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rosana45 Intervenant majeur
Date d'inscription : 27/04/2009 Nombre de messages : 1237 Nom RR (IG) : rosana45 Localisation : Saint Dié Duché de Lorraine
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| Sujet: Tourisme - Historique Mer 10 Mar 2010 - 7:12 | |
| HISTOIRE DE SAINT-DIE-DES-VOSGES.
La vallée et les collines ont été peuplées depuis les temps anciens. Des recherches archéologiques ont fait découvrir des sites Celtes. Entre 3500 et 2000 avant JC, elles accueillaient des habitants à l'époque gauloise puis gallo romaine. Du Ier au IVème siècle avant JC ces habitants s'étaient protégés derrière des murailles.
Des fouilles y sont faites de 1964 à 1986. A la suite de ces fouilles, il se révèle qu'un fossé isole le camp de la montagne. Des poutres renforcent la maçonnerie en pierres sèches larges de 7 m 50. Un rempart de 350 m environ protége le camp et existe encore. Plusieurs portes permettent d'y entrer par des chemins dallés qui y mènent. Des bassins cultuels, qui auraient permis d'adorer Jupiter et Diane, mais qui auraient servi aussi de réserves d'eau, sont creusés à plusieurs endroits. Des moulages de stèles font apparaître le métier de forgeron. Monnaies, céramiques, bijoux, sculptures, grosses enclumes y ont été également découverts. Ce camp aurait fait l'objet de destructions en l'an 352 après JC par les Alamans.
Les fouilles de la Bure sont animées en particulier par Georges Tronquart professeur de Français et de Latin au Lycée Jules Ferry de Saint-Dié, dont j'ai été une élève.
Saint-Dié a grandi autour des fondations religieuses créées en 669 par Saint Déodat, moine Irlandais.
La peste noire ravage la contrée après 1349. Puis la ville se construit grâce au développement de l'économie. Mais la ville est la proie des flammes : 116 maisons sont détruites le 27 juillet 1757, puis 18 maisons le 06 Septembre 1757.
L'ancien duc de Lorraine Stanislas Leczinski ( 1677-1766), beau père de Louis XV fait une donation de 100 000 francs pour la reconstruction de la ville. De plus un conseil ducal lève un impôt spécial de 100 000 livres pour permettre de reconstruire cette ville entre 1758 et 1761. L'architecte Carbonnar est chargé du plan d'urbanisme. Des ruisseaux sont canalisés. Saint-Dié compte vite 6000 habitants.
Dernière édition par rosana45 le Ven 21 Mai 2010 - 13:30, édité 3 fois |
| | | rosana45 Intervenant majeur
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| Sujet: Re: Tourisme - Historique Mer 10 Mar 2010 - 7:35 | |
| L'église Notre-Dame de Galilée [modifier] À Saint-Dié-des-Vosges on la désigne plus volontiers sous le nom de petite église. De petite taille (40 m de long sur 19 m de large), elle s'élève sur le flanc gauche de la cathédrale, nécessairement plus imposante. De fait il s’agissait à l’origine d’une église privée, destinée au grand prévôt et aux hôtes de marque. Elle peut être considérée comme l’un des exemples les plus purs de l’art roman de la Lorraine du Sud. La partie la plus ancienne est la tour carrée, austère et massive, une sorte de donjon aux murs très épais (2 m), mais dont la partie supérieure a disparu, lors de l’incendie de 1554. Porche au rez-de-chaussée, elle forme tribune au premier étage. C’est là qu’un régent enseignait aux enfants jusqu’en 1286. Les ouvertures y sont peu nombreuses, notamment à cause du poids du berceau en plein cintre. Sobriété de la nef Pour des raisons semblables, l’élévation intérieure de la nef reste modeste (12,50 m). Le chœur est formé d’une demi-travée et d’une abside semi-circulaire. Sur l’un des chapiteaux de l’entrée on remarque deux dragons affrontés. D’autres sont ornés de feuillages, mais dans cet édifice où règne la sobriété, la plupart des chapiteaux ont été laissés nus. Arcatures à billettes Pourtant les arcatures à billettes du chevet que l'on aperçoit depuis le cloître tout proche ne manquent pas d'élégance. Les vitraux du XIXe siècle n’ayant pas résisté au dynamitage de la cathédrale en 1944, de nouvelles verrières ont été conçues en s’inspirant de vitraux cisterciens géométriques et monochromes du XIIe siècle. L'art contemporain a également trouvé sa place : entre le chœur et l’absidiole sud se dresse une statue de Jeanne d’Arc en marbre, sculptée en 1951 par René Collamarini. La cathédrale [modifier] Historique [modifier] L’origine de l’église de Saint-Dié remonte à Déodat (Dié ou Dieudonné), moine irlandais qui fonda au VIIe siècle la cité qui porte encore son nom. D'abord église abbatiale, elle devint la collégiale d’un chapitre de chanoines séculiers. René II la considérait comme la quatrième "cathédrale" de son duché, après celles des Trois-Évêchés lorrains, Metz, Toul et Verdun. En 1777 l'église fut élevée au rang de cathédrale lorsque le pape Pie VI octroya la bulle d'érection de l'évêché de Saint-Dié (Cf.Quatrième Évêché). |
