Bureau de la Garde Episcopale

Quelques cartes posées sur la table la pièce avait changée de forme mais l’envie du vieux Premier Maréchal était toujours
Attendant le nouveau Vidame de Trèves

Un garde vint t prévenir que son filleul était arrivé ainsi que son cousin qui ne devrait tarder.
Dans ses habits de Duc de Vittel, il se dirigea vers la herse pour les accueillir.
Dés que tous seraient arrivés, Mun ferrait prévenir le Duc

S'est devant ses frères d'armes que Mun entra dans le bureau qui était réservé aux représentant de la Garde Episcopale.
Personne ne s'était perdu.
Vous voilà chez vous Monseigneur et major.
Le bureau n'est pas très spécial mais l'ensoleillement de la journée y apporte tout le confort.

Deux grands fauteuils étaient près de la cheminée celui du Duc et celui du Vidame.
Bon nombre de chaises avaient été amenées à sa demande et mise autour de l’immense table.
Mun s’écarta légèrement permettant à son cousin et son filleul d’entrer.

En entrant dans le bureau, le regard du Major s eposa sur les fauteuils mais à sa grande déconvenue, il n'en vit que deux ...
Il se serait bien vu le déplacer et l'installer au soleil qui passait par la fenêtres ... mais cela ... même pas dans ses rêves ...

Soit !
Il s'étira, posant ses armes sur le râtelier prévu à cet effet.

Regagnant l'entrée, il dépoussiéra ses vêtements et fit claquer ses bottes, sortant un mouchoir pour frotter la couche de poussière qui s'était amassé depuis la Champagne.
Il fallait bien avouer que depuis deux mois, il n'avaient guère eu le temps ... Champagne ... Artois ... Flandre ... Champagne ... etc etc etc ...
Mais c'était leur choix, leur vie pour la Gloire de Dieu.

Il tira sur son uniforme, afin que celui-ci soit impeccable.

Merci, mon parrain, de nous avoir ouvert ces portes, je gage que cet entretien sera bénéfique et que la bonne volonté de tous nous permettra d'avancer.
Enfin ... je l'espère de tout coeur, pour la Lorraine et les lorrains.

LE diacre qu'il était n'aimait pas les conflits de la sorte, et il voulait absolument les apaiser ...

Frédéric ne connaissait le castel essentiellement que pour venir préter allégeance aux ducs qui se succédaient.
Il n'y avait pas souvent mis les pieds et il découvrit une partie du donjon qu'il ne connaissait pas.

Quand il entra dans le bureau réservé à la garde épiscopale, il observa le lieu.
Une bien belle pièce...

Uriel accrocha ses armes et ressortit pour s'épousseter. Frédéric pensa faire de même avant d'accueillir le duc.
Mais il douta sur un point du protocole et se tourna vers Mun.

Dis moi Monseigneur..... Dois je porter mon épée en présence du duc ou puis je m'en alléger ?

Tout en parlant, il enleva sa cape poussièreuse qu'il accrocha à une patère. Il passa la main dans ses cheveux pour y remettre un peu d'ordre.

Mun sourit à son filleul
Moi de même Filleul je suis certain que cet entretien ne pourra qu’être positif pour la Province de Trèves et des valeurs que nous défendons.
Mun avait vu le regard d’Uriel sur les deux fauteuils.
Pour le Duc et le Vidame.
Pour ma part je préfère une de nos confortables chaises.

Se retournant entendant la voix de son cousin.
Dis moi Monseigneur..... Dois je porter mon épée en présence du duc ou puis je m'en alléger
Mon cousin bonjour sois le bienvenu en cette salle.
Je n’ai jamais porté épée au Castel, les lieux sont sécurisés et les seuls animaux que nous pourrions tuer sont certains cafards
Souriant intérieurement.

Mun s’avança près d’un des gardes de faction et lui murmura quelques mots celui après avoir salué d’un léger signe de tête remonta le couloir pour se diriger vers la salle du Conseil.

Se retournant vers ses deux frères
J’ai fait prévenir le Duc de votre venue.

Le Duc de Lorraine avait été prévenu par un garde épiscopale que le très respecté Vidame de Trèves Mun von Frayner l'attendait dans un bureau du Castel afin de s'entretenir avec lui. Il était assez inquiet puisque le garde n'était point au courant du sujet de cette réunion. Une fois devant la salle où il allait rentré pour la première fois un garde lui ouvrit la porte, il entra et fit un signe de main aux gardes l'accompagnant afin qu'ils restent devant la salle. Une fois la porte fermée.. il s'approcha du Vidame afin de le saluer.

