu plus son jupon pour permettre à l'oiseau de sortir. Elle a du mal à retenir un éclat de rire devant son air moitié déconfit moitié fâché. Comme il est vieux et doit être fatigué, elle se baisse et ôte délicatement le rouleau qu'il a à la patte. Elle caresse l'animal et le prenant dans la main va le déposer discrètement à l'arrière du buffet en déposant à côté de lui une assiette de petit fours. Avec tous les nobles qui ne viennent pas, autant qu'il servent à quelque chose. se dit-elle amusée du manège de l'oiseau. Reprenant son sérieux, elle retourne près de Marjolaine pour lui donner la missive venant de Dole.

Citation :

A sa Grasce, Marjolaine de Réaumont Kado'ch, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,

Nous Armael de Beauregard, Baronne de Gondreville, vous reconnaissons comme Suzeraine .

Nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),
Si un conflit venait vous opposer vous, Marjolaine de Réaumont Kado'ch , Duchesse de Lorraine, notre Suzeraine, à un tiers, nous prendrions fait et cause pour vous.


Faict à Dole, le 7ème jour du mois de Décembre 1459
par nous, Armael de Beauregard

Sceau toujours en attente

Votre Grâce, voici encore une lettre.

Elle fait un petit sourire d'encouragement à sa cousine et retourne à l'arrière de l'estrade quand elle entend un petit cri. Elle lève les yeux vers la fenêtre haut placée et voit Corroman qui l'appelle. Évidemment les deux complices ne peuvent se séparer le cormoran à accompagné son vieil ami dans son voyage. Elle lui adresse un regard plein de tendresse avant de reporter son attention aux allégeances. Domi vient de passer pour la GE et Floche lui adresse un petit signe d'amitié.

Venait enfin son tour, il s'avança:

Nous, Perseus Cardofer de pointe noire, baron de Rehainvillier, écuyer de l'alérion Lorrain

En ce jour, tenons à vous prêter allégeance. Nous jurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) au Duché de Lorraine, à sa Grâce Marjolaine de Réaumont Kado'ch, ainsi qu'a l'empire envers qui va notre prime allégeance, de les garder contre tout ennemi extérieurs comme intérieur au péril de notre vie.
Nous faisons cette allégeance sans contrainte, ni tromperie ou vilaine aucune.

Que Dieu et Aristote nous garde et nous ôte de tout égarement.

Ensuite il tendit le parchemin ou ce trouvait son serment par écrit:

Citation :

Nous, Perseus Cardofer de pointe noire, baron de Rehainvillier, écuyer de l'alérion Lorrain

En ce jour, tenons à vous prêter allégeance. Nous jurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) au Duché de Lorraine, à sa Grâce Marjolaine de Réaumont Kado'ch, ainsi qu'a l'empire envers qui va notre prime allégeance, de les garder contre tout ennemi extérieurs comme intérieur au péril de notre vie.
Nous faisons cette allégeance sans contrainte, ni tromperie ou vilaine aucune.

Que Dieu et Aristote nous garde et nous ôte de tout égarement.

Faict à Rehainvillier, le seiziéme jour du mois de décembre de l’an de grâce mille quatre cent cinquante neuf

Je désire juste stipuler que je fait ce serment suite a notre conversation qui m'as convaincu

Citation :

À Sa Grâce Marjolainde de Reaumont Kado'ch, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes,
De nous Catalina Constance Marianne de Volpilhat, Duchesse de Salm et de Piémont, comtesse de Therouanne, Vicomtesse de Gex,

Par la présente, nous vous reconnaissons, vous, Marjolaine de Reaumont Kado'ch, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes, vous rendons hommage tout en reconnaissant l'égalité de la dignité de nos rangs.

Nous déclarons notre allégeance lige à notre Empereur, par conséquent, si un conflit venait vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui. Si un conflit venait à vous opposer à n'importe quel autre tiers, alors notre personne se rangerait avec fierté à vos côtés.

Fait à Cahors le 16ème jour du mois de décembre de l�an 1459.

En ce début de mois de décembre, l'hiver avait fait une entrée fracassante. Les routes devinrent rapidement impraticables en carrosse du fait qu'une grande quantité de neige tombait presque continuellement. Sans parler du froid qui régnait et était renforcé ,par moment, par un vent glacial. Des facteurs idéaux pour tomber malade, et faute de remède efficace, tout individu risquait la mort. Il était donc judicieux de ne pas se déplacer aux allégeances, et de simplement envoyer un courrier par pigeon.

Citation :

Courrier adressé à Sa Grâce Marjolainne de Reaumont Kado'ch,
Duchesse de Lorraine.

De, nous, Promether Von Strass De Réaumont Kado’ch,
Seigneur de Charny.

Mes sincères salutations.

Par la grâce d'Aristote, nous, Promether Von Strass De Réaumont Kado’ch, Seigneur de Charny, nous vous reconnaissons comme suzeraine vous, Sa Grâce Marjolainne de Reaumont Kado'ch, Duchesse de Lorraine par la grâce des urnes.

Nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Sa Grâce Marjolainne de Reaumont Kado'ch, Duchesse de Lorraine, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre les propos que nous venions de tenir, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau. Qu'Aristote en soit témoin.

Faict au Castel de Neufchâteau, en ce 6 Décembre de l'an 1459.