| | | rosana45 Intervenant majeur
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| Sujet: Re: Tourisme - Historique Sam 8 Mai 2010 - 11:33 | |
| PLAQUETTE DES BIENS FAITS DE SAINT DIE " Rendez vous à Saint Dié Lieu de bien être et de remise en forme . LE JARDIN DES SOURCES LE BIEN ETRE A LA SOURCE Le bienfait de la sources d’eau chaude sur certaine maladie ainsi que pour le repos et la détente est reconnu depuis la nuit des temps. Plus prés de nous , plus d un ont constamment recours aux thérapies à base d’eau et de boues thermales. Saint Dié peut s’enorgueillir dés son origine de ses sources d’eau chaude unique en Lorraine. Autour de ce havre de paix , un ensemble de structure foisonnante d’activité , fidèle à sa vocation thermale dédié à la remise en forme et aux loisirs . Des investissements considérables ont été réalisé dans les secteurs de remise en forme (centre de massage et soins ) d’entrainement (centre de tir a l arc , de lutte , de gymnastique) et de bonne tables (cuisine locale et de précieux nectar). |
| | | rosana45 Intervenant majeur
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| Sujet: Re: Tourisme - Historique Sam 5 Juin 2010 - 13:45 | |
| - Citation :
- Devenir chevalier & l'Adoubement
Devenir chevalier
Le jeune garcon triste de quitter sa mère et ses soeurs pour apprendre le métier de chevalier. C'est souvent en pleurant qu'il reçoit la bénédiction maternelle. Le jeune garçon apprend à monter les chevaux fougueux qu'il montera au combat. La tâche première de l'écuyer était de prendre soin des armes et du destrier du chevalier auquel il était lié durant tout son pprentissage, il se devait d'aider son maître à revêtir son armure et à lui tendre son épée. Un fréquent maniement de l'épée revêtu d'une armure donnait beaucoup de force au bras et au poignet. La chasse était une distraction mais aussi un apprentissage du courage. Elle procurait un entraînement réaliste et une grande assurance au cavalier sur sa selle. L'écuyer devait apprendre les bonnes manières, prendre soin de la nourriture de son chevalier à table et acquérir les notions de service. Il apprenait aussi en écoutant les conversation de son maître et des sages. La lutte servait à endurcir les jeunes et les préparer au combat de l'infanterie. L'écuyer devait apprendre à jouer un instrument de musique, à danser et à composer des poèmes qui exaltaient son amour pour les dames. On apprenait aux jeunes à manoeuvrer et à combattre. Ces formation disciplinées formaient la cavalerie des croisés. Lors de l'adoubement, le nouveau chevalier reçoit ses armes, dont sa lourde épée à double tranche qui désormais ne le quittera plus. Des groupes de chevaliers s'affrontent dans un tournoi. Les combats sont tellement violents que les lances qui heurtent les écus se brisent sous le choc. Des blessures graves entraînent parfois même la mort. Maintenant un chevalier, voici un combattant dans le feu de la bataille.
L'Adoubement
Le jeune et nouveau chevalier a d'abord été damoiseau ( titre de gentilhomme auprès des dames ) puis valet et enfin écuyer (jeune noble qui avant l'adoubement s'attachait au service d'un chevalier et portait son écu). Agé d'une quinzaine d'années, il deviendra désormais chevalier avec plusieurs de ses compagnons. Au cours d'une cérémonie très honorifique, on remet à l'apprenti-chevalier son épée attachée à sa taille, dans son baudrier de cuir, et ce, de la main du chevalier qui lui a tout enseigné. Tout d'abord, la partie préparatoire de l'écuyer, reçu au château de son futur suzerin (seigneur) : le jeune écuyer voulant devenir chevalier doit d'abord prendre un bain purificateur sous le regard d'un homme d'église. Il doit ensuite se recueillir, jeûner toute la journée, et prier une partie de la nuit précédant l'adoubement.