Monseigneur c'est un plaisir de vous rencontrez.. il s'inclina bassement avant de se retourner vers le Baron de Dounoux ainsi que le Diacre Uriel.

Messieurs, je suis ravi de vous recevoir dans l'enceinte de mon castel.

Uriel regardait par la fenêtre, d'ici on avait une vue en surplmob sur la ville de Nancy.
Au loin se dessinait la Cathédrale, il se retourna alors et répondit à Mun.

Oulà, il vaut mieux que je ne m'installe pas dans ces fauteuils, ils ont l'air si confortables que je risquerais de m'y rendormir.

Puis son regard vin sur Fedy

Hé bhen, t'as de la chance, ça va te changer des dures couches des routes artésiennes et champennoises ! Heureusement que le feu n'y est pas allumé, sinon je nous verrais bien en train de sirôter un bon hypocras icelieu.

Mun fit alors mander le garde qui s'empressa d'aller prévenir Circa.
Ce dernier arriva très vite après.

Lorsqu'il entra, le Major s'inclina respectueusement.

Votre Grâce,
je vous remercie de nous recevoir en votre Castel.

Désolé d'abuser de votre temps qui est si précieux, je n'en doute pas.
Puisse Aristote guider nos pas vers la bonne voie pour ce dont nous avons à parler ensemble.

Il n'en dit pas plus pour l'instant, laissant tout le monde s'installer.
Il regarda alors Mun et Fedy, les laissant ouvrir la discussion ouverte.

Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir annonçant certainement la vue du Duc de Lorraine.
Mun en se retournant vis le Duc devant lui donnant quelques ordres aux gardes qui refermèrent la porte
Vostre Grasce plaisir partagé je suis heureux que vous ayez répondu à mon appel sachant toutes les activités que vous avez actuellement. Mun s’inclina

Messieurs, je suis ravi de vous recevoir dans l'enceinte de mon castel.
Permettez-moi de vous présenter l’Aspirant Vidame Frédèric responsable de la Province de Trèves et de la Garde Episcopale
Mes fonctions de Vidames de Trèves ayant été remises il y de cela quelques temps je me suis permis de faire l’intermédiaire
Etant Vidames itinérant pour ma part

Regardant vers Uriel
Et le Major Uriel qui souhaiterait aussi vous entretenir

Suite à la réponse de Mun, Frédérc sourit et enleva son épée qu'il mit dans le ratelier au côté de celle d'Uriel.

Puis il remit de l'ordre dans sa tenue, époussetant ses manches.
Mun fit prévenir de leur arrivée.
Uriel avait lorgné sur les deux fauteuils.
Hé bhen, t'as de la chance, ça va te changer des dures couches des routes artésiennes et champennoises ! Heureusement que le feu n'y est pas allumé, sinon je nous verrais bien en train de sirôter un bon hypocras icelieu.

Comme tu dis mon frère !
C'est vrai qu'un verre......

Mais la porte s'ouvrit sur le duc en personne qui les salua aussitôt.
Messieurs, je suis ravi de vous recevoir dans l'enceinte de mon castel.

Frédéric s'inclina à son tour respectueusement.
Merci votre Grasce de nous recevoir.
Mais veuillez prendre place........

Frédéric fit un pas en arrière et d'un geste de la main lui désigna les fauteuils.
Puis il s'installa à son tour.

Votre grasce, je sais que votre temps est compté. C'est pourquoi, je vais aller au but.
Nous sommes ici pour deux choses.
La première concerne un des points du concordat.
Nous sommes depuis deux mois maintenant en mission loin de Lorraine.
Dans le cadre du concordat, nos impôts devraient nous être remboursés.

Citation :: II.4.2.4 En cas de mobilisation hors du territoire lorrain, le Duché de Lorraine s'engage à rembourser les impôts prélevés sur les biens des gardes en mission.

Puis je vous fournir une liste, votre grasce, ou la transmettre à qui de droit ?

Pour Frédéric, ce point là n'était qu'une formalité. Restait le second point qui était bien plus délicat. Mais il avait en Uriel un conseiller compétent en la matière.

Circa prit place dans le fauteuil et écouta attentivement ce que l'Aspirant Vidame venait lui exposé.