Ensuite vient la partie de la consécration : au matin de la cérémonie, le jeune homme assiste à la messe et communie. Par la suite, des moines et des serviteurs l'habillent et lui donnent les dernières recommandations. Ces préparatifs ont pour but de laisser un temps de réflexion au futur chevalier et de le purifier. Le jeune homme doit être parfaitement certain du choix de sa "destinée" lors de la cérémonie. Son engagement est à vie, et le serment qu'il prononce, inviolable sous peine de mort.
Un geste essentiel par lequel le sacrement est administré est la colée. L'adoubant donne un coup léger du plat de la main droite sur la nuque de l'adoubé. Un geste aussi violent vérifiait la maturité du jeune homme pour figurer parmi les adultes, de manière à se tenir droit dans les coups durs et parfaitement maître de lui.
A la colée succède la remise des armes où chaque nouveau chevalier démontre devant tous son habileté dans l'escrime à cheval, en renversant d'un seul coup de lance des mannequins, appelés quintaines.
Maintenant armé de son épée, le nouveau chevalier se doit de prêter serment sur la bible. Entouré de son parrain et de ses amis, face au prêtre, il promet de servir Dieu, de rester loyal à son seigneur et de protéger les non-combattants.
La partie festive est maintenant un temps pour tous de se réjouir. Alors, pendant que tout le monde s'attable pour le festin, musiciens, jongleurs et acrobates se préparent à la fête. La journée se poursuit dans la sérénité et la joie, avec tournois de toutes sortes jusqu'au soir où le nouveau chevalier quitte le château de son seigneur.
Une épreuve noble, le tournoi
Pendant deux ans, le jeune adoubé va courir de tournoi en tournoi avec l'aide financière de son parrain. Le tournoi est un véritable jeu de guerre au cours duquel le chevalier prouve son habileté et son courage.
A quoi sert le blason ?
Le blason est un signe de reconnaissance. Caché derrière sa cuirasse de fer, le chevalier porte l'emblème de son seigneur peint sur son écu et cousu sur sa cotte de mailles, chacun peut ainsi savoir à quel camp il appartient. Au XIVe siècle, le blason s'affiche partout, sur les cottes de mailles, les écus, les bannières et même sur les vêtements civils.
Les préparatifs
La veille, les combattants montent des tentes tout autour d'un gigantesque champ ou deux équipes vont se battre pour la victoire. Des estrades richement décorées de banderoles, d'écussons et de tapis sont dressées au bord du pré. Avant le début du tournoi, les chevaliers plus âgés et les belles dames prennent place sur les estrades afin de suivre les exploits des fringants chevaliers. Bannières au vent, les chevaliers font fièrement leur entrée sur le terrain. Les dames choisissent leur champion. Elles leur confient une écharpe, une boucle ou une manche que les chevaliers nouent au sommet de leur heaume. Le tournoi peut commencer.
Qu'est-ce qu'une joute ?
C'est un combat singulier qui ouvre généralement le tournoi. Le jeu est très violent. À partir du XIVe siècle, des règles strictes sont mises en place. Lance en avant, le chevalier charge pour renverser son adversaire ou lui ôter son casque. La pointe de la lance peut être émoussée pour diminuer les risques d'accident, mais le danger n'est pas totalement écarté car si la lance se brise, le bout peut devenir plus acéré que jamais. Au XVe siècle, des barrières sont installées au lieu du terrain pour séparer les deux adversaires.
Que le meilleur gagne!
C'est l'heure d'entrer en lice. Les deux bandes rivales, cavaliers et fantassins mêlés s'élancent à travers champs. Le but est de se rendent maître du terrain de bataille (appelé lice). Tous les coups sont permis, le sang coule et les armures s'entrechoquent. Les combattants ont très chaud sous leur lourde protection. Ce combat ressemble un peu à une partie de chasse avec, en guise de gibier, les chevaliers adverses. L'un deux est traqué, désarçonné et forcé à se rendre. Les meilleurs combattants reçoivent un prix et obtiennent aussi de l'argent en revendant les montures capturées. - Citation :
- CODES ET VERTUS
Les dix commandements de la chevalerie.