Je vais vous proposez de m'envoyer ceci par courrier, cela sera transmit à qui de droit par mes soins.

Merci votre grasce. Ce sera fait.

Frédéric changea de position dans son fauteuil et jeta un regard vers Uriel.
Ce qui venait était plus délicat et le but n'était pas d'envenimer les choses mais plutôt de tenter de les améliorer.
Il allait falloir avoir du tact et beaucoup de diplomatie et Frédéric savait pouvoir compter sur son ami Uriel.

Votre grasce, comme je viens de vous le dire, depuis plus de deux mois maintenant, j'ai été ainsi que mes hommes tenu éloigné de la Lorraine pour des missions de la garde.
Cependant, malgré la distance, des bruits inquiétants me sont parvenus au sujet de relations difficiles qui se seraient malheureusement développés entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel au sein de la Lorraine.
Mais notre diacre, le major Uriel, ici présent, pourra peut être développé......

Sachez bien, votre grasce, que la démarche que je fais aujourd'hui n'est que dans un seul but : tenter de réconcilier et d'améliorer ces relations.

Uriel écoutait avec beaucoup d'attention ce qui se disait en ces lieux.
De fait, le but n'était pas d'envenimer les choses mais bien de ... remettre l'église au milieu du village - si l'on pouvait s'exprimer de la sorte.

Mais notre diacre, le major Uriel, ici présent, pourra peut être développé......

Il prit alors la parole.

Merci Monseigneur.

Puis tourna la tête vers Circa.
Le Major n'était pas homme à palabrer et à tourner pendant des heures autour du pot et sachant le peu de temps dont disposait le Duc - qui avait certainement d'autre cas plus graves à traiter - , il alla droit au but :

En vérité, Votre Grâce, j'ai été fort chagriné par ce différend qui vous a opposé à Son Eminence Ecaterina.
Nous en avons certes déjà parlé par courrier.

Mon récent retour en Lorraine m'a cependant rassuré en voyant que la situation ne s'était pas davantage dégradée.

Pour que Son Eminence refuse de vous couronner, il doit quand même y avoir des faits graves là-dessous.
Attention, je n'incrimine personne, ni ne fais de procès d'intention.
Vous m'avez laissé entendre qu'il s'agirait davantage de pression "politique" qu'autre chose.

Dès lors, j'aimerais comprendre tous les tenants et les aboutissants afin de réconcilier son Eminence avec votre personne, représentative du Duché.
Vous savez que je ne cherche que la paix pour le bien de tous les Lorrains.

Il fit un courte pause.

Deux autres sujets m'inquiètent également. De ceux-là vous n'êtes pas directement concerné, mais tant qu'à faire, autant que j'en parle.

Premièrement, une partie du Clergé de Lorraine, j'entends par là Son Eminence Ecaterina et le Père Joce, se sont vu insulter et manquer de respect, et ce presque en place publique par des nobles Lorrains.
Je ne rapporterai pas les propos injurieux du Baron Chlodwig ; quant au Duc de Salm, il "s'essuie les pieds sur la soutane de Joce", pour finir, j'y ai également eut droit - mais de manière plus discrète - avec un "Uriel, je l'emm....".

Hum ... par respect, je ne terminerai pas ma phrase.

Excuses ont été demandées au Duc de Salm par son Eminence.

Si les nobles Lorrains se sentent maintenant libre d'insulter le clergé librement, où allons-nous ?
Bien évidemment, nous pourrions lever nos boucliers et agiter devant nous le Concordat Romain, mais cela ne ferait qu'aggraver la situation.
Eu égard à cela, rien n'a été entrepris du côté du clergé ; certes, nous devons pardonner mais pas forcément encaisser sans sourciller.

Le Diacre était légèrement mal à l'aise en s'exprimant, car c'étaient quand même du frère de Fedy pour l'un et du père de Circa pour l'autre dont on parlait.

Enfin, le troisième sujet délicat est celui de l'esclavagisme.
Non content de réagir contre cela, certaines personnes y donnent du crédit, conseiller ducal y compris.
J'eus espéré que le Duché réagirait vivement contre cette ignominie.
Les Lorrains seraient-ils tombés aussi bas que cela ?
Là encore, nous pourrions demander des enquêtes de moralité à l'Officialité Episcopale, mais une fois encore, cela ne ferait que dégrader les relations ...

Mun avait écouté les débuts de conversation.
Puis discrètement sorti de la pièce il avait vu les gardes à la herse préparer quelques viandailles.

(si vous voulez d’autres intervenant faites le moi savoir ^^)

Circa se leva aussi sec de son fauteuil, et commença à marcher lentement dans la pièce tout en répondant au Diacre Uriel.

Comme je l'ai expliqué déjà de nombreuses fois, l'acte de Son Éminence Ecaterina était un acte vicieux et calculé, est ce digne d'un haut membre du clergé ? J'en doute malheureusement.

il reprit une respiration avant de continuer.

Pour ce qui est du problème avec les nobles lorrains, j'ai fais mon possible afin de les prévenir tout les deux qu'il serait sage d'aller présenter des excuses au clergé.. Mais comprenez que je ne peux forcer un homme, malgré ma position au sein du duché. Et comme je l'ai dit à son Éminence, les nobles sont prêts à aller en procès si cela est accepté bien sûr, car il y a peu j'ai demandé à son Éminence de bien vouloir m'obtenir une demande écrite du grand inquisiteur sur le sujet ce qu'elle ne m'a pas fournit.

Vous savez mieux que personne que je me suis battu pour obtenir le baptême et avant tout les pastorales, la cérémonie.. dont vous avez fait l'office d'ailleurs.. Et je pense que en s'en prenant à moi, l'église s'en prend à l'un de ses fidèles. Il me reste moins d'un mois de mandat, je ne veux plus avoir à faire avec son Eminence Ecaterina jusque là. Que cela soit dit et entendu clairement. Cardinale ou pas, en tant que aristotélicien votre parole cher Diacre a bien plus de valeur à mes yeux que la sienne, n'y voyez aucune rébellion, ou hérésie de ma part juste du bon sens en réponse à ses actes soit disant "purement religieux".

Pour l'instant le seul moyen que trouve l'église est de conseiller en menaçant.. Et les menaces ne servent à rien. Je sais ce que vaut mon peuple, ne les mettez pas tous dans un même panier.

Pour ce qui est de l'ésclavagisme, sachez que le duché ne peut pas avoir les yeux partout et cela est bien dommage, si cela ne se fait pas en publique cela se fera de façon caché. Je soutiens pas ce genre de "marché" et je veux bien envoyer la garde mais pensez vous réellement que cela soit d'une réelle efficacité ? Trouvez moi un moyen utile de contrer à cela et je le ferai avec plaisir, mais pour avoir cherché je ne vois pas grand chose à part le bûcher.

Uriel avait déjà compris que l'affaire inquiétait grandement Circa.

Oui, je sais, je comprends. Vous m'en aviez en effet fait part.
Je ne sais hélas pas quelles étaient les motivations profondes dudit acte.
Son Eminence avait ses raisons, que je connais pas et que je ne puis dès lors ni cautionner, ni critiquer.
Un fois encore, je déplore de ce qui s'est passé ; dès lors, en mon simple nom, en ma charge de Diacre et pour ce qu'elles valent - je me dois de vous présenter d'humbles excuses.

Il savait que le Duc ne lui aurait jamais demandé cela, mais il le fit quand même, geste purement symbolique qui n'arrangerait rien, mais qui au moins marquait une réel regret.
Il écouta alors la suite.

Non en effet, vous ne pouvez pas forcer les nobles à s'excuser ou quoi que ce soit d'autre, et je ne pense pas qu'on vous le demandera, car il est de fait de leur conscience d'aller présenter des excuses privées ou publiques aux personnes insultées.
Vous les avez conseillé, vous leur avez suggéré, pour moi, vous avez fait ce que vous deviez faire et je vous en remercie.
Pour en revenir à cela, l'inquisition n'intervient pas dans ce genre de choses, les insultes envers le clergé relève directement de l'Officialité Episcopale du diocèse.
Je vous garantis que cette officialité existe puisque j'en fais moi-même partie.
Sincèrement, je pense qu'aussi bien Son Eminence et le Père Joce ont décidé de laisser glisser ces insultes dans l'indifférence.
En ce qui me concerne, le sujet est clos, à moins qu'il n'y ait des rebondissements.