I. Si on n'était pas chrétien, on ne pouvait devenir chevalier. Le chevalier devait croire en Dieu et avoir confiance en lui.
II. Tu protégeras l'Église. Cette règle est le cri d'armes du chevalier. Le chevalier devait servir et défendre l'Église.
III. Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur. Le chevalier devait défendre tous les faibles aussi bien les prêtres, les femmes que les enfants.
IV. Tu aimeras le pays où tu es né. Le chevalier devait aimer et protéger sa patrie
V. Tu ne reculeras pas devant l'ennemi. Le chevalier devait être un homme brave. Mieux valait être mort que d'être appelé couard.
VI. Tu feras aux infidèles une guerre sans trêve et sans merci. Cette règle invitait les chevaliers à combattre et haïr les païens.
VII. Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu. Le seigneur devait protéger son vassal qui, en échange, était fidèle à son seigneur Le chevalier devait aider son seigneur lorsqu'il avait besoin d'aide.
VIII. Tu ne mentiras point et sera fidèle à la parole donnée. Le chevalier ne devait en aucun cas mentir et le respect de la parole donnée allait aussi avec la franchise.
IX. Tu sera libéral et fera largesse à tous. Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux.
X. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal. Le chevalier devait se faire le défenseur du Bien et le combattant du Mal.
Les Vertus de la Chevalerie
Loyauté Le chevalier devait toujours être loyal envers ses compagnons d'armes. Que se soit pour la chasse ou pour traquer un ennemi, le chevalier devait être présent au combat jusqu'à la fin avec ses compagnons.
Prouesse Le chevalier devait être preux et posséder une grande vigueur musculaire. La force de l'âme était aussi très importante afin de combattre les redoutables adversaires qu'il pouvait rencontrer lors de ses quêtes. Il devait les combattre pour le service de la justice et non par vengeance personnelle.
Sagesse et mesure Le chevalier devait être sage et sensé afin d'empêcher la chevalerie de basculer dans la sauvagerie et le désordre. Le chevalier devait avoir le contrôle sur sa colère, sa haine. Il devait rester maître de lui-même en tout temps. Les échecs étaient donc de mise pour le chevalier afin d'exercer l'agilité intellectuelle et la réflexion calme.
Largesse et courtoisie Un noble chevalier devait partager autant de richesses qu'il possédait avec amis et paysans sous son aile. Lorsqu'il se rendait à la cour, il devait faire preuve de courtoisie. Il s'efforçait de se faire aimer par sa dame en étalant devant elle toutes ses prouesses. Il devait aussi la servir fidèlement. La noblesse purifiait en quelque sorte l'âme du chevalier qui dut tuer pendant ses quêtes.
Justice Le chevalier doit toujours choisir le droit chemin sans être encombré par des intérêts personnels. La justice par l'épée peut être horrible alors l'humilité et la pitié doit tempérer la justice du chevalier.
Défense Un chevalier se doit de défendre son seigneur et ceux qui dépendent de lui. Il devait toujours défendre sa nation, sa famille et ceux en qui il croyait fermement et loyalement.
Courage Un chevalier se devait de choisir le chemin le plus difficile et non le chemin guidé par ses intérêts personnels. Il doit être prêt à faire des sacrifices. Il devait être à la recherche de l'ultime vérité et de la justice adoucie par la pitié.
Foi Un noble chevalier devait avoir foi en ses croyances et ses origines afin de garder l'espoir.
Humilité Le chevalier ne devait pas se vanter de ses exploits, mais plutôt laisser les autres le faire pour lui. Il devait raconter les exploits des autres avant les siens afin de leur donner le renom qu'ils méritaient.
Franchise Le chevalier devait parler le plus sincèrement possible. |
| | | rosana45 Intervenant majeur
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| Sujet: Re: Tourisme - Historique Sam 5 Juin 2010 - 15:16 | |
| - Citation :
- Personnalités historiques de Saint-Dié :
Jean Fredel, capitaine de gens d’armes vers 1420. Claude Bausmont ou de Bauzemont, châtelain et cellerier de Saint-Dié (vers 1430-1477). Ce vieux soldat sourd laisse périr sans s’en apercevoir en janvier 1477 Charles le Téméraire qui tente de s’échapper de la bataille de Nancy. Vautrin Lud (1448-1527), chanoine patron de la confrérie saint Sébastien, procureur général des mines de Lorraine et mécène probable d’un éphémère Gymnase vosgien en 1507. |
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