Il hocha alors gravement la tête, car il comprenait la peine du Duc

Oui je me rappelle très bien de votre baptême, avec Dame Elisette, ce fut d'ailleurs le premier que je fis.
Je déplore également ce qui est arrivé et la manière dont c'est arrivé.
Ce qui m'importe réellement, c'est qu'il n'y ait pas de malaise entre l'Eglise du Duché et vous, qui représentez la Lorraine ; qu'il n'y ait pas de malaise non plus avec le Conseil Ducal, et si l'un d'entre eux ou plusieurs, a quelque chose à reprocher ou à demander, ils peuvent toujours venir me voir à l'Archidiocèse.
Il est important que le peuple en ait conscience.
En ce qui vous concerne plus particulièrement et si d'aventure vous avez une requête à faire à Son Eminence, je puis faire le relais. Je dis cela non point pour me prendre pour quelqu'un d'important, juste pour faciliter les choses.

Je vous remercie de votre franchise et de votre compliment qui me touche beaucoup.

Pour moi, l'Eglise a un rôle de conseil - comme vous dites - et d'observation.
Elle doit constater les dérives - si il y a lieu - tenter de trouver une solution et enfin agir, si il n'y a pas d'autre choix.
Je sais très bien que les menaces ne servent à rien, elles ne font que faire se braquer les gens et à partir de ce moment là, il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut entendre ...
Sachez que je me permettrais jamais de juger les gens de la sorte et de faire d'un ou deux cas une généralité, nombre de personnes sont d'une importante probité mais c'est malheureusement vers celui ou celle qui fait tache que les regards vont se tourner - je n'accuse personne en disant cela.

Le diacre fut alors interloqué

Le bûcher ! Grand Dieu !
Vous qui savez cela bien mieux que nous tous, n'y a-t-il pas quelque chose dans le codex des lois qui parle de l'esclavagisme et à défaut, de faire passer une loi pour justement aller à l'encontre de cette ignoble pratique ?

Frédéric écouta attentivement son ami Uriel développé les soucis qui les préoccupaient.
Il vit également le duc se lever d'un bond et craignit que celui-ci ait mal pris ce que lui exposait le diacre.
Mais l'homme semblait maitre de lui et marchant lentement dans la pièce prit le temps de répondre sur tous les points.

Tout duc qu'il était, il n'avait pas tout pouvoir, en particulier sur des hommes, nobles de surcroit. Et quand Uriel parla de son frère Chlodwig, Frédéric ne fut pas à l'aise du tout.
Malgré qu'il soit son frère ainé, il avait honte des propos qu'il avait tenu envers un membre de l'église, qui plus est, son Eminence Ecaterina, évêque de Lorraine.

Dans le domaine religieux, il ne pouvait que laisser parler Uriel. Pour ce qui était de l'esclavagisme, il reprit la parole.
Sans aller jusqu'au bucher, votre grasce, le prévôt ne pourrait il pas insister auprès des maréchaussées des villes qu'elles surveillent d'un peu plus près ces exactions et mettent en procès comme il se doit les coupables de ces pratiques ? Du moins pour les récivistes ?
Pour les premiers à la tenter, une conciliation et un remboursement seraient plus éducatifs.....

Et je pense que les conseillers ducaux devraient montrer l'exemple et s'y pencher individuellement dans leur propre ville. Vous pourriez peut-être les influencer dans ce sens....

[HRP : J'ai l'air malin à propos de l'esclavagisme
Je viens d'arriver en Lorraine et je viens d'avoir accès à la gargotte et de la lire Pfffffffff
On en a raté des choses ]

Citation :: [HRP : J'ai l'air malin à propos de l'esclavagisme
Je viens d'arriver en Lorraine et je viens d'avoir accès à la gargotte et de la lire Pfffffffff
On en a raté des choses ]

(J'ai ouvert une idée de réponse ou d'action )

Domi s'étant égaré dans les couloirs, eut la grande chance de se retrouver face à son ami et supérieur Uriel.
Ce dernier le guida parmi les dédales et les couloirs sombres, jusqu'au bureau de la Garde.
Enfin, une fois l'huis passé, il se sentit soulager, il y avait moyen de se perdre céant, se dit-il.
Il pénétra derrière Uriel, il put enfin se présenter à Monseigneur Mun.
Après un salut en règle, il se présenta comme il se devait, bien qu'il connaissait fort bien l'hôte des lieux.c'était la règle!

Soyez le bienvenu capitaine vous voici dans nos locaux, n'hésitez pas à commenter donner vos avis ou idées.